for him. - idy 1

By AlNyGreen

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It's Definitely You - Tome 1 Quand Louis a intégré Columbia, à Manhattan pour suivre son meilleur ami, Nolan... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19 🍋
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22 🍋
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Bonus
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Bonus #11
Chapitre 34 🍋
Chapitre 35
Chapitre 36
Bonus #13
Chapitre 37
Bonus #14
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41 🍋
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Épilogue
merci.
Bonus #21
La suite
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Chapitre 14

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By AlNyGreen

Chapitre 14

                Je me penche en avant, les mains sur les genoux et reprends mon souffle. Je secoue la tête, dépité. L'entraînement du mardi soir vient à peine de se terminer. Notre coach vient de siffler la fin et pourtant, j'ai l'impression de ne pas y avoir participé. J'avais tellement la tête ailleurs que j'ai loupé toutes mes balles, mes passes, mes tirs... Une réelle catastrophe. C'est la première fois que je suis dans cet état et pourtant, je joue au foot depuis plus de douze ans.

« Dashwood ! » me hurle le coach.

                Vu mon jeu, il fallait bien que je m'attende au sermon personnalisé. Je me redresse, vois London passer son pouce sur sa gorge pour me signifier que je vais me faire tuer par le coach. Merci London ! C'est trop aimable de ta part. Comme si je ne l'avais pas compris moi-même. Je lève les yeux et mon majeur au ciel et rejoins l'entraîneur aux pas de course parce qu'il déteste attendre.

« Qu'est-ce qui t'arrive, Dashwood ? »

                Je hausse les épaules. Je ne peux pas lui raconter que malgré le fait que je sois totalement hétéro, je me sens attiré par un mec mais que j'ai couché avec mon plan-cul régulier pensant que le mec en question avait couché avec un autre mec que je ne supporte pas sans savoir pourquoi mais qu'en fait, il ne s'est rien passé entre eux et que... Ok, moi-même, je m'y perds sérieusement et pourtant, je fais partie intégrante de cette histoire.

« J'sais pas où tu étais mais il est assez clair pour tout le monde que tu n'étais pas sur ce terrain, pendant cet entraînement. Tu as été lamentable ! » Déclare-t-il.

                Je ne peux pas répondre quelque chose parce que je sais qu'il a raison. Je n'ai rien foutu sur le terrain. J'ai couru. Ah ça j'ai couru ! Mais dès que le ballon m'arrivait dans les pieds, je le perdais et pas parce qu'un adversaire me le prenait... Non, ça serait trop simple ! Parce que j'ai été une grosse quiche incapable de tirer dans un ballon. C'est la base du Soccer ! La base ! Et c'était encore trop dur pour moi.

« Je ne t'ai pas pris dans cette équipe pour que tu fasses figuration mais pour que tu marques des buts ! Tu sais encore ce que c'est ? »

Instinctivement, je tourne la tête vers l'une des cages de buts.

« Tu me rassures là ! Pendant un court instant, j'ai cru que tu étais devenu amnésique ! »

                Je baisse les yeux pour ne pas voir la déception dans le regard de mon coach. Ce dernier est dur. Réellement. Il ne fait de cadeau à aucun de ses joueurs quand il s'agit de Soccer, de la santé ou des études. Il demande le meilleur. Mais il est juste et c'est ce que j'aime chez lui. Même à cet instant, alors que je me fais crier dessus comme du poisson pourri, je l'apprécie.

« Ce n'est pas parce que tu as toujours été bon pendant les précédents matches que tu as une place à vie dans cette équipe ! »

C'est vrai que depuis la rentrée, on a gagné tous nos matches – en dehors d'un nul contre Brown. Bien sûr, je ne suis pas l'unique responsable de ces victoires mais disons que je me suis toujours donné à fond. Et puis, j'ai quand même marqué la moitié des buts de notre équipe !

« Si ton entraînement de jeudi est aussi merdique que celui d'aujourd'hui, tu pourras te compter parmi les gars du banc des remplaçants, samedi, contre Dartmouth. Est-ce bien clair ? »

                Je déglutis et lui assure tant bien que mal que j'ai bien compris ce qu'il vient de me dire. Il me donne une légère tape sur l'épaule et s'éloigne. Je me passe les mains sur le visage tout en m'empêchant de crier. Je suis à bout. Quand je retire mes mains, je remarque que je suis seul sur le terrain. Tous mes coéquipiers ont déjà tout rangé et sont partis. Je soupire.

                Je devrais en faire autant. Rentrer à la résidence pour pouvoir réviser mon examen du lendemain. Mais je n'en ai aucune envie alors à la place, je me mets à courir au bord du terrain en essayant de me vider l'esprit. Plusieurs minutes plus tard, quand je passe devant les tribunes, je ne peux que remarquer la présence de quelqu'un qui ne devrait pas être ici, affublé d'un chapeau noir. George.

                Je détourne les yeux en me demandant ce qu'il peut bien faire assis là. Nous ne nous sommes pas parlé depuis le samedi précédent où j'ai complètement pété un plomb. J'ai réagi comme un petit-ami jaloux alors que je ne suis ni son petit-ami, ni jaloux. Je ne peux pas l'être. J'ai beaucoup de défauts mais pas celui-ci. La preuve avec mes copines. June peut coucher avec tous les New-Yorkais que je m'en ficherais alors pourquoi l'idée que D.J. pose ses mains sur le corps de George me révulse autant ?

Je n'en sais rien et je ne veux pas savoir. Peut-être que je suis dans une période où ma famille me manque tellement que j'essaie de me raccrocher au premier venu. Que les idées de couples et d'amour de London m'ont trop retourné le cerveau. Que je suis peut-être juste malade, un problème d'hormones ou d'oxygénation du cerveau.

Il faut seulement que je m'éloigne de lui pour que ma santé mentale survive. Je continue de courir comme si je ne l'avais pas vu, regardant droit devant moi. Je me mets à compter à reculons, en partant de cent, juste pour m'occuper l'esprit et surtout ne pas craquer. Je ne dois pas faire demi-tour et le rejoindre. Que pourrais-je lui dire de toute façon ? « Oh c'est cool que tu n'aies jamais couché avec D.J. » ? Ou alors « Je suis désolé que tu n'es pas baisé avec D.J. » ?

Je lève les yeux au ciel et imperceptiblement, je ralentis parce que je sais très bien que lorsque j'aurais fini mon tour, George sera toujours là, assis dans les tribunes, à m'attendre. Je ne pourrais pas l'éviter éternellement, c'est clair. Malgré mon subterfuge, j'arrive bien trop vite à mon goût au niveau des tribunes. Je veux m'arrêter et faire face à cette discussion qu'il semble vouloir que l'on ait mais mon corps est plus fort et je poursuis mon chemin.

Cependant, un truc qu'il va falloir que je comprenne avec George, c'est qu'il n'est pas du genre à abandonner. Loin de là. Au lieu de rester à sa place, il me rejoint quelques secondes plus tard. Il court à côté de moi, alors qu'il est vêtu comme toujours d'un jean, de boots et d'une chemise sous une veste en jean. Pas réellement la tenue pour courir. Puis je remarque enfin, du coin de l'œil qu'il a gardé son chapeau et ça me fait sourire.

« Tu crois que le chapeau était indispensable pour le footing ? » lui demandé-je malgré moi, amusé.

« Et prendre le risque de me le faire piquer ? Jamais de la vie ! »

                Sa voix n'est pas comme d'habitude, son souffle non plus. Ce n'est pas un sportif, aucun doute là-dessus.

« Une fois que l'équipe de Soccer est partie, il n'y a plus personne sur ce terrain. » lui expliqué-je. « Puis je doute que mes coéquipiers voudraient de ton chapeau de toute façon ! »

« Encore tes préjugés, Louis ! Je suis sûr qu'il y en a à qui il plairait ! Toi le premier ! »

                Je lui jette un regard, il a son sourire en coin. Je secoue la tête avant de sentir quelque chose sur cette dernière. Ce con m'a mis son chapeau mais je ne me laisse pas déstabiliser et je continue d'avancer.

« Tu vois, il te va très bien ! »

« Tout me va de toute façon... » soufflé-je.

« Pas faux... »

Je pique un fard et j'ai l'air ridicule de rougir à ses deux petits mots sans importance. J'essaie de me rassurer en me disant que cela ne doit pas beaucoup se voir vu que je cours depuis un moment et que ma tête devait déjà ressembler à une grosse tomate bien mûre sous l'effort.

« Bon j'abandonne ! » me crie-t-il en s'arrêtant.

                Je l'imite et me tourne vers lui. Il semble au bord de l'arrêt cardiaque alors je ne peux m'empêcher de lancer une petite pique :

« L'endurance n'est vraiment pas ton fort ! »

Alors qu'il s'est plié en deux pour reprendre son souffle, il relève le visage et m'assure :

« Ne t'inquiète pas pour mon endurance ! J'ai jamais eu à me plaindre... »

                Ok, si avant je ne comprenais pas les sous-entendus, je crois que là, j'ai très bien compris ce que George voulait réellement dire et bizarrement, ça me plaît. Je me mords la lèvre inférieure et dis tout bas :

« Il n'y a pas que ton avis qui entre en compte, il me semble ! »

                Il semble à la fois étonné et ravi que je lui réponde mais il baisse à nouveau la tête et je ne peux plus voir ses traits quand il me répond :

« Pour le moment, je n'ai jamais... Mis à l'épreuve mon endurance avec d'autres personnes que moi-même ! »

                J'ouvre les yeux en grand de peur d'avoir compris ce qu'il a voulu me dire. Je cherche un sous-entendu mais rien. Tout est clair comme l'eau. George est... Puceau ? Vierge ? Je ne sais pas comment on dit. Ma bouche s'entrouvre pour répondre quelque chose mais rien n'en sort.

« Je ne m'attendais pas à une réaction en particulier quand tu l'apprendrais mais je n'ai jamais imaginé ce silence assourdissant. » déclare-t-il, le visage toujours baissé.

« Tu es... »

« Puceau ? Ouais ! »

                Sur ces mots, il s'assoit sur la pelouse, les bras sur les genoux repliés vers lui.

« J'ai dix-huit ans et je suis puceau ! » répète-t-il.

« Mais avec... »

« Je n'ai jamais couché avec un homme, ni avec une femme ! » précise-t-il comprenant ma question avant que je ne la pose.

                Je m'approche de lui et reste un moment, debout à côté de lui avant de me décider à m'installer. Nous sommes tellement près l'un de l'autre que nos bras se touchent et je devrais peut-être me décaler mais je n'en ai pas envie. Je soupire.

« T'as vraiment dix-huit ans ? »

                Il tourne la tête vers moi, cherchant à savoir si j'ai réellement demandé ça puis il confirme :

« Ouais. Je suis de février 1998. »

                George est puceau ! Et il est de 1998 ! Il est de 1998 ? Il est puceau ? Je bascule la tête en arrière. Les informations ont du mal à entrer.

« Non impossible ! » m'exclamé-je. « Tu es dans la promo de Nolan ! »

« J'ai comme qui dirait... Sauté une classe au lycée. »

« Putain de merde ! »

                Je fixe un point imaginaire devant moi en essayant de bien comprendre mais tout me dépasse. Ce mec est un génie. Il ne faut pas se demander pourquoi il est puceau. Contrairement à moi, il devait suivre assidûment les cours et passer ses weekends à réviser. Quoique, un mec aussi canon que lui et intelligent par-dessus le marché devait être courtisé, non ?

« Quoi ? »

« Hein ? Euh... Rien. »

                Je m'allonge de tout mon long et tout en observant les nuages qui passent dans le ciel, je me mets à réfléchir à tout ça. George n'a jamais eu d'homme dans son lit. Jamais. Il a peut-être eu des petites relations mais il n'a jamais couché avec quelqu'un. Soudain, une bouffée de bonheur m'envahit complètement et je sens ma jalousie disparaître immédiatement.

« Et toi ? » m'interroge-t-il, timidement en s'allongeant à son tour.

« Oh moi... C'est tout le contraire. » Soupiré-je, un peu honteux de devoir avouer ça. « J'ai redoublé une classe à l'école primaire. Pas parce que j'étais con mais... A cause de problèmes familiaux. »

« Et pour... »

« Et pour ce qui est du sexe... Si je ne me trompe pas, j'avais quatorze ans, la première fois. »

« Avec une fille ! » ajoute-t-il.

« Ma première fois avec une fille, oui ! »

                Et là encore, les sous-entendus sont presque palpables mais je ne veux pas continuer dans ce sens. Au lieu de ça, je meurs d'envie d'en savoir plus sur sa relation avec D.J. bien que j'ai peur de ma réaction mais j'ai besoin de savoir. Parce que c'est la seule chose à laquelle j'ai pu penser depuis samedi.

« Je peux... Te poser une question ? »

« Non, je n'ai jamais eu envie de me faire une fille ! Aussi jolie soit-elle. »

« Euh... Hein ? Quoi ? Non, c'était pas ma question ! »

« Ah bon ? Pardon, j'ai l'habitude qu'on me demande ça... »

                Le silence est de retour entre nous et il fait du bien. Je ferme les yeux pour en profiter et surtout trouver le courage de me lancer :

« C'est qui D.J. pour toi ? »

« D.J. est... »

Il a un moment d'hésitation qui me tord l'estomac dans tous les sens.

« C'est le fils d'amis à mes parents. Il a dix ans de plus que moi et... Je l'ai toujours connu. Quand j'ai commencé à... Comprendre que j'aimais les hommes, je me suis tourné vers lui parce que... Tu vois, il est gay aussi donc c'était plus simple pour moi. Il a toujours été là pour moi. Toujours. C'est mon meilleur ami. Il est... Comme un grand frère. »

                Un grand frère qui a des sentiments amoureux pour son petit frère alors parce que vu les regards haineux qu'il me lance dès que je suis à un mètre de George, ça ne fait aucun doute. Mais je n'en fais pas la remarque à George. Si ce dernier n'a pas vu les sentiments de son ami, je n'ai aucune envie qu'il les découvre maintenant.

« Rassuré ? » me lance-t-il en tournant la tête vers moi.

J'aimerais lui répondre sincèrement mais quelque chose m'en empêche. Alors à la place, pour me donner une certaine contenance, je m'essuie le visage avec le bas de mon maillot de foot mais au moment où je le redescends, je sens la main de George se poser doucement sur mon ventre comme pour me laisser le temps d'assimiler ce qu'il fait. Il s'est mis sur le côté, pour pouvoir me regarder. Presque aussitôt, ma respiration s'accélère.

« C'est qui June pour toi ? » se renseigne-t-il, en plongeant son regard dans le mien.

« June... »

                Je déglutis en passant une main plus tremblante que je ne le voudrais, sur le visage.

« C'est... »

« Ta petite-amie ? »

                Je ricane.

« Non, je... Bon... Depuis presque toujours... Putain ! »

                Pourquoi c'est si dur de lui expliquer ? De lui parler ? C'est peut-être à cause de ses doigts que je sens bouger délicatement sur ma peau. C'est peut-être à cause de l'excitation qu'ils font monter en moi. Je ne sais pas mais je n'arrive plus à parler intelligemment. Je souffle à fond et reprends :

« Elle est juste une très bonne amie ! »

                Sa main s'arrête de me caresser et tout mon corps – mon entre-jambe en premier lieu – crie alors à l'injustice. Je dois dire que même mon esprit commençait à trouver ça plus qu'intéressant, cette façon dont il avait de faire courir ses doigts lentement de longs en larges, de frôler le bord de mon short de sport, me donnant des frissons à chaque fois.

« Tu veux dire une amie avec qui tu couches quand tu as besoin de te vider ? »

Sa voix est froide. La dernière fois que je l'ai entendue ainsi, c'était lorsque nous nous sommes pris la tête dans les Hampton. Si j'ai été assez con pour laisser les choses s'envenimer cette fois-là, aujourd'hui, il en est hors de question.

« Je ne dirais pas ça. »

« Mais le résultat est le même, non ? » s'écrie-t-il.

                Il retire cette fois sa main de mon ventre mais je la retiens sans que je n'y réfléchisse.

« Tu veux que je te dise quoi ? Que je suis totalement amoureux d'elle et que c'est la femme de ma vie ? » Je lui lance, nos regards connectés.

                On sait tous les deux que c'est la dernière chose qu'il veut que je lui dise. Parce que j'ai l'impression que si j'avais besoin d'être rassuré par rapport à D.J., George, lui, a besoin d'être rassuré pour June. Et indirectement, en lui disant la vérité, c'est ce que je fais.

« Non... »

« Donc, ouais, je couche avec elle quand j'en ai envie, sans prise de tête et surtout sans qu'aucun sentiment n'entre en jeu. C'est pareil pour elle. »

« Tu en es sûr de ça ? »

                Je hausse les épaules alors que je me rends compte que nos mains se sont liées. Il pose sa tête sur son bras replié et baisse les yeux sur nos mains. Il me semble alors si innocent, si vulnérable que j'ai, à la fois, envie de le prendre dans mes bras pour le réconforter et de lui hurler de ne surtout pas s'attacher à moi parce qu'on va finir, je le sais, par se faire du mal. Mais je n'ai le courage de faire ni l'un ni l'autre.

« Je m'en fous de June. Elle compte pas, elle... » finis-je par lui avouer en serrant sa main dans la mienne, plusieurs minutes plus tard.

___________________
Hey ! Cette fois, mon blabla ne sera pas long...
Juste... Merci, vous êtes les meilleures 💜

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