Même si tu ne m'aimes pas [Te...

By AgathaRiva

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An 2124, depuis maintenant plus d'un siècle, dans un monde où les êtres surnaturels gouvernent et vivent libr... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Tome 2

Chapitre 28

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By AgathaRiva

J'ai longuement réfléchi à ce sujet, après tout, même si on séparait nos voies après qu'il devienne roi, ça ne voulait pas dire qu'on était obligé de ne plus jamais se voir. Pourtant tout ce que je voulais, c'était que ça se termine, de fermer une bonne fois pour toute ce chapitre de ma vie et d'en commencer une nouvelle.

C'était peut-être de la lâcheté, ou peut-être tout simplement mon instinct de survie, je n'en ai aucune idée mais ce que je savais, c'est que je reviendrais pas sur ma décision.

J'inspire profondément et me saisit d'un sac que j'avais trouvé la veille en nettoyant la maison et y plonge quasiment tous les livres de sorcellerie que j'y trouve. Un être surnaturel lambda, tel que Giovanni, ne verrait que des livres pour enfant en regardant la première de couverture mais pas des sorciers.

Je me saisis aussi de ce livre sur lequel je m'arrache les cheveux en essayant de le déchiffrer, déterminer à savoir ce qu'il contient. J'avais aussi trouvé une arme, dans la chambre à coucher, un neuf millimètre toujours chargé. Je me suis demandée à quoi ça pouvait bien leur servir mais j'ai pas vraiment cherché à comprendre. Je le dépose aussi dans le sac, il pourrait m'être utile en cas de danger.

Je passe un dernier coup d'œil pour voir si j'ai bien tout pris et prend une ou deux photos des parents de Stan pour qu'il puisse les avoir près de lui-même au château.

Je ferme la porte et me mets en route, dans la même direction qu'ils ont prise. Pendant un court instant, l'idée de courir et de m'enfuir me traverse l'esprit, je suis tentée d'écouter la voix de ma raison qui me hurle ceci depuis le premier jour, mais je me ravise et continue mon chemin. Si il n'y avait que moi pourquoi pas, mais à l'heure actuelle j'étais responsable de plusieurs personnes à commencer par Prexton et Stanislaw.

J'ai toujours essayé d'être seule, car avoir un allié, s'occuper d'une autre personne que soi-même, c'est comme une épée à double tranchant. Ça peut t'avantager ou te mener à ta perte.

Alors que je me dis que je me suis perdue, je remarque deux silhouettes au loin, une petite et une grande, avançant à deux à l'heure.

Je ressens quelque chose pour lui, c'est indéniable, mais est-ce que ça compte ? Est-ce que ça va changer le cours de l'avenir si je le lui dis ? Est-ce qu'il existe vraiment une solution pour nous deux ? Une solution encore invisible, intouchable, perdue dans le désespoir.

Je m'approche doucement, voyant qu'il était en pleine conversation. Je m'entraîne à faire un faux sourire crédible, qui a l'air sincère, car je savais qu'à présent mon rôle était de faire comme si tout allait bien, comme si chaque jour n'était pas le dernier passé en sa présence, comme si rien n'allait s'arrêter.

Il y a quoi entre toi et Lizy ?

Giovanni hausse le sourcil à l'entente de cette question, ou plutôt de la fin de la phrase. Stan m'avait demandé s'il pouvait me donner un diminutif et j'ai accepté ne voyant pas d'inconvénient. Le truc, c'est que je me rappelle très bien de cette première nuit dans sa chambre où je lui ai strictement interdit de m'appeler par un autre nom qu'Elizabeth. Et je mettrais ma main à couper qu'il est en train de se remémorer ce moment, lui aussi.

On est que de simple ami, pourquoi ? Répond-t-il après avoir racler la gorge, comme pour se débarrasser d'une pensée déplaisante.

J'ai sept ans, dit le louveteau comme si ça voulait tout dire. Je ne suis pas stupide.

Stan s'arrête et lève la tête pour croiser le regard de l'alpha. Il faisait quasiment trois fois sa taille et pourtant il ne cille pas un instant en prononçant cette courte phrase avec sa petite voix d'enfant, pourtant lourde de conséquences :

Ne lui fait pas de mal, alpha. Sinon...

Plus qu'une phrase. Un avertissement. Je souris en me rappelant qu'à son âge j'étais exactement comme lui. Il ne termine pas sa phrase, sachant parfaitement qu'il avait compris le message. Comme si ce qu'il venait de faire était normal, il contourne Giovanni et continue sa route, les mains dans les poches. L'intéressé contracte sa mâchoire et baisse la tête, poings serrés.

T'inquiète pas, murmure-t-il à voix basse, t'es pas le premier à me le dire.

Stan ne se retourne pas, il n'avait pas attendu, mais moi si et je savais exactement qui parmi les bêtas auraient pu le dire. Shirel. Je souris en me disant que cette fille est vraiment cinglée. Quand j'y pense, je crois qu'elle est mon coup de cœur de cette expérience. Si je devais rester en contact avec une seule personne après tout ce qui va venir, ce sera elle.

Je recule de quelques pas de ma cachette et m'avance vers Giovanni comme si je venais de les rattraper. A l'instant où il me voit, il affiche un sourire, pas très convaincant et laissant percevoir une pointe de tristesse. Savoir que c'était moi qui le mettait dans cet état, me fait aussi souffrir.

Je me suis perdue en chemin, je ne pensais pas que vous seriez si rapide, mente-je en m'efforçant de paraître essoufflé.

Je ne sais pas si j'arrive à être crédible mais il ne fait que hocher la tête. Il s'efface pour me laisser passer et c'est ainsi qu'on marche jusqu'à ce qu'on arrive en bordure de la ville, avec lui à deux pas derrière moi, sans décrocher un mot.

Il nous demande de rester ici, et disparaît durant quelques minutes, avant de revenir avec une longue cape d'occasion.

On est jamais sûr, mieux vaut que personne ne te voit.

Je la prends et la mets. Il avait raison, il ne fallait pas prendre de risque. On décide qu'il était préférable qu'on prenne de l'avance avec Stan, et qu'il reste à l'arrière, pour que tout le monde s'intéresse à lui et ne fasse pas attention à nous.

C'est ainsi que je m'aventure pour la première fois sur la place publique, actuellement bondée de personne à cause du marché qui s'y tenait. Je suis étonnée puis légèrement émerveillée par la structure des bâtiments et l'ambiance présente ici. Ce n'est pas comme au Capitole où personne ne regarde personne et où règne cette air de dédain de l'autre et de supériorité. Tout le monde se salue, se demande des nouvelles, propose de l'aide à ceux qui en ont besoin. J'y retrouve cette ambiance qui régnait à Javarya. Pas la même, mais quasiment. Je sens une main se poser sur mon épaule et je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est Giovanni.

Ça va ? Demande-t-il tête baissée pour ne pas se faire reconnaître, une pointe d'inquiétude dans sa voix. Qu'est-ce qui se passe ?

- Ouais, dis-je en levant les yeux au ciel, pour empêcher les émotions de m'envahir. Rien que des vieux souvenirs.

Il m'interroge du regard mais je lui dis de laisser tomber. Soudain, quelqu'un au loin, le pointe du doigts et crie son nom. Tout le monde se retourne instantanément dans notre direction et je ne me fais pas prier pour m'éloigner loin de lui alors que toutes les personnes présentes dans l'allée courent vers lui. Il s'apprête à les accueillir avec un large sourire quand plusieurs d'entre eux lui demandent la même chose.

Votre altesse, est-ce que c'est vrai ? C'est la vérité ?

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qui se passe. Mon cœur commence à s'accélérer quand l'idée que tous les Anlethasiens est découvert qu'il m'avait pour âme-sœur ou encore qu'on est découvert ma présence ici. Je redescends d'un cran ma capuche et m'avance dans l'allée, avec Stan dans mes bras, et m'apprête à voler le journal quand je remarque la grande affiche présente juste à côté du kiosque. Elle était si grande que personne ne pouvait la rater.

Choc ! Choc ! Choc ! Après les nombreuses restrictions, malgré l'inflation qui croît de jour en jour et l'augmentation du nombre de licenciements, l'alpha suprême penserait à augmenter la charge de toutes les taxes à commencer par les aliments.

Je souffle profondément, apaisé que ça ne me concerne pas, puis dirige mon regard vers Giovanni qui tentait tant bien que mal de s'extirper de la situation.

Cette ordure ne va pas faire ça, n'est-ce pas ? S'exclame un homme, extrêmement remonté. Déjà que j'ai dû mal à nourrir ma famille, comment on va faire ?

- Ouais, hurle un deuxième. Je suis au chômage depuis plus de six mois et ce n'est pas faute d'avoir essayé de trouver du travail. Comment voulez-vous qu'on rentre chez nous et qu'on regarde le visage de nos femmes et de nos enfants, hein ?

- En plus, le prix d'inscription pour aller à l'école augmente de plus en plus, sanglote une mère, soutenu par deux de ses enfants, sale et habillé de simple t-shirt troués.

Déjà que les récoltes ont été mauvaise et que les prix sont élevés, s'agace une autre femme. Et vous dans tout ça ? Vous vous gavez de nourriture alors qu'on grève de faim, ici. C'est encore une chance qu'on puisse acheter de l'eau, pour ce qui en ont les moyens. Honte à vous !

Tout autour, je perçois des hochements de tête et les voix s'échauffent. Je connais très bien ce schéma, c'est comme dans une auberge. Le calme avant la tempête. Si personne n'intervient ça va pas être beau à voir. Un vrai carnage, avec pour seule et unique victime : Giovanni.

J'effectue quelques pas en avant, malgré que mon corps souhaite se retourner et l'aider. Ma raison hurle de partir d'ici et de ne pas m'intéresser à ce qui se passe, encore une fois, mais une autre voix, une toute petite voix, me dit de rester.

Lizy, qu'est qu'il y a ?

Ce qu'il y a ?

La bonne question est : qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi est-ce si compliqué de prendre une décision qu'en ça le concerne ? Pourquoi à chaque fois que j'essaye de faire quelque chose qui me semble évident comme partir sans une once de regret et le laisser se débrouiller et devenu impossible pour moi ? Pourquoi je ressens ce besoin irrépressible de rester ?

Je ne sais pas quoi faire..., finis-je par avouer.

Le jeune garçon me fixe silencieusement, puis regarde par-dessus mon épaule, avant de se tourner à nouveau vers moi.

Je pense qu'il faut l'aider, dit-il d'un ton tellement sérieux que j'ai l'impression d'avoir un adulte avec moi. C'est ce qu'il aurait fait pour toi.

- Quoi ?

Le mot m'échappe avant que je n'aie eu le temps de réfléchir. Même si en réfléchissant, je ne vois pas vraiment ce que j'aurais pu dire d'autre.

C'est ce qu'il aurait fait pour toi, répète Stan pensant que je n'avais pas entendu.

Ça j'ai compris, mais pourquoi tu dis ça ?

- Bah c'est évident, dit-il en haussant les épaules comme si c'était normal, parce qu'il tient à toi.

Je regarde au loin le palais qui se dresse devant moi. Je savais que Giovanni ressentait quelque chose pour moi, qu'il ne voulait pas que je parte. Au début aussi, il ne voulait pas que je m'enfuie car il avait et il a toujours besoin de moi pour ne pas être affaibli à cause du lien mais à présent c'était différent. Bien-sûr il y avait toujours cette raison mais quelque chose d'autre avait fait son apparition, pour lui comme pour moi. Quelque chose de plus profond, plus intime, plus effrayant...

Hier soir, je me suis réveillé pour aller boire et puis je vous ai vu. Tu étais sur le canapé en train de pleurer dans ton sommeil. Tu n'as pas arrêté de faire des cauchemars et lui, il était là, il te couvrait quand tu enlever la couette, te disait que tout allait bien se passer et quand tu transpirais beaucoup, il essuyait ton front avec une serviette humide. Et quand tu t'es calmé, après qu'il est commencé à te caresser les cheveux, c'est lui qui s'est mis à pleurer et il ne s'est pas arrêté de toute la nuit, raconte-t-il en continuant de faire des allers retour entre ce qui se passe derrière et moi. Elizabeth, je crois qu'il t'aime beaucoup.

Ces paroles sonnent tel un coup de poignard dans mon cœur que quelqu'un retournerai encore et encore, ou un coup de massue qui me fracture le crâne. Savoir que c'est moi qui est mis cet homme clamait comme puissant et intouchable dans les bouts de presse et qui est si bon avec les autres dans un tel état, me brise encore plus le cœur, une nouvelle fois.

Et, prononce-t-il hésitant, avant de s'arrêter quelques secondes. Je pense que tu l'aimes aussi.

Soudain, mon passé, ma famille, l'épuration, les camps, mon enfance avec Dwayne, mon apprentissage de la magie, toute les grands chapitres de ma vie défile sous mes yeux pour terminer par Giovanni, notre rencontre, l'assaut au Capitole, nos premiers jours, Amanda, notre « réconciliation » et pour finir hier soir. Et je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi ça ne s'arrête jamais.

La souffrance...

La peur...

La colère...

Toutes ses choses qui rythment mon quotidien, en permanence depuis que je suis petite. Ou plutôt, toutes ses choses qui rythment mon quotidien, avant lui.

Certes, lui aussi me faisait souffrir pourtant, quand j'étais avec lui, je ressens ce même apaisement que j'ai quand je suis avec Cassandre et Dwayne, voir même en un peu plus fort.

Mon cœur qui palpite, ma respiration qui s'accélère, mon esprit qui s'embrouille quand il me touche...

Est-ce que je l'aime vraiment ?

Je me retourne enfin, et le voit impassible autour de cette foule qui l'injure et qui commence à le bousculer. Il essaye de communiquer mais personne ne veut l'écouter. Il ne le montre pas mais je le sens. Il a peur.

Un jour, ma mère m'avait raconté l'histoire de deux personnes qui s'aimaient beaucoup, mais qui était très différente. Le problème, c'est que tous les deux avaient des obligations et des devoirs et qu'ils étaient extrêmement borné. Un jour, ils se sont disputés pour la énième fois, et vu qu'aucun des deux ne voulait faire le premier pas pour s'excuser, ils sont restés en froid durant des années, malgré leur amour. Je lui ai demandé pourquoi elle m'a raconté une histoire si triste et elle m'a tout simplement répondu qu'il était important que je retienne la morale de cette histoire.

Il ne faut jamais mais jamais, répète en même temps que le souvenir de ma mère, laisser le silence gagner.

Peut-être qu'on se prend trop la tête avec Giovanni, malgré hier soir, il restait tellement de non-dit, de sentiments cachés entre nous et aussi du silence...

Ce silence qui nous bouffe tous les deux de l'intérieur, trop têtue ou trop effrayant pour se l'avouer. Mais je ne veux pas terminer comme les deux protagonistes de l'histoire, même Roméo et Juliette qui, certes ont une fin malheureuse, sont au moins morts ensemble. Il n'y avait pas de « lui » ou de « elle », mais un « eux ». Un « eux » si puissant que personne n'a pu les empêcher de s'aimer, même dans la mort.

Tu as raison, dis-je à Stan, toujours dans mes bras. Je crois aussi que je l'aime.

Il me sourit et je lui souris. A présent, je savais quoi faire. C'était risqué, très risqué. Mais, il prenait bien plus de risque pour moi que je n'en prenais pour lui.

Ok, alors écoute, explique-je à Stanislaw en le déposant au sol. Rentre au palais et va voir les bêtas de l'alpha, dit leur que c'est moi qui t'envoie et qu'il faut qu'ils viennent en urgence ici, car les choses ont dégénéré, ok ? Ah et surtout, ne te retourne pas.

Il hoche la tête et court à travers la foule qui s'agrandit, j'ai l'impression que tous les habitants ont rejoint la place publique. Je cherche Giovanni des yeux, mais ne le voit pas. Je panique au moment où je commence à avoir mal au ventre, comme si je recevais des coups. Je tente de m'introduire dans la foule et d'aller devant. Cependant, il y a tellement de monde qui essaye de faire la même chose que moi, que c'est impossible. Je m'écarte et me saisit d'une des tables d'une étale de tomate et la pose au centre de la rue. Je monte dessus, sans que personne ne s'interroge sur ce que je fais. Ni une ni deux, je me saisis de l'arme présente dans mon sac et baisse le chien alors que je pointe le canon vers le ciel.

Je devrais être terrifié par ce que j'allais faire et pourtant, je suis sereine,plus que je ne l'ai jamais été auparavant.

J'appuie sur la détente.

Un coup.

Le silence.

Le temps se stoppe.

Et plus d'une centaine de regards se tournent vers moi.

Mais un seul en particulier m'intéresse.

Et c'est le sien.

Celui de mon âme-sœur.

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Coucou, j'espère que vous allez bien.

Parce que je ne pouvais vous laisser sur une fin comme celle du chapitre 27, j'ai décidé de publier deux chapitres à la fois. 

Il y a un dicton qui dit que la vérité sort toujours de la bouche des enfants et je pense qu'aujourd'hui on remercie tous Stanislaw ! 

Je vous embrasse

Agatha. 

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