Chapitre 58

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Pdv Ivy Jackson.

Nos lèvres finirent par se décoller, à contre-coeur. Harry me prit dans ses bras et me serra plus fort qu'il ne l'avait jamais fait. C'était presque désespéré. En refermant mes bras autour de lui, j'espérais lui montrer tout l'amour que j'avais pour lui.

"Je suis tellement désolé, Ave. Je t'aime."

Et je réalisai. Ça me fit exactement l'effet d'un électrochoc. Je réalisai qu'Harry m'aimait. Il l'avait dit, comme il avait dit qu'il était amoureux de moi. Je venais seulement de le réaliser.

"Harry ?
- Oui mon amour ?"

Mon cœur loupa un battement, et je repris :

"Je crois que tu es la seule personne qui ne m'a jamais aimée de toute ma vie, alors merci. Merci beaucoup pour être aussi extraordinaire. Merci pour tes yeux, pour tes cheveux, pour tes messages à 2 heures du matin, merci pour la voix que tu as quand tu te réveilles, merci pour ton incroyable soutien, merci pour être ce que tu es. Ça va paraître niais, mais je ne te le dirai jamais assez : je suis complètement amoureuse de toi. Et je te jure que si un jour tu refais une bêtise comme celle que tu as faite, du genre partir loin de moi pendant des semaines, tu entendras parler de moi."

Je me mis à le regarder dans les yeux et il sourit timidement.

"Tu es exceptionnellement formidable, souffla-t-il."

Il ne me laissa pas répondre et il scella définitivement ses lèvres aux miennes. Je savais que quelques passants nous regardaient, mais je m'en fichais. Il pleuvait, ou peut-être même qu'il neigeait, j'avais froid, j'avais les cheveux trempés, mes escarpins s'enfonçaient dans la neige, mais je m'en fichais du moment que j'étais dans les bras d'Harry. En l'espace de quelques mois, il avait prit entière possession de mon cœur, de mon corps, et de mon âme. Chaque partie de moi était attirée par lui d'une manière que je ne pouvais pas expliquer, et chacune d'entre elles souhaitaient être avec lui plus que n'importe quoi d'autre.
Les scientifiques disaient que les seuls besoins vitaux des êtres vivants étaient manger et boire. Je crois qu'il fallait ajouter Harry à ma liste. Ce fait scientifique était le plus bête que je n'avais jamais entendu. Par exemple, si une personne se sent trop seule et mise à l'écart, elle peut commencer à mourir à petits feux. Une mort lente et douloureuse d'abord, qui peut parfois finir par un suicide. Dans ce cas, le besoin de se sentir aimée et accompagnée n'était-il pas, pour cette personne, un besoin vital ?
Je pense que les besoins vitaux des êtres vivants varient selon la personne. Certaines personnes auront besoin de se sentir aimées, d'autres d'être dans une situation financièrement stable. Certaines personnes ont besoin d'être bien physiquement, d'autres psychologiquement. Certaines personnes auront besoin de certaines choses dont d'autres personnes n'auront pas besoin.
Nous ne pouvons pas dire que nos seuls besoins vitaux étaient manger et boire. C'était complètement faux.

~•~

"Au fait, où est-ce que tu allais, tout à l'heure ? Demanda Harry."

Nous étions allongés sur mon lit, on ne faisait que parler depuis des heures. Nos doigts étaient entremêlés, et Harry avait posé sa tête sur mon épaule.

"Eh bien...soupirais-je. Je voulais juste aller dans un bar, pour oublier, tu vois ? J'étais profondément atteinte par ton départ, et ça m'avait détruite, au plus profond de moi-même.
- Tu voulais aller te saouler dans cette tenue ? Demanda Harry, les sourcils froncés."

Il se redressa et s'allongea sur le ventre, en prenant appui sur ses coudes. Ses yeux me fixaient.

"Je voulais simplement oublier. J'aurais fait n'importe quoi pour le faire, alors...
- Attends, quoi ? Me coupa-t-il. Oh mon Dieu, princesse."

Il me prit dans ses bras et je plongeai ma tête dans son cou, alors qu'il embrassa ma joue.

"Tu ne dois pas faire ça, plus jamais. Tu imagines si tu étais tombé sur quelqu'un de violent ? Pire, un meurtrier ? Tu ne sais même pas quel genre de pourritures traînent dans ces bars. Promets-moi que tu ne feras plus jamais ça. Je te jure que si je suis vivant, peu importe où je suis sur cette fichue planète, et que j'apprends que tu as fait quelque chose dans le genre, je reviendrai ici juste pour pouvoir te botter les fesses en personne. Compris ?"

Je ris, mon cœur se réchauffant à l'idée qu'Harry puisse me protéger de cette façon.

"En plus maintenant que je sais comment tu essayes de survivre aux ruptures, à chaque fois que je voudrai me débarasser de toi, je culpabiliserai, fit-il en grimaçant."

Je fis mine de donner un coup de poing dans son biceps, et me mis a rire. Il sourit.

"De toute façon, je ne te laisserai pas partir.
- Je peux te dire que je n'aurai jamais envie de me débarasser de toi, mon amour."

Mon cœur fondait à chaque fois qu'il m'appelait comme ça. Harry entremêla nos doigts et lia nos lèvres pour m'embrasser timidement et passionnément à la fois. Je jurais ne jamais vouloir séparer mes lèvres des siennes. C'était un autre de mes besoins vitaux. Tout ce qui venait d'Harry l'était, et la liste n'en finissait pas. Il vallait mieux pour moi que je ne me sépare jamais d'Harry, parce que si ça devait arriver, les seuls besoins vitaux que j'arriverais à satisfaire serait boire et manger. Nous savons tous que ça n'a jamais été, n'est pas, et ne sera jamais assez.

~•~

Saluuuuuuut! (:
Vous allez rire mdrrr vous voyez le chat de mon père, bah il s'appelle Ixy. 😂 Et moi, comme une conne, je l'ai appelé Ivy mdrrrrrrrr j'ai rigolé toute seule, les gens ont pas compris. 😂😂😂😂😂 Sinon, comment vous trouvez ce chapitre?

Love. x

UmbrellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant