La vie d'un calice de kelokelo

By Bella54190

627K 24.4K 2.8K

Harry calice d'un Rogue vampire ? Vous n'y croyez pas ? Et pourtant ... Comme c'est marqué cette fanfiction n... More

Chapitre 2: Découverte
Chapitre 3: Revelatore Amore
Chapitre 4: Proposition inattendue
Chapitre 5: Calice
Chapitre 6: Intimité
Chapitre 7: Passion
Chapitre 8: Ombrage: Le retour
Chapitre 9: Ombrage: la sortie
Chapitre 10: 31 juillet
Chapitre 11: Shiskaa
Chapitre 12 : Sven et Mark
Chapitre 13 : Soumis ou combatif ?
Chapitre 14 : Les disours au Ministère
Chapitre 15 : Je pars ou je reste ?
Chapitre 16 : Accepter ses actes
Chapitre 17 : M. Frinugand et Shiskaa
Chapitre 18 : Réception au manoir
Chapitre 19 : Ah ? Il faut aussi y dormir ?
Chapitre 20 : Qui est dominant ?
Chapitre 21 : Première Dispute
Chapitre 22 : L'autre calice
Chapitre 23 : Nouvelle école
Chapitre 24 : Retenue
Chapitre 25 : Défense avancée
Chapitre 26 : Quidditch et animagus
Chapitre 27 : Soumission
Chapitre 28 : Pourquoi moi ?
Chapitre 29 : Angoisse
Chapitre 30 : Délivrance
Chapitre 31 : La face cachée d'Ombrage
Chapitre 32 : Déception
Chapitre 33 : Où la passion dépasse la peur
Chapitre 34 : La fin de l'année scolaire
Chapitre 35 : Quel bel anniversaire
Chapitre 36 : Aurors
Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 37 : La carrière commence
Chapitre 38 : Carolina
Chapitre 39 : Mariage
Chapitre 40 : Parrain Harry
Chapitre 41 :Magia videatur
Épilogue

Chapitre 1: La chute

31.3K 862 105
By Bella54190


En cette fin de sixième année, Harry était soulagé de voir les grandes vacances arriver. Il lui semblait qu'il avait passé plus de temps à l'infirmerie que dans son dortoir. Bien entendu ce n'était qu'une impression, mais tous les quinze jours ou trois semaines, Voldemort lui faisait participer, bien contre son gré, à ses distractions favorites, à savoir tortures assassinats et autres distractions du même genre. Il avait à chaque fois trouvé une aide précieuse dans l'amitié de Ron et Hermione. Ce dernier l'emmenait toujours à l'infirmerie comme il en avait reçu l'ordre de sa mère, et cet ordre était assorti de telles menaces que Ron avait plié, sans tenir compte des protestations d'Harry. Invariablement, Dumbledore arrivait alors dans les cinq minutes qui suivaient pour le faire parler. Après beaucoup de réticences, Harry avait fini par admettre que de parler de toutes les atrocités qu'il voyait commises par Voldemort, et qu'il avait l'impression de commettre lui-même, lui faisait du bien. Mme Pomfresh le gardait alors à l'infirmerie pour le reste de la nuit avant qu'il ne reprenne ses cours normalement dès le matin.

Un événement inhabituel survint l'une de ces chaudes nuits de juin. D'ailleurs, plutôt qu'un événement, cela devait plutôt se révéler l'événement primordial de sa vie lorsqu'il se retournerait pour revoir l'ensemble de celle-ci. Au milieu de la nuit, il entendit des chuchotements, suivis de rires dans l'infirmerie. Un rire grave tel qu'il n'en avait jamais entendu. Rire chaud qui le remua au fond de lui-même. Il se leva sans bruit pour savoir qui était le propriétaire de ce rire. Il resta immobile lorsqu'il le vit. Torse nu devant l'infirmière qui visiblement le soignait, il reconnut avec peine son professeur tant haï. Il avait l'air de plaisanter avec Mme Pomfresh qui riait de bon cœur.

Harry sentit son cœur s'arrêter de battre devant ce dos musclé que la lune lui dévoilait. Mais des dos musclés, il connaissait avec ses coéquipiers de Quidditch ! Ron le premier d'ailleurs. Mais c'était celui-là qui le marqua. Il profita du spectacle quelques secondes avant que le professeur ne se retourne d'un geste brusque. Harry garda de ce jour l'image de son professeur souriant. Son visage en était transformé, la séduction était inscrite sur chacun de ses traits. Une seconde plus tard, le visage dur, austère et figé avait à nouveau fait son apparition. Et Harry perdit à nouveau vingt points ce soir-là à l'infirmerie. Pour être sorti de son lit sans l'autorisation de l'infirmière.

Pendant cette année scolaire et suite à la mort de son parrain l'année précédente, il s'était beaucoup rapproché de Remus Lupin. Ils s'écrivaient régulièrement et il fut surpris de le voir qui l'attendait à la sortie du Poudlard Express, côté moldu. Il se renfrogna aussitôt en voyant également les Dursley qui l'attendaient. Il commença tout de même par se diriger vers Remus :

- Harry ! Fit celui-ci joyeux. Comment vas-tu ?

- L'année a été dure, soupira celui-ci en retour. Il faut vraiment que je ...

- Oui, il faut vraiment que tu ailles avec ton oncle et ta tante. Dès ton anniversaire, en revanche, tu pourras partir au Terrier. Cependant, cette année, Harry, tu as des devoirs de vacances un peu plus poussés. L'ordre réunit les livres dont tu as besoin, et tu les recevras d'ici quelques jours. J'ai mis au point quelques petites choses avec les Dursley. Tu pourras, et devras, entre autres, non seulement conserver ta baguette sur toi quoiqu'il arrive, mais aussi t'exercer aux différents sorts. Des membres de l'Ordre passeront également pour t'apprendre le transplanage afin que tu passes ton permis dès que possible après ton anniversaire.

- Si je pouvais en éviter certains, grommela Harry.

- J'imagine très bien lesquels, répondit Remus avec un sourire, ou plutôt lequel. Mais c'est Dumbledore qui choisira au fur et à mesure.

C'est ainsi que le mois jusqu'à son anniversaire se passa sans véritables encombres. Les Dursley le laissaient en paix pour sa plus grande satisfaction. Et remus semblait avoir été suffisamment persuasif pour qu'il soit, non seulement exempté de corvées, mais aussi nourri correctement, sans régime à suivre. Bien entendu, Voldemort le tortura mentalement encore deux fois, mais il évita, à son plus grand soulagement, de revoir Rogue pendant ce laps de temps. Du moins physiquement, car pour ce qui était de ses rêves ... Pourquoi donc ce rire chaud le poursuivait, l'apaisait même ? Pourquoi donc imaginait-il ce visage souriant penché sur lui ? Pour lui ?

Harry sortait de ces rêves à la fois serein et exaspéré : ah non, alors ! Il n'allait pas se mettre à ... fantasmer, car il n'y avait pas d'autres termes, sur cet immonde bâtard qui lui pourrissait sa scolarité depuis six ans, non ? D'abord, c'était son innommable professeur de potions et ensuite, jusqu'à preuve du contraire c'était un homme et lui, Harry, n'était absolument pas gay ! C'est clair, non ? Limpide, vu de son esprit, même ! Mmm sauf que son corps, lui, semblait être d'un autre avis.

Le jour de son anniversaire, Remus vint le chercher pour passer la fin de l'été au Terrier. Il étonna Hermione et encore plus Ron par son sérieux. Pour une fois, ses devoirs de vacances étaient déjà finis. Et bien faits, avait même dit Hermione sur un ton incrédule après les avoir lus. Harry les étonna également par son apprentissage de nouveaux sorts dans les livres confiés par l'Ordre.

Il passa donc la fin de l'été sans autres encombres que les cauchemars dus à Voldemort. Il passa également son examen de transplanage facilement grâce à l'aide apportée par les membres de l'Ordre. Il continua à apprendre de nouveaux sorts dont il s'aperçu qu'ils n'étaient même pas dans les manuels pour les aspics et dont même Hermione n'avait pas entendu parler. Seuls ses rêves incongrus avec son professeur de potions le mettaient de plus en plus hors de lui. D'autant que son corps réagissait vigoureusement, le laissant bien souvent haletant et frustré à son réveil.

Le jour de la rentrée fut l'un des plus noirs pour lui. Il ne put s'empêcher de scruter la table des professeurs jusqu'à trouver ce regard si sarcastique et cette moue dédaigneuse qui témoignait de tout son ennui à être là. Et il sentit qu'il était vraiment dans les ennuis jusqu'au cou lorsqu'il sentit deux réactions distinctes de son corps : un raté magistral de son cœur qui se mit juste après à battre la chamade, et ce qu'il ne put que nommer une brutale bouffée de désir qui lui traversa les reins.

Non, non et non, s'admonesta-t-il. Tu es hétéro. Tu n'es pas attiré par les hommes. Tu hais le professeur Rogue. Tu l'exècres. Il va encore te pourrir la vie pendant une année en cours et après tu ne le reverras plus jamais de ta vie, sauf extrême et très malheureux hasard.

Il n'eut pas conscience les jours et les semaines suivantes des regards appuyés de ses professeurs lorsqu'il pratiquait sa magie. Tout ce qu'il retint de ces semaines fut l'avalanche de travail qui submergeait les septième années. Et les différentes humiliations subies dans les cours de potions. Et malheureusement ses cauchemars d'un côté et ses rêves érotiques de l'autre. Qui ne faiblissaient ni les uns, ni les autres.

A Noël, Harry n'en pouvait plus. Il resta à Poudlard dans l'espoir de pouvoir dormir enfin un peu. Ron et Hermione restèrent avec lui. Harry ne leur avait rien dit sur ses rêves érotiques, car il ne pouvait concevoir de s'humilier en énonçant à haute voix le nom de celui qu'il voyait en rêve bien trop souvent à son goût. Mais il ne pouvait empêcher Hermione de le scruter intensément, comme si elle savait qu'il lui cachait précisément quelque chose.

Ces vacances lui firent du bien, mais le rythme reprit de plus belle au début de l'année. La seule chance qu'il entrevoyait était qu'il apprenait vite les nouveaux sorts. Très vite, même. Aussi vite qu'Hermione, maintenant.

Un soir de février, Dumbledore demanda à le voir. Il fut surpris lorsque le directeur lui demanda simplement :

- Harry, je suis heureux de te voir en dehors de l'infirmerie, cette fois.

- Moi aussi, professeur, répondit Harry.

- Alors Harry, reprit Dumbledore en le scrutant, n'aurais-tu rien de particulier que tu puisses vouloir me dire ?

Harry se crut revenu cinq ans en arrière. L'année de la chambre des secrets. Au moment où il avait découvert grâce à Hermione et Ron qu'il était fourchelangue, et qu'il ne voulait pas le dire à Dumbledore. Sauf que là ... Mis à part avouer ses rêves intimes, il n'avait franchement rien à avouer ! Et ces derniers, il était rigoureusement hors de question qu'il les avoue.

- Non, professeur, répondit-il après quelques secondes.

- Très bien Harry, tu peux t'en aller, alors. Mais n'oublie pas que ma porte est grande ouverte pour toi. Si tu as besoin de parler.

- Merci professeur, dit simplement Harry.

Il fut surpris d'entendre le professeur Dumbledore soupirer alors qu'il tournait les talons. Et il aurait été encore plus surpris de constater la véhémence de ce même professeur quelques secondes plus tard qui cracha en direction du choixpeau :

- Mais qui cela peut-il bien être, par la barbe de Merlin !

Néanmoins, le tourbillon des études reprit rapidement ses droits, jusqu'à ce soir de fin avril.

Voldemort attaqua Poudlard avec ses mangemorts au moment du dîner. Presque sans surprise, Harry se retrouvera au centre de la bataille avec Ron et Hermione comme beaucoup de septièmes années. Sans beaucoup plus de surprise, son professeur de potions n'était pas loin non plus. Dès le début de la bataille, ils eurent la preuve qu'il avait toujours été de leur côté, malgré leurs doutes. Leur professeur combattit les mangemorts avec férocité, se jouant de leurs sorts. Il finit par cracher en direction d'Harry :

- Potter ! C'est ce soir qu'il va falloir que vous arriviez à aligner plus de deux sorts de suite ! Au travail !

Harry était pourtant persuadé de voir certains maléfices atteindre son professeur, mais celui-ci ne faiblissait pas. Il ressentit une vague d'horreur lorsqu'il le vit atteint par un rayon vert. Son professeur trébucha, tomba par terre. Harry sentit son cœur exploser, celui dont il combattait l'attirance depuis de longs mois avait été atteint de l'impardonnable dont on ne revient pas. Sa magie sembla un temps lui échapper. Il hurla comme jamais et les sorts commencèrent à sortir en rafale de sa baguette. Uniquement des sorts de mort. Il ne vit même pas les expressions inquiètes de Ron et Hermione.

Quelques minutes après, il se retrouva enfin devant Voldemort. Il n'avait pas vraiment conscience de son état pitoyable à cet instant. Blessé en plusieurs endroits, certaines parties de son corps étaient brûlées, il n'aurait pas dû arriver à tenir sur ses jambes. Mais quelque chose le faisait tenir debout. Il avait un devoir à accomplir, ensuite il pourrait le rejoindre dans la mort.

Il voulait combattre Voldemort seul. Il ne voulait pas avoir ses mangemorts en plus sur le dos. Il vit soudain un dôme se mettre en place, l'entourant avec le mage noir. Dôme doré similaire à celui qui s'était formé lorsqu'il s'était retrouvé pour la première fois face à lui. Pour la première fois, il eut soudain conscience que Voldemort flanchait l'espace d'un instant. Ils étaient isolés, face à face. Harry voyait les sorts s'écraser sur l'extérieur du dôme, mais il ne quittait pas Voldemort des yeux.

- Potter ! Tu oserais me défier en duel ?

- J'ose, répliqua Harry entre ses dents. Ici, et maintenant, je te jure que tu vas me payer tout ces morts, Voldemort !

- Toutes ces personnes que tu as ... aimées ? Railla Voldemort. Tu es toujours aussi faible, Potter ! L'amour est une faiblesse !

- L'amour m'a permis de rester en vie une fois, rétorqua Harry en serrant fortement sa baguette entre ses doigts.

- Mais cette protection est terminée, puisqu'elle coule dans mes veines, railla à nouveau Voldemort avec un petit rictus sarcastique.

Il commença à cet instant à attaquer brutalement Harry. L'endoloris.

Harry avait le corps en feu. Dans le brouillard de la douleur, sa première pensée fut de conserver sa baguette dans sa main. La seconde, plus incongrue, fut qu'il plaignait sincèrement son professeur de potions, car il avait dû encaisser ce sort plus souvent qu'à son tour comme tous les mangemorts. Ce brutal rappel aviva encore sa peine. Qui se commua en rage et qui arriva à lui faire articuler « Protego ». Il ne se préoccupa pas de la surprise de Voldemort à sa résistance à la douleur. Il hurla :

- Pour mon amour. Avada Kedavra.

Droit dans le mille. Puissant, rapide, l'éclair vert frappa avec précision le mage noir.

Curieusement, le rayon vert continuait à sortir de la baguette d'Harry après avoir frappé le mage noir.

Harry devait serrer les dents pour maintenir ce sort. Cette pourriture ne pouvait pas faire comme les autres, non ! Cela aurait été bien trop simple ! Pourquoi est-ce qu'un Avada Kedavra normal ne pouvait le tuer une bonne fois pour toute ? Il tenta d'oublier la douleur qui pulsait dans chacune des fibres de son être pour tenir ce rayon. Enfin, il vit les genoux du mage noir fléchir alors qu'il raffermissait une nouvelle fois sa volonté.

Il devait tenir.

Enfin, Voldemort hurla et s'effondra pour de bon sur le sol.

Enfin le rayon vert sembla quitter la baguette d'Harry pour achever sa course dans le corps qui était au sol.

Harry le lança à nouveau. Pour être sûr. Mais le mage ne bougeait plus. Harry ferma doucement les yeux.

Il l'avait fait.

Il pouvait mourir en paix.

Il sentait la vie s'écouler de ses veines et ne se préoccupait pas. Si jamais il existait une vie après la mort, peut-être le destin serait-il assez clément avec lui pour lui accorder un meilleur au-delà avec son redoutable professeur de potions ? Et très aimé Severus Rogue ?

Cette fanfiction contient 42 chapitres, elle ne m'appartient pas, j'ai pas envie qu'on me dise que je l'ai volé ! J'espère que le premier chapitre vous a plus. Si oui laissé moi un petit vote et un commentaire.

Continue Reading

You'll Also Like

4.8K 374 19
Derek Hale ne pensait pas qu'un jour sa vie partirait littéralement en fumée, consumée dans les flammes de l'enfer qui avaient emportées avec elles s...
156K 5.2K 54
« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois. » Charles...
171K 10.6K 33
Après la guerre,Severus à échappé de peu à la mort. Désormais son histoire n'est plus un secret,au grand désespoir du maître des potion. Évidement,l...
16.8K 1.3K 20
Drago ne s'attendait pas à être attaqué dans un parc par un homme aux yeux rouges... Et il s'attendait encore moins à être sauvé par un immense loup...