Chapitre 5-4

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Pdv Harry Styles.

Nous faisions le tour du marché, en regardant les cabanes qui vendaient différentes choses : de la nourriture, des jouets, des écharpes, et des bijoux. C'était ce que l'on voyait principalement. Mélissa et Ave s'arrêtaient à presque tous les stands de bijoux, ce qui nous laissait, à Louis et moi, le temps de parler. Il avait d'ailleurs faillit me mettre dans une situation impossible à gérer tout à l'heure...Il connaissait un secret qui m'était devenu trop lourd à porter. Mais il ne savait pas tout...

« Tu l'aimes bien, hein ? Fit-il, un sourire malicieux en coin.

- Ivy ? Demandais-je.

- Ouais.

- Ta gueule. »

Louis se mit à rire.

« C'est bien ce que je pensais, rit-il.

- Ta gueule. »

Et il se mit à rire encore plus, alors que les filles revenaient.

« Eh bien, sourit Ave, je vois que vous avez l'air de vous amusez. »

Louis gloussa et je levai les yeux au ciel. Si elle savait...

Louis riait toujours aux éclats, et s'avança, accompagné d'Ivy, vers le prochain stand.

« Elle a vu un magnifique pendentif en forme de cœur à la dernière cabane, murmura Mélissa à mon oreille. J'ai cru comprendre que c'était bientôt son anniversaire, si tu vois ce que je veux dire...

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Demandais-je.

- Ne sois pas débile, Harry. Va juste acheter ce stupide pendentif pour Ivy. »

Bien-sûr que j'allais le faire. Je demandai à Mélissa de me montrer lequel c'était. Elle s'avança vers le stand précédant, et me pointa du doigt le pendentif. Il était très beau. Il ressemblait à du cristal sculpté en forme de coeur, du cristal bleu turquoise. Bien-sûr, ce n'était pas du cristal, mais il était tellement beau qu'on aurait pu confondre.

« Je te laisse, Harry, fit malicieusement Mélissa. »

Je hochai la tête, et fixai le pendentif. J'appelai le vendeur.

« Excusez-moi, appelais-je. J'aurais besoin de ce pendentif. »

Le vendeur détacha le collier de sa boîte d'exposition, et me le glissa dans une autre boîte, et, lorsqu'il alla le mettre dans un sac plastique, je le coupai :

« Non, merci, je n'ai pas besoin de sac. »

Il sourit, et reposa le sac.

« Combien je vous dois ? Demandais-je. »

~•~

Je vis Ivy, Mélissa et Louis de dos, en train de parler. Ils devaient sûrement m'attendre. Je m'empressai de glisser la boîte dans la poche de ma veste, qui était assez grande pour la contenir. Lorsqu'ils entendirent mes pas, ils se tournèrent vers moi. Mélissa me lança un regard entendu, et Louis sourit niaisement. Idiot.

« Je suis là.

- C'est pas trop tôt, me taquina Mélissa. »

Je levai les yeux au ciel, ce qui la fit rire, puis on continua notre visite. À chaque stand, Ave s'émerveillait devant les objets proposés, ce qui la faisait ressembler à un enfant. Cette fille était tellement adorable et innocente, et ça la rendait absolument magnifique. Cela faisait un peu plus de 2 semaines que l'on s'était vraiment rencontrés et j'étais vraiment heureux de l'avoir dans ma vie.

~•~

18 heures.

Pdv Ivy Jackson.

J'avais rendez-vous chez moi avec Ellya à 18 heures 30, alors je devais partir maintenant.

« Je suis désolée, mais une amie vient chez moi ce soir et je dois rentrer, annonçai-je.

- Oh, c'est dommage. J'aurais aimé qu'on puisse se voir plus longtemps, dit Mélissa en faisant une moue adorable. »

Je la pris dans mes bras, en lui disant au revoir, puis on échangea nos numéros de portables. Je fis de même avec Louis.

« Est-ce que je te ramène ? Demanda Harry. »

Je me tournai vers lui.

« Oh non, ne t'inquiète pas, souris-je. Je vais rentrer à pieds, ce n'est pas très loin d'ici. Reste avec tes amis.

- C'est hors de question. Ave, on a mis 10 minutes pour venir en voiture, alors tu ne vas pas rentrer à pieds, insista-t-il.

- Ai-je le choix ? »

Harry rit, et Louis et Mélissa sourirent, amusés.

« Non, pas vraiment, dit Harry. À tout de suite, fit-il à l'intention de ses amis. »

Le beau bouclé me sourit, puis on se dirigea vers sa voiture. On s'installa, puis Harry démarra, et je commençai mon activité préférée : observer Harry lorsqu'il conduit. Mes yeux glissèrent sur sa mâchoire, parfaitement tracée. puis mon regard se posa sur ses yeux. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de les regarder. Ils sont d'un vert émeraude puissant et doux à la fois. J'ai toujours aimé les yeux chez les gens, parce-que j'aime les fixer et comprendre leurs sentiments rien qu'en déchiffrant leur regard. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme, et je trouve que c'est la chose la plus vraie que l'on puisse raconter.

Les yeux étaient passionnants, mais ceux d'Harry l'étaient plus encore. Je pourrais plonger mon esprit dans leur couleur verte indéchiffrable et tenter de comprendre ses sentiments pendant des heures.

« Est-ce que, s'il te plaît, tu pourrais arrêter de me regarder ? »

Je fus interrompue par la voix rauque d'Harry. La honte totale. Je devais vraiment apprendre ce qu'était la discrétion.

« Oh, pardon...murmurais-je doucement, à peine assez pour qu'Harry puisse l'entendre. »

Je me risquais à observer sa réaction, et je crûs décerner un léger sourire, puis je tournai la tête. Je devais vraiment arrêter de le fixer...

~•~

« Nous sommes arrivés, chuchota Harry. »

Je hochai la tête, et on sortit de la voiture, puis on marcha en traînant presque les pieds jusqu'à la grande porte de mon immeuble.

« Eh bien...Merci, Harry. »

Je baissai la tête, alors qu'il était face à moi.

« C'est normal, princesse. »

Il sourit, et je sentis mes joues rougir, mais je priais pour que ça ne se voit pas.

« Ave ? Peux-tu te retourner ? »

J'hochai la tête, et fis ce qu'il demanda, un peu surprise. Harry semblait chercher quelque chose dans ses poches, puis l'ouvrit.

"Soulève tes cheveux."

Je m'exécutai, curieuse. Je ne m'attendais vraiment pas à sentir du métal froid contre la peau de mon cou, et encore moins à ce que ce soit le pendentif que j'avais repéré avec Mélissa. Les mains d'Harry se battaient avec l'attache du collier, et son souffle chaud tapait sur mon cou. Lorsqu'il eut enfin finit, je lâchai mes cheveux et me retournai pour trouver un Harry souriant timidement, les mains enfouies dans ses poches de manteau. Son sourire me fit fondre, et je n'en croyais pas mes yeux.

UmbrellaWhere stories live. Discover now