Il est temps pour moi de mettre un vrai warning, ce chapitre et le prochain contiennent du non-con, en mots très crus un viol. Il est important de comprendre que je ne fais absolument pas l'apologie ou quelconque promotion de cet acte innommable, lisez ces passages avertis. Merci, et bonne lecture tout de même.
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L'horloge sonne discrètement onze heures du soir et Jimin est toujours dans la même position, les yeux grands ouverts dans la pénombre. Sa nervosité paralysante a laissé place à indolente lassitude, mêlée d'une pointe d'agacement. Qu'est-ce qui retient donc Yoongi pour qu'il tarde ainsi ? Il n'aime pas languir ainsi et en a assez de patienter. Il se lève donc et se dirige vers la porte avec la ferme intention d'aller voir ce que l'aîné fabrique. Il est sans s'en rendre compte poussé par son envie intense de voir le pianiste, de le voir près de lui, de se sentir enfin délivré de la solitude.
Les mises en garde de Taehyung lui reviennent brusquement en tête au moment où il arrive de façon étrangement rapide devant la porte de la chambre tant convoitée, suspendant son geste pour frapper contre le panneau de bois. Et si le jeune n'affabulait pas ? Et si Yoongi était réellement dangereux ? Après tout dans ce manoir la vie n'a de belle que l'apparence, lorsque le vernis s'écaille on voit apparaître le monde pourrissant et décadent du péché dans lequel tous sont embourbés, et peut importe la force avec laquelle ils se débattent ils sombrent lentement, avalés par la doucereuse terre du Mal.
Mais il secoue la tête, et ces horribles images sont chassées de son esprit. Il a besoin de croire en Yoongi, en ce seul support dans sa vie sans cohérence. Il veut croire qu'il peut être celui qui le sortira de cet enfer. Alors il frappe trois coups brefs à la porte et pénètre dans la pièce, refermant avec précipitation la porte derrière lui pour empêcher la lourde froideur de la nuit d'entrer en ces lieux.
Figé juste à quelques pas de la porte, il observe avec de grands yeux la chambre, dans les tons noirs et rouges. Il y flotte une odeur étrange, à la fois masculine et sucrée, mais qui ravit les sens de Jimin, son corps crispé par l'angoisse se détendant presque instantanément. Son regard s'arrête alors sur le lit monumental qui trône en plein milieu de la pièce. C'est un lit à baldaquin aux colonnes de métal noir et brillant, d'où sont suspendues des tentures rouges à demi transparentes. Des volutes de métal composent sa tête et s'enroulent ensuite délicatement autour des montants comme une sorte de lierre inanimé. L'ensemble relève plus de l'œuvre d'art que du simple sanctuaire du sommeil lorsque dehors la nuit hurle sa libération.
Son œil remarque alors un détail, pourtant capital : Yoongi est négligemment étendu sur le lit, en pyjama de satin noir qui s'ouvre largement sur son torse opalescent. Il a manifestement attendu que Jimin remarque sa présence pour bouger comme le montre son petit sourire satisfait. Il a eu exactement ce qu'il voulait, amener le jeune homme à venir de lui-même se précipiter à ses côtés. En élargissant son sourire, une lueur amicale dans les yeux il se redresse un peu et fait signe au jeune planté devant la porte de le rejoindre en tapotant le matelas du bout de ses doigts fins. Sans rechigner Jimin s'avance, et vient s'asseoir en face de l'aîné, repliant gracieusement ses jambes sous lui.
« Je t'attendais, Jimin, commence Yoongi d'une voix rauque, laissant délibérément traîner le nom du plus jeune sur sa langue, faisant parcourir un délicieux frisson le long de l'échine de ce dernier.
- Moi aussi je t'attendais, tu ne devais pas dormir avec moi ? Demande timidement la cadet d'une petite voix, perturbé par le regard brillant du plus vieux qui le dévore sans retenue, passant et repassant sur son corps vêtu de ses vêtements pourtant décents.
- On peut le faire ici aussi, répond doucement Yoongi en penchant la tête sur le côté, l'air amusé.
- Bon, eh bien dans ce cas dormons, suggère Jimin en bafouillant puis en se couchant rapidement dans les draps d'un rouge profond, les joues prenant une teinte carmin. Il ne comprend pas bien ce que Yoongi insinue par « on peut le faire ici » car indubitablement ses paroles ont un double-fond qui cache quelque chose de bien plus sombre.
- D'accord, chuchote Yoongi en s'allongeant à son tour, tout près de Jimin, jusqu'à ce que son épaule touche le dos du plus jeune. »
Le silence se fait, les lumières baissant d'elles-mêmes mais contrairement à la chambre du cadet qui se pare de bleu une fois les lumières réduites au minimum l'ambiance ici est toute autre. Une sorte de voile rouge recouvre tout, baignant les lieux d'une atmosphère douce et veloutée, qui apaise le corps et l'esprit. Malgré ses doutes Jimin sent à nouveau ses membres se décrisper, et s'autorise une position bien plus alanguie, profitant du moelleux du matelas.
Il dresse l'oreille quand il entend le froissement des draps et sursaute légèrement lorsque la main aérienne de Yoongi se pose sur ses cheveux, puis laisse un soupir de contentement s'échapper de ses lèvres lorsque le pianiste débute de longs cercles avec ses doigts, massant agréablement son cuir chevelu. Il sent rapidement ses angoisses fondre comme neige au soleil devant ce geste d'affection. Pourquoi aurait-il douté un instant de la sincérité de Yoongi ? Son geste plein de tendresse témoigne de sa bonne foi, sans aucun doute, et l'esprit embrumé Jimin se laisse aller à ses douces caresses.
L'aîné plonge avec douceur sa main dans les cheveux couleur de lune de son cadet et se met à tirer doucement, forçant Jimin à dévoiler son cou pâle. Il lâche un hoquet de surprise lorsque l'aîné appose ses lèvres brûlantes sur sa peau froide, et ne peut empêcher des petits soupirs étouffés de sortir de ses lèvres entrouvertes alors que Yoongi débute de longs baisers mouillés sur sa peau si sensible. Elle brûle, elle brûle si fort, et tout ce qu'il a envie de crier c'est encore.
Consume-moi Min Yoongi.
Ici et là le noiraud donne quelques coups de langue appliqués, une main toujours dans les cheveux argentés du cadet et l'autre s'étant agrippée à sa hanche . Plus les baisers deviennent ardents plus l'aîné se colle au corps tressaillant du plus jeune, et commence à utiliser ses petites dents blanches pour titiller l'épiderme déjà bien trop stimulé de Jimin qui couine, sentant son corps se cambrer involontairement jusqu'à rentrer en contact avec celui de Yoongi.
Mais là il sent quelque chose d'étrangement rigide qui se colle à son arrière-train et entend un grognement bestial vibrer contre sa gorge. Il ne met pas longtemps à comprendre ce qu'il se passe et tente alors de se dégager en ruant sous le coup de la panique qui chasse toute trace de plaisir en un millième de seconde. Mais la poigne du musicien se resserre sur ses cheveux et sur sa taille de façon assez impressionnante et en moins de dix secondes le cadet est immobilisé, perdant d'une lutte dont le vainqueur était déjà annoncé. Haletant, il écoute les battements affolés de son cœur et sent le goût de la panique sur sa langue. Il voit de nouveau le visage inquiet de Taehyung, et doit fermer les yeux pour empêcher ses larmes de couler. Il avait raison.
Il sent le souffle brûlant de son aîné contre son oreille, et toujours l'infâme chose appuyant contre ses fesses. Il n'a vu que trop tard la toile de la perfide araignée, et petite proie gracile il s'est fait piégé, et va se faire dévorer par celui qu'il pensait être son salut.
« Yoongi s'il te plaît arrête, bégaie Jimin, la gorge serrée par les larmes. Une angoisse monstre le possède tout entier, chassant tout plaisir, toute sensation agréable ayant déserté son organisme.
- Tu sens l'effet que tu me fais Jimin ? Susurre Yoongi en prenant soin de frôler le lobe de son cadet de ses lèvres tout en parlant. Si tu savais depuis combien de temps je me retiens, comme je te désire, tu es le Péché fait homme Park Jimin tu le sais ? Mais ce soir, finie l'attente, tu es tout à moi désormais, et je vais te savourer tu peux me croire.
- Yoongi tu ne peux pas, tu ne veux pas faire ça, tente Jimin en hoquetant, sa gorge ne laissant passer qu'un maigre filet d'air.
- Oh que si Jimin, et tu vas me laisser faire, parce que tu en meurs d'envie n'est-ce pas ? Tu veux de la chaleur, tu veux sentir mon regard, mes doigts, ma langue parcourir ton corps sans repos, jusqu'à ce que tu ne sois que masse brûlante et haletante, suppliant qu'on t'achève ? Arrête de te mentir à toi-même. »
Et Jimin se tord, suffocant, car ses mots brûlent au moins autant que ses touchers. De douloureux flashs grillent dans son esprit, et l'espace d'un instant il n'est plus là mais dans un autre endroit, une chambre, simple voire pauvre, la joue rougie par une claque et des pleurs de femme en arrière-plan. Une pression sur sa hanche le fait revenir à la réalité. Yoongi est en train de tirer dessus pour le faire basculer sur le dos et s'installe immédiatement sur les hanches de son cadet.
Et là, Jimin ne peut que contempler la terrifiante beauté du vice personnifié. L'homme qui le surplombe n'est définitivement plus humain, sa peau pâle comme la mort contrastant avec ses lèvres érubescentes à force d'être maltraitées par ses crocs de nacre, monstre précieux, esthétique abomination. Ses mains de pianiste tremblent, serrées sur le tissu de la chemise opaline, et ses yeux, ô portes de l'Enfer, sont entièrement noirs, toute humanité ayant déserté ses orbes flamboyantes. Ce regard de feu scrute, déshabille, contemple sans pudeur, sans gêne.
Paralysé par la terreur Jimin ne bouge plus, prisonnier de ses peurs et de l'emprise que Yoongi a sur lui. Il ne réagit pas lorsque son aîné lui attrape le poignet et en se penchant sur lui, jusqu'à toucher son nez du sien, il rapproche sa main de la tête de lit. Un contact soyeux sur son articulation lui fait prendre conscience que le musicien est en train de l'attacher avec ce maudit ruban noir, source de maux terriblement profonds chez le jeune homme. Ses yeux s'agrandissent, mais comme s'il avait compris que le plus jeune réalisait enfin ce qu'il se passe l'aîné lui agrippe rapidement l'autre poignet et lui fait subir le même sort.
La panique chasse la paralysie, et il tire de toutes ses forces, s'apercevant très vite que c'est inutile, il est complètement immobilisé. Il tente alors d'agiter les jambes mais Yoongi recule un peu pour s'asseoir dessus, les emprisonnant à leur tour. Désormais complètement à la merci de l'autre, Jimin voudrait pouvoir se réveiller, s'extirper de ce cauchemar. Mais il est coincé dans la réalité, la terrifiante et douloureuse réalité.
Ses sanglots remontent le long de sa gorge et le font hoqueter, amenant un sourire satisfait sur le visage de Yoongi, se délectant apparemment de la panique de sa proie. Il paraît presque en contemplation, parcourant sans cesse de son regard de braise le corps offert de Jimin sous lui. Il a tellement attendu, il a tellement refréné ce feu qui brûlait en son sein jusqu'à hurler de douleur dans son oreiller la nuit, l'odeur de son cadet emplissant encore ses narines jusqu'à l'en rendre soul. C'est ainsi, son corps est un appel au vice et le pianiste ne veut plus être assez fort pour y résister. Il va enfin croquer à pleines dents dans la pomme qui le nargue depuis bien trop longtemps.
De ses longs doigts fébriles il déboutonne rapidement la chemise pâle de son dongsaeng, laissant apparaître à ses yeux avides la délectable peau encore vierge de toutes marques. Si pure, pense-t-il en passant pensivement un doigt sur l'épiderme légèrement hâlé qui se tend immédiatement sous son toucher. La beauté du jeune aux cheveux argentés concurrence vraiment celle de ces dieux grecs, et ainsi prisonnier, les yeux pleins de larmes et de panique, sa poitrine se soulevant rapidement au rythme des soubresauts de son cœur aux abois, il est à rendre fou.
Doucement, presque tendrement, Yoongi se penche et vient poser une première fois ses lèvres sur la peau de Jimin, juste à l'emplacement de son cœur dont il sent les pulsations affolées sur ses croissants de chair. Il se contente de l'effleurer, puis sort sa langue pour tracer un chemin fantaisiste qui remonte, doucement d'abord puis de plus en plus rapidement vers le cou exposé du plus jeune. Il constate avec plaisir que le cadet a arrêté de se débattre, et en profite pour goûter enfin entièrement sa peau d'albâtre. Il a la saveur qu'il imaginait, en au moins mille fois mieux.
Un délicieux goût de pomme, de vice et de décadence.
Il pousse plus loin son exploration, embrassant chaque centimètre carré de la peau sensible des épaules, du cou et de la mâchoire de Jimin. Puis le plus jeune laisse échapper un minuscule gémissement, guère plus qu'un soupir sonore et l'aîné perd toute mesure. Il plante d'un seul coup ses dents dans la chair, sentant le liquide vital se répandre sur sa langue. Même son sang a un goût délicieux. Le cadet hurle et recommence à se débattre, alors pour le faire taire il lui enfonce un doigt dans la bouche. Quelle délicieuse sensation, sentir sa cavité humide autour de son index, sa langue si appétissante et ses dents qui essaient de le mordre, fort.
Mais il ne sent pas la douleur, à vrai dire cette morsure attise encore plus son désir. Il se décide à laisser cette bouche pulpeuse et si convoitable de côté et recommence à attaquer la peau, souillant de marques rougeâtres dont certaines commencent déjà à devenir violacées le candide épiderme offert à lui. Et Jimin a beau se débattre, hurler contre la paume de sa main qu'il a plaqué sur sa bouche pour étouffer ses cris, personne ne viendra le déranger dans l'accomplissement de son dessein.
Et le pire c'est que son corps ne suit aucunement les pensées horrifiées de son esprit. Ses bras ont arrêté de tirer sur les liens, laissant ses fins poignets marqués de traces sombres sur sa peau opaline, eux aussi. Le vice court sur sa peau, y appose sa marque au fer incandescent et souille de façon visible son corps lisse et pur. Les larmes dégoulinent toujours, malgré le pouce de Yoongi qui passe à intervalles réguliers pour essuyer presque tendrement les traînées brillantes sur les joues de Jimin.
Et puis les attaques sur la partie supérieure de son corps cessent, aussi brusquement qu'elles ont débuté. Le musicien se relève, léchant avec gourmandises ses lèvres légèrement plus rouges qu'à son habitude, et se rassoit sur les cuisses musclées du plus jeune, laissant une de ses mains traîner vers son bas-ventre qui se tend, faisant doucement bouger les muscles dessinés sous la peau. Il contemple, encore plus fou de désir, la vision de rêve qui s'offre en dessous de lui. Jimin, les bras tendus sur le côté en une grotesque parodie christique, les cheveux en bataille, ses lèvres encore inviolées légèrement entrouvertes sur ses dents blanches et régulières, ses yeux sombres amplis de la terreur la plus jouissive, et surtout ces infâmes marques partout, partout, partout. Quel beau tableau.
Mais ce n'est que le début, guère plus qu'un amuse-bouche. Et Yoongi sait ce qu'il veut faire ensuite. Alors il se penche de nouveau, posant cette fois l'entièreté de sa main sur le ventre plat de Jimin pour se stabiliser, et vient placer sa bouche juste à côté de l'oreille du plus petit, appréciant les frissons qu'il provoque juste par son souffle brûlant sur les méandres de cartilage rosé. Il ne résiste pas à prendre l'espace d'un instant le lobe entre ses dents, sentant avec délectation l'effet immédiat sur le plus jeune, son rythme cardiaque accélérant encore la cadence.
« J'espère que tu te plais dans mon monde Jimin, chuchote-t-il en laissant volontairement traîner sur sa langue le prénom de sa gourmandise, de sa tentation personnelle. Et ce n'est pas fini, je veux te rendre fou, Jimin, aussi détraqué que ma pauvre existence. Prépare-toi à sombrer corps et âme dans mon péché. »
Et sur ces paroles, qui gèlent d'un seul coup le sang du plus jeune dans ses veines palpitantes il se relève entièrement, se redressant debout sur le matelas avant de porter prestement les mains à sa hanche, comme si quelque chose l'avait brûlé. Son visage d'ange qui s'était crispé sous cette soudaine douleur se détend tout aussi vite, un sourire malsain le décorant lorsqu'il comprend ce que c'est. D'un geste vif il retire son pantalon, exposant sa nudité sans pudeur devant Jimin qui rougit et ferme les yeux, refusant de voir l'homme en lequel il avait eu le plus confiance dans cette position.
C'est ça qui brûle sa poitrine, la flamme amère de la trahison. Oui, il a désiré plus que tout voir Yoongi ainsi, mais pas comme ça, pas alors qu'il y est forcé et privé de tout libre arbitre. Lui aurait voulu une tendre exploration de corps en ébullition, des tendres vœux et des promesses sans fondement échangés entre deux soupirs, une fusion de deux êtres trop heureux de se compléter pour réfléchir aux raisons de leur attirance. Est-ce que deux aimants pensent avant de se rejoindre ?
Un poids soudain sur sa poitrine le sort de ses sombres pensées. Il sent la longueur de Yoongi reposer sur sa poitrine, lui donnant envie de vomir. Ce dernier lui ordonne d'une voix douce d'ouvrir les yeux et devant le manque de réaction de Jimin il lui attrape durement la mâchoire et serre jusqu'à entendre un gémissement de douleur de la part du plus jeune qui redoute plus que tout la vision qui s'offrirait à lui s'il ouvre les paupières, mais sous la pression douloureuse que l'aîné exerce sur ses mandibules qui paraît prêt à lui briser le crâne s'il refuse, il laisse de nouveau apparaître ses orbes sombres et humides.
Il a juste le temps d'ouvrir les yeux avant de sentir quelque chose de chaud et d'imposant se presser contre ses lèvres. Paniqué il essaie de reculer sa tête mais Yoongi le rattrape par les cheveux et s'avance encore un peu plus, à genoux de chaque côté des épaules du plus jeune. Ce dernier secoue la tête, les lèvres obstinément closes, des bruits étouffés de terreur provenant de sa gorge palpitante. Il ne peut pas faire ça, c'est si profondément sale, si dérangeant.
Voyant que sa proie n'est pas décidée à ouvrir sa jolie petite bouche Yoongi, gardant une main fermement agrippée à la chevelure de ce dernier aventure l'autre derrière lui, à la recherche de quelque chose. Enfin il se souvient où est-ce qu'il a remarqué ce bleu sur une des côtes datant de sa chute d'il y a quelques jours, quelque peu affadi mais encore à tous les coups sensible. D'un mouvement sec il appuie dessus à trois doigts et lorsque le plus jeune, incapable de contenir son cri, ouvre sa bouche il y engouffre son membre avec un soupir lascif, sentant enfin cette délicieuse cavité autour de lui comme il en a rêvé tant de fois entre ses draps. Mais il sait que Jimin risque de vouloir tenter des choses stupides.
Alors il garde les doigts sur le bleu, le caressant légèrement et déclare d'un ton tranquille que s'il lui venait l'idée d'utiliser ses dents ce serait lui qui s'en mordrait les doigts.
« Bon garçon, chuchote-t-il lorsque le garçon aux cheveux argentés hoche légèrement la tête, la terreur se ressentant dans ses traits tirés et brouillés. Je saurais te récompenser crois-moi je vais t'emmener avec moi au septième sous-sol puisque le ciel nous est interdit, mon ange déchu. »
Et sans plus de cérémonie il commence à bouger les hanches, d'abord doucement puis de plus en plus vite, de plus en plus profondément, de plus en plus douloureusement pour Jimin dont les haut-le-cœur le secouent tout entier lorsque la chose chaude et palpitante percute sa luette et qui a de plus en plus de mal à respirer. Mais malgré sa vue troublée par les larmes qui coulent sans discontinuer il a encore une vue pleine sur la peau pâle et sans défaut de son aîné. Ses hanches étroites l'auraient fait mourir d'envie s'il ne s'était pas retrouvé forcé à l'observer ainsi.
Quelque chose attire soudain son attention, et il se concentre immédiatement dessus, tentant d'occulter les grognements de plaisir de la bête au dessus de lui. Il voit petit à petit des caractères sombres apparaître sur la peau fine de Yoongi, et il comprend bien vite ce que c'est. Il s'y attendait mais le voir ainsi devant ses yeux, dansant en lettres noires, ne rend le cauchemar que plus réel encore.
LUXURIA
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Bonsoir à tous ! Chapitre très particulier non seulement par son contenu (j'ai été prévoyante j'ai mis un warning) mais également parce qu'il se finit très abruptement n'est-ce pas ?
Eh bien j'ai le plaisir de vous annoncer qu'en réalité ce n'est que la première partie d'un très grand chapitre, et la deuxième partie que j'ai tout de même appelé chapitre 20 va sortir juste après celle-ci ! Deux chapitres pour le prix d'un ce n'est pas beau tout ça ?
Bon sinon que pensez-vous de cette première partie ? Vous vous y attendiez ? Avez-vous envie de me tuer (please je suis trop jeune pour mourir, attendez au moins de lire l'autre partie)
bref assez de blabla je vous retrouve pour le chapitre 20 très vite !
Bisous mes canetons,
Alex.