Chapitre 32

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Voilà plus de trois mois qui venaient de s'écoulaient depuis le début de l'année scolaire et rien de passionnant de c'était passé, la vie commençait même à devenir un peu trop une routine à Poudlard.

De leur côté, Harry et Ron avaient complètement disparût de la circulation. Personne ne savait où les deux jeunes hommes se trouvaient, pas même Severus malgré qu'il disparaissait pratiquement tous les jours pour survoler le ciel anglais afin de retrouver leur trace.

Hermione était de plus en plus inquiète pour ses deux amis à cause du manque de nouvelle. Globalement, elle ne sortait plus beaucoup des appartements de Severus. Les elfes de l'école avaient reçus pour ordre du directeur de lui apporter de quoi manger au moins une fois par jour et de la surveiller pour qu'elle mange un peu même si elle s'obstinait à dire qu'elle n'avait jamais faim. Hermione avait toujours était une femme flamboyante, joyeuse et sûre d'elle, mais son retour à Poudlard l'avait progressivement mener à se renfermer sur elle-même et à ne presque plus rien manger malgré les demandes de son compagnon. Son corps avait perdu quelques kilos et la peau couvrait ses os, ce qui l'avait pousser à rapidement ne plus se dévoiler dans autre chose que de longue robe et de sa grande cape.

Severus s'inquiétait beaucoup lui aussi, mais seulement pour la jeune femme. Sa peur le poussait à rendre ses recherches encore plus minutieuses lorsqu'il la laissait pour plusieurs heures durant la nuit. Il devait retrouver les deux jeune hommes au plus vite pour pouvoir dire à Hermione qu'ils vont bien et qu'elle n'a plus à s'inquiétée.

Durant ces trois mois, les deux sorciers avaient eut des phases de rapprochement et d'éloignement et Severus se sentait de plus en plus perdu. Plus les jours passaient et plus il s'attachait à elle, plus il l'aimait : oui, il l'aimait et même plus que jamais il n'avait pu aimer qui que se soit. Pourtant, il essayait de garder ses distances avec Hermione, il ne voulait pas la brusquer, la faire fuir ou lui faire peur. Il était terrifié à l'idée de la perdre, à l'idée qu'elle le laisse tomber et il n'imaginait pas ce qu'il deviendrait sans elle maintenant.

L'homme faisait de son mieux pour ne pas penser à l'avenir, même s'il s'agissait d'un avenir bien lointain. Il avait rêvé plusieurs fois de la Griffonne, une fois la guerre finit et tout ses rêves finissaient de la même manière, en cauchemar : elle finissait par le laisser tomber, se rendant compte qu'il était trop vieux pour elle, trop mauvais, trop honteux, puis elle repartait avec le foutu rouquin de Weasley.

Le soleil hivernal venait de monter sur la vallée Écossaise dans laquelle se situait Poudlard.

Hermione se réveilla doucement, une nouvelle fois seule dans le grand lit froid, devinant que l'ancienne terreur des cachots devait déjà être monté déjeuner dans la Grande Salle. Ce matin elle allait un peu mieux, et surtout elle avait un peu plus dormi que la majorité du temps alors elle se dit qu'elle allait montée déjeuner à son tour lorsqu'elle vit qu'il n'était pas encore trop tard.

En réalité, elle voulait avant tout faire plaisir à Severus. Il était mal depuis que son état se dégradait et cela n'avait pas échapper à Hermione, alors elle se dit qu'il serait heureux de la voir un peu sortir de ses appartements et de rejoindre le monde vivant pour quelque minutes, qui sait, elle irait peut-être même faire un tour dehors, avec lui ?

En se levant, le décor devint noir autour de la lionne et elle due s'asseoir à terre pour reprendre ses esprit et pour faire stagner l'énorme mal de crâne qui l'avait attrapé. En récupérant la vue, elle vit que Pattenrond était venu à ses genoux, en se serrant chaleureusement contre elle. Elle lui rendit son câlin et caressa les longs poils qu'il avait sous le menton. Hermione se releva finalement, avec douceur pour ne pas faire une seconde rechute et se dirigea vers la salle de bain, où elle commença à se déshabiller devant la glace.

D'après son reflet, elle vit à quel point elle avait maigrit. Les os de ses côtes ressortaient durement, pareil pour ses hanches. Ses joues étaient creuses et elle avait d'énormes cernes sous les yeux, comme si elle n'avait pas dormi depuis des jours même si... c'était un peu le cas. Cela devait bien faire de longues semaines qu'elle n'avait pas fait une nuit entière, ou même une nuit de plus de quatre heures. Elle se réveillait sans cesse par des cauchemars, ou plutôt un cauchemar en particulier, dans lequel elle et Severus se faisaient démasquer et dans lequel son amant se faisait tuer devant ses yeux. C'est de dur réveil en pleures qui arrêtaient toujours ses horribles images.

Hermione fit couler l'eau de la douche sur sa peau pâle en essayant de se vider la tête du mieux qu'elle pouvait. Une fois lavé, elle sorti de la cabine et elle se sécha. En enroulant ses cheveux dans sa serviette, la Gryffondor attrapa sa baguette qu'elle avait posé sur le rebord du levier et elle le pointa vers son cœur.

- Amata Anima Animato Animagus, murmura-t-elle.

Depuis le début du mois de décembre, Hermione commençait à sentir légèrement un second battement de cœur, pas loin du sien. Elle espérait chaque jour qu'un orage adviendra et qu'elle pourrait enfin voir si sa potion avait bien fonctionnée, même si elle en doutait pas. Severus de son côté était mal à l'idée qu'elle passe sa transformation en étant aussi affaiblit mais il savait très bien qu'il ne pourrait rien contre la volonté arrachée et féline de la jeune femme, qui, même dans un état agonique, garderait ses décisions en tête et ne s'en détacherait pour rien au monde.

Après avoir prononcée l'incantation matinale, la lionne enfila une longue robe brune et épaisse puis accrocha sa cape, en s'enroulant de son tissus qui la recouvra d'une chaleur agréable. Après avoir remit un peu d'ordre dans ses cheveux, elle attrapa son Mi-Fléreur et sorti de l'appartement en le déposant au sol avant de prendre le chemin vers la Grande Salle qui était sûrement déjà remplie.

Hermione marchait lentement à travers les couloirs du château et Pattenrond la suivait de loin.

- Tiens, Hermione. Ça doit faire plusieurs semaines que tu n'étais pas sortie de tes cachots.

La brunette se tourna vers la source de laquelle provenait la voix qui lui avait coupé la route mais elle reprit rapidement son chemin en découvrant qu'il s'agissait de Ginny. Elle avait longtemps était une des premières raisons de son isolement et c'était la dernière personne qu'elle avait voulue voir en sortant de ses cachots.

La rouquine était adossée contre un mur, sous un énorme tableau. Son visage était clairement abîmé, peut-être par de la même façon de celui de Hermione qui était prit par la fatigue, mais celui de la sixième année avait subit de nombreuse blessure.

- Laisse moi tranquille, Ginny, dit Hermione en s'éloignant, toujours en direction de la Grande Salle.

Puis pas un bruit, pas même un rire, pas même une moquerie, rien. Hermione continua à longer le couloir comme si rien n'était.

- Stupéfix !

Hermione s'était retournée complètement paniquée. Aucun maléfice de l'avait touchée. Elle découvrit alors le corps de sa meilleure amie étendue à terre, dans un état second. En relevant les yeux de sa silhouette, elle se retrouva face à un grand homme roux qui lui tournait le dos. Le cœur de la Gryffondor manqua un battement et elle eut du mal à respirer pendant une fraction de seconde.

- Qui êtes-vous ? cria-t-elle en sortant sa baguette de sa manche et en la pointant sur l'homme.

- Allons Hermione, baisse ta baguette et arrête de gâcher des forces pour un rien, même si tu aurais assez de force pour m'attaquer, tu ne réussirait pas à m'atteindre, souffla-t-il et la jeune femme devina sans aucun mal qu'il souriait à se moment précis.

Dans l'Ombre d'un Doute [SNAMIONE] - FINI Where stories live. Discover now