Bold Demon With Glasses

By Baysther

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TOME 1 : • TERMINÉ • 「 Xander, depuis son plus jeune âge a toujours eu pour simple objectif, réussir dans ses... More

「 PROLOGUE 」
「 CASTING 」
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↬ 4- NORTH |
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↬ 48- XANDER |
↬ 49- XANDER |
↬ 50 - NORTH |
↬ 51 - XANDER | FIN TOME 1
PETITE NDA |

↬ 37- XANDER |

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By Baysther

NF - Can You Hold Me.
“Ça ressemble à une larme dans mon cœur
Comme si une partie de moi manquait à l'appel
Et je ne peux juste pas le ressentir
J'ai essayé et j'ai essayé
Et j'ai essayé”
_____
__________

|HÔPITAL DE BARKSLEY, 14H00|

Mentir n'améne à rien. Le mensonge
conduit les hommes à se conduire en idiot, et à abuser de leur pouvoir. Il détruit des vies, des relations, des coeurs, et ne s'en excuse pas, puisque si l'homme se sert du mensonge, celui-ci en sait très bien ce qu'il en coûte. Alors, pourquoi s'excuser après avoir menti ? C'est ce que je me demande après la trentaine de message que ma mère ne cesse de m'envoyer depuis plus d'une heure non-stop.

Je suis désolée

Excuse-moi

Si je pouvais changer les choses je les aurais fait autrement

Et une trentaine d'autres dans le même style. Les excuses, c'est complètement bidons : De un, ça ne sert à rien puisque quand les actes sont réalisés, ils ne peuvent plus être modifier. De deux, c'est surfait, les gens s'excusent et s'imagine que la vie va reprendre un cours parfaitement normale et régler tous les problèmes occasionnés. Mais, je vous le dis, c'est faut, il ne faut jamais s'excuser jamais de ses actes, car lorsque vous les avez réalisés, vous étiez pleinement conscient.

Alors, oui, les erreurs ça arrivent, sauf que d'après moi, le mensonge n'est pas une erreur, mais une volonté. Pour mentir, il faut prendre une décision volontaire, et je ne cautionne pas ça.

— Xander ? M'appelle le petit timbre de voix de North.

La tête calé entre les mains le long du lit, je n'avais pas remarqué que j'avais divergé mon regard vers le paysage rurale du dehors.

— J'étais perdu dans mes pensées, tu disais ? La questionné-je.

— Tu vas bien ?

Est-ce que je vais bien ? Très bonne question. À l'instant où ma tête allait flancher, et où mon maléfice intérieur me disait de relâcher toute ma rage, ma raison m'a directement mené à North. J'avais besoin d'en parler avec elle, une personne extérieur, avec son jugement propre à elle, et avec qui j'étais certain de pouvoir me confier.

— Je ne sais pas, c'est bizarre de me dire que mon géniteur est en vie.

Dès mon arrivée, je lui ai expliqué la raison de mon apparition soudaine – même si elle y est habitué ces derniers-temps – sans pour autant rentrer dans les détails glauques concernant le passif méprisable avec Élios. Le sentiment de ne pas être encore près à me dévoiler complètement me tiraille l'esprit, comme des aiguilles qu'on plante une à une dans mon esprit.

— Il est vrai que ta mère n'aurait pas dû te mentir, dit-elle, redressé un peu plus sur son matelas. Mais, elle a sûrement agit sur le coup de la peur, et de la colère envers ton géniteur, reprend-t-elle mon expression comprenant que le mot "père" ne s'applique pas pour lui.

— Ça va faire plus d'un an, elle a eu de nombreuse occasion de tout me révéler, pourtant elle a préféré s'enfoncer dans son mensonge, soupiré-je, peu d'accord avec la théorie de la peur et de la colère.

— Ce n'est pas toujours facile, avoue-t-elle.

— Pour moi ça l'est, pas de mensonge, pas de problème, répliqué-je avec une moue.

— C'est une si mauvaise chose qu'il soit en vie ? Me demande-t-elle.

— Oui, s'il a été placer dans un asile et passer pour mort, c'est pour une raison précise : il est complètement timbré. Je suppose que dans un sens, je le suis aussi, mais comparé à lui, je suis un enfant de coeur.

North, réplique une grimace, et commence à se triturer les doigts, presque stresser par mes paroles.

— Le démon de Barksley, m'exprimé-je en parlant de ma seconde personnalité, de manière normal, ce qui ne l'est pas vraiment. supprime les méchants. Lui, il serait près à décimer la terre entière, coupable ou non, gentil ou méchant.

Notamment, qu'il est là pour moi. Tout ce qui le faisait vivre à l'époque, c'était de savoir qu'en rentrant, il pourrait me pourrir la vie d'une atrocité sans nom.

J'ai peut-être grandit, pris une tête de plus que lui, et gagner en force comparé au petit gosse qui ne pesait pas plus de trente kilos, toutefois, je reste l'enfant terrifié que j'ai toujours été face à lui. Je ne dis pas que je ne pourrais pas le battre, mais je dis que ce n'est pas une certitude que je réussise à le vaincre.

La petite brune se redresse encore un peu, ma tête entre mes mains, coudes posés sur le côté du lit, je la scrute, cherchant une quelconque trace d'empathie, ou de pitié. Mais, à ma plus grande surprise, tout ce que je parviens à observer dans ses petites orbes marronés, se caractérise par de la compassion. La personne impitoyable et malsaine – avouons le franchement, pas la peine d'être aveugle pour le savoir – que je suis, réussi tout de même à faire exprimer de la compassion chez les autres; je ne sais pas si je devrais en être fière ou dégouté, car je la mérite tout simplement pas.

— Tu devrais te reposer, me dit-elle d'une douceur affolante. Et prendre un moment seul pour réfléchir, c'est une énorme nouvelle.

Suivant le calme de sa voix, sa petite main vient se poser dans mes cheveux, ses doigts jouant dans la tignasse en suspens sur mon crâne.

— Je n'ai pas le temps de me reposer, North. Mon père est en ville, il reste peu de temps avant qu'il ne me trouve, soupiré-je, mes paroles rendant un aspect encore plus franc à la scène.

— Mais, pourquoi te fait-il si peur ? Tu es le démon de Barksley, Xander, balance-t-elle avec une difficulté à prononcer le mot démon. Ce n'est pas un vieil homme qui devrait te faire paniquer.

— Maman, maman ! Hurlé-je, les larmes aux yeux en courant dans les couloirs de la petite maison de campagne.

Le bras lacéré, sanguinolent, je cours à toute vitesse à travers la maison. Mon souffle menace de se couper à chaque pas de plus que je fais, quasiment bloqué dans ma gorge, la respiration me manque.

— S'ilteplait, maman ! Couiné-je, en cherchant à travers les nombreuses petites pièces la masse corporel de ma mère.

Quelquefois, je réussis à regarder derrière moi, haletant, s'il ne me court pas après, mais pour le moment je suis seul.

— MAMAN ! Répété-je, les larmes affluant de plus belle.

— Que se passe-t-il encore, Xander ? Hurle celle-ci à l'autre bout de la maison.

Le coeur battant la chamade, je change de direction, ma vitesse vivement ralentit par mon bras blessé, me prenant l'ensemble de mes quelques forces restantes.

— J'ai mal, chouiné-je, enfin arrivé à la pièce contenant ma figure maternelle.

Ma mère, paniqué, se rapproche de moi aussi rapidement que possible, mais justement pas assez rapidement, car mon corps se retrouve attrapé en arrière par une puissante poigne.

— Ça ne sers à rien de te plaindre à ta mère, p'tit bâtard. Tu méritais ce coup
de marteau, et tu en mérites un nouveau pour ta faiblesse, ricane le visage machiavélique de Élios, mon père.

— Élios, arrête ! Tu vas le tuer ! S'écrit ma mère, entrain d'accourir vers nous.

Malheureusement, je n'ai pas besoin de réfléchir pour savoir la suite. Mon père de sa main droite, repousse ma mère, qui par la force du coup s'étale au sol, impuissante.

— Maman, me débaté-je de nombreuse fois.

Après avoir fait tomber ma mère au sol, cet acte ne suffisant pas à Élios, celui-ci, sans pitié, toujours en me tenant par l'épaule, n'a aucune hésitation à balancer un coup dans le ventre de ma mère, coup qui l'a fait se tordre de douleur violemment, et ne fait que redoubler la puissance de mes pleurs devant une telle vision d'horreur.

Mes larmes entaché par la violence de la douleur de voir ma mère au sol, et de plus s'ajoutant à ca mon bras martyrisé par le coup de marteau précédent provoque une soudaine perte d'équilibre de mon corps, stoppé net par mon père, qui décidé à de nouveau s'en prendre à moi, m'attrape cette fois-ci par le cou. Bloqué contre le mûr, le regard toujours braqué sur ma mère gémissant contre le parquet, mes yeux ne peuvent se détacher d'elle, sauf que à la seconde où mon père remarque que je ne le regarde pas, il tourne avec force ma tête dans sa direction pour que désormais ses yeux soient plantés dans les miens.

— Ça me donne envie de t'arracher les yeux, me souffle-t-il, proche de ceux-ci.

Des gouttes de sueur s'écoulent sur les ridules nerveuse de mon front, et je peux sentir le sang de mon bras qui le longe, jusqu'à tomber du bout de mes doigts vidant peu à peu mon corps de cette substance rougeâtre – matière la plus importante du corps humain pour qu'il reste en vie.

— Mam..an, tenté-je de détourner les yeux pour observer la situation de ma mère.

— Ou bien de te couper la langue, susurre-t-il le long de mon oreille.

— Je peux aussi faire les deux, rigole-t-il hystériquement.

Les yeux de mon père sont nettement dilatés; non pas par la prise de drogues, ni par l'alcool, mais par le plaisir que la violence lui procure. Son front perle semblablement au mien de sueur, les veines de son cou ressortent à chaque léger mouvement de respiration de sa part, et sa pomme d'Adam remonte frénétiquement dans sa gorge. Il m'est arrivée d'apercevoir des fous dans les séries télévisés d'adultes, également dans des reportages, pourtant il est sans doute la pire vision d'un malade mental que je n'ai jamais vu.

Une fois de plus, cette scène se répéte : moi qui arrive devant ma mère en pleurs, mon père qui réussit à m'intercepter et qui la frappe pour l'empêcher de me sauver, et par la suite, il reprend son emprise sur moi, peu satisfait de la violence qu'il a déjà déversé sur moi.

Mon père tente de m'ouvrir la bouche de force, que j'essaye de garder fermer à tout prix, même si je sais que je tiendrais pas longtemps, j'espère recevoir un signe du destin qui me sauvera de cet enfer.

— Ouvre cette bouche, sale gosse, crache mon père. Ou je te jures que tu ne vas pas perdre que ta langue.

Je refuse de la tête, en le tapant de mes bras, inutilement.

— Xander ! Crie Heather à l'entrée de la maison. Xan, tu es où ?

Le trouble compulsif laisse place à l'énervement de mon père, qui me relâche sans un mot, et disparaît en passant par la porte arrière de la maison, sans oublier au passage de me cracher dessus, semblable à un animal.

La petite touffe rousse de Heather apparaît au fond du couloir, je me retrouve rapidement dans un état proche de l'ensorcellement, à la vue de sa chevelure flamboyant courant vers moi, criant mon prénom.

Troublé, et à la fois perturbé, je titube et tombe dans les vapes.

C'est elle mon ange. ”

Une sensation de chaleur se répand de part et d'autre de mon corps, et dans l'incompréhension mon cerveau se reconnecte.

North est entrain de.. m'embrasser ?

Putain de merde.

J'étais tellement encré dans les images de mon passé, que je n'ai pas remarqué son soudain rapprochement avant qu'elle ne prenne mes lèvres d'assaut. Et me voilà, entrain de lui rendre son baiser par le même occasion.

Mon cerveau perds son oxygène, mon coeur explose, mes sens sont en éveil. La douce peau de ses lèvres se glissent contre celle des miennes, d'une lenteur enivrante, pour se détacher aussi rapidement.

— Je suis désolée, je ne sais pas pourquoi--

Je le coupe de façon clair et net, et entreprenant, rapproche son visage pour l'embrasser une nouvelle fois.

● ● ● ● ●

Voilàà!

Le chapitre vous plaît ?

Des idées pour la suite ?

Le rapprochement ?

Vos musiques du moment ?

Plein de bisous !














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