I Will Stay Forever With You / the Maze Runner - Newt. EN RÉÉCRITURE

Le bloc

Sans même répondre au garçon, je saute hors de la boîte et m'enfuit en courant, sans même savoir où je vais. Dans ma précipitation, je trébuche et tombe devant tous ces garçons, jqui sont totalement hilares.
"Belle gamelle, tocarde !"
"Eh, la bleue est une coureuse !"
Mais c'est quoi ce langage ? Tocarde, bleue... Il y a manifestement un gros problème de vocabulaire, ici.
Avant même que je puisse faire un geste, deux garçons me soulève et m'amène dans une sorte de prison dans la terre, aux barreaux en bois. Je leur hurle de me lâcher, je les insulte, mais rien n'y fait.
Je me roule en boule contre un mur et commence à sangloter. Pourquoi je suis là ? Qu'ai je fais pour mériter de me retrouver dans ce lieu entourée de garçons, totalement amnésique ?
" Calme toi" ,me dit une voix douce
Je regarde la personne en question. C'est le garçon qui a sauté dans la boîte en premier, le blond. Je l'assaille aussitôt de questions, soudainement énervée :
-"Qu'est ce que je fais ici ? C'est qui ces gens ? Pourquoi est-ce que je ne mes souviens de rien ? Et c'est quoi cet endroit ?
- Eh bien, tu sembles avoir un sacré caractère. On va tout t'expliquer, ne t'inquiètes pas. Suis moi simplement et tu comprendras.
- Et ma mémoire ?
- D'ici un ou deux jours, tu vas te rappeler de ton prénom. Mais de rien d'autre."
Je sens le désespoir m'envahir, jamais je ne retrouverai pas mémoire. Seulement mon prénom. C'est une sorte de nouvelle vie, et je dois m'y faire maintenant, pleurer ne sert à rien. La garçon ouvre la porte de la prison, et me rends la main. Je la prends et sort à l'air libre.
"- Comment t'appelles tu, je lui demande, ?
- Newt, me dit  il en souriant. Je vais te monter les lieux. Notre chef, Alby, n'aime pas trop ce genre de trucs et il parfois un peu brusque.
- d'accord, je lui murmure."

Newt commence par me faire visiter les principaux lieux, le dortoir, la salle à manger, la jardin...
"- Les sarcleurs s'occupent du jardin, m'explique t'il, les medjacks des blessés et malade, les trancheurs de tuer les animaux et de préparer la viande, les cuisiniers la nourriture, forcément..."
Soudain je me fige. Mon regard est attiré par des portes, qui s'ouvre sur un couloir à tournant.
"- Qu'est ce que c'est, je demande à Newt ?
- Le labyrinthe. Seuls les coureurs ont le droit d'y entrer. C'est une des règles, et il y en a trois. La première, tu fais ton travail. La deuxième, tu ne frappe jamais un blocard.
- Blocard ?
- C'est comme ça qu'on s'appelle. On est dans le bloc, et on est les blocards. Et pour finir avec les règles, la troisièmes est la plus importante : tu ne vas jamais dans le labyrinthe.
Voilà, je t'ai fait la présentation générale. Chuck va s'occuper de toi à présent. Je vais chercher le chef pour qu'il vienne te voir. Salut !" J'ai encore beaucoup de questions, mais il s'éloigne déjà. Il a l'air vraiment gentil, et il semble se préoccuper de moi. J'espère avoir du temps pour lui parler.
"- Coucou ! "
Je me retourne et vois un jeune garçon d'environ 12 ans, assez grassouillet, mais qui a aussi un air plutôt gentil. Les garçons de ce bloc ne sont peut être pas si horribles que ça...
"Salut, je lui réponds en souriant.
- Je m'appelle Chuck, et toi ?
- Je ne m'en souviens pas pour l'instant. "
Le garçon se balance sur ses pieds, et prends un air gêné.
-  " Désolé, c'est vrai qu'on ne se rappelle pas de son prénom tout de suite. J'ai mis deux jours pour m'en souvenir, et j'ai passé ces deux jours dans un coin à pleurer avant de me remuer. Apparemment, c'est comme ça pour tout le monde. Un nouveau est envoyé par la boîte une fois par mois et le mois dernier c'était moi le bleu. Le bleu, c'est comme ça qu'on appelle les nouveaux ici."
Je me sens tout d'un coup triste, triste pour ce jeune garçon. Il est si jeune, et il se retrouve enfermé dans un endroit peu rassurant, entouré de garçons qui sont tous plus âgés et habitués que lui.
Je suis dans le même genre de galère, moi la seule fille au milieu d'une cinquantaine de garçons. Chuck me coupe dans mes pensées :
"Bon, viens, je vais te montrer où tu dors."