Chapitre 15 : Camus.

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Mon souffle se fait rare, et m'est difficile à reprendre. Je ne pensais pas que le sexe pouvait être aussi bon, et incroyable. Mais maintenant je comprends, je comprends la signification du monopole de ma race. De ce besoin d'être qu'avec la personne qui nous ait destinés. Une fois qu'on a compris ce qu'ils les différencient des autres, c'est fini, on est dans leurs griffes et ne pouvons plus nous dérober.


Je sens son corps frêle sous moi. Je sens son souffle sous moi, sa peau sous moi et je suis au comble du bonheur. Je le sers, doucement avec précaution, comme étant mon trésor le plus précieux, ce qu'il a est. Mes mains sont sur son dos, accrochées, aimantées. Nos souffles caressent l'autre et personne ne dit mot. Ce moment est parfait, divin et je ne veux en aucun cas qu'il puisse s'évaporer.


Pourtant, je dois me lever, conscient que mon poids doit être un fardeau. Lentement, je me retire de lui et une sensation froide s'insinue entre nous. Je me décale sur son côté gauche, toujours les mains autour de son corps et je place ma tête contre son épaule. Il ne dit toujours rien mais ses yeux sont grand ouverts, regardant le plafond, pendant un moment, je m'inquiète. Mes doigts viennent caresser ses mèches et avec hésitations je déplace mon bras de sous lui et pli mon coude de sorte que ma main puisse soutenir ma tête.

- Ça va ? Dis-je peu sûr de moi.


Il évite mon regard et je le vois devenir plus timide. Il mord sa lèvre inférieure ce que je trouve particulièrement érotique. Sous l'impulsion, je m'avance de son visage, le prends de ma main gauche pour le faire pivoter et capturer ses lèvres avec envie et passion.


Mon baiser est réciproque, avec fièvre il entoure ses bras autour de ma tête nous rapprochant encore plus, il incorpore sa langue dans ma bouche avec délicatesse, me réclamant d'approfondir. Je lui cède avec plaisir, redécouvrant avec joie son goût dont je ne me lasserais jamais. Une fois le souffle manquant, nous nous séparons avec regret, pour ma part en tout cas. Mon sexe a repris de la vigueur et je sais que je dois m'écarter pour ne pas trop le lui en demander.


Je me redresse et m'assois sur le lit, lui aussi se relève et pose son dos sur les saumiet. Nous sommes à moins d'un mètre l'un de l'autre, mon genou touche sa jambe et son regard et rivés sur mon sexe qui grossit à vue d'œil.

- Tu devrais arrêter de me regarder comme ça.


Il s'interrompt surpris et me regarde droit dans les yeux avant de les détourner.

-Désolé. Sa voix est basse, un peu paniqué.


Il se triture les doigts avec nervosité. 

-Et... maintenant ? Murmure-t-il tout en prenant une grande inspiration.

-Que veux-tu ? Las de le voir préoccupé, je prends ses doigts entre mes mains. Les caressant lentement.

-Je... ne sais pas.

-Que fais-tu normalement, après ?


Il est surpris, et un peu décontenancé.

-Je... Ça dépend, soit je pars, soit je reste dans le lit et je continue .. Avec des caresses.

-Et que veux-tu faire maintenant ?

-La deuxième option me plait bien. Un petit sourire coquin vient s'afficher sur son visage. Et toi, que fais-tu après ?

Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)Where stories live. Discover now