Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)

Chapitre 30 : Bryan.

Je ne sais pas d'où me vient cette soudaine confiance. Mais je ne pouvais plus attendre, se petit jeu de séduction pendant que je me déshabiller m'a clairement fait comprendre que j'avais besoin de le sentir, de le toucher, de le caresser et enfin, de le goûter.

Ce baiser, ce sentiment que je rencontre à nouveau me libère totalement de toute pensée. Cette connexion que je ressens pour lui me pousse à grimper sur ses genoux. Mon sexe à l'air libre, caresse le tissu qui cache encore son pénis. Je gémis à ce contact des plus jouissif. Mes mains toutefois n'attendent pas plus de temps pour passer sous le tissu et attraper ce qui fait de lui un homme, j'exerce une faible pression tandis que nos bouches se séparent. Nous prenons ensemble une grande bouffée d'air puis je m'attèle à descendre vers sa clavicule que je lape, puis son cou que je lèche, et passe ensuite dans le creux de ces pectoraux que je goûte avec énormément de plaisir. Ma langue laisse une trainée de salive sur son corps tandis que je continue ma descente vers ce qui m'attire le plus en ce moment.

Sa respiration et ses gémissements durcissent mon sexe en demande d'attention. Mais je fais fis de cela, ayant pour priorité de goûter et savourer sa longue tige tout aussi impatiente que la mienne.

— Que veux-tu faire ? dit-il dans un souffle.

Alors qu'il me pose la question, j'abaisse le fin tissu et lèche toute la longueur de sa hampe.

— Mmh !

— Voilà ce que je fais. dis-je avant de prendre en bouche tout son sexe.

Dans un premier temps, je n'arrive qu'en entré que le trois quart, puis, alors que je remonte, je prépare ma gorge afin dans recevoir plus, tout en creusant mes joues avec beaucoup de force. Le plaisir qu'il ressent fait crisper tous les muscles de son corps, soulevant ainsi son torse. Heureux de ce résultat, je continu avec beaucoup de plaisir, jouant avec ma main droite sur ses testicules. Je les caresses, les empoignes, les masses afin que le plus de plaisir puisse lui parvenir.

Chaque soubresaut, chaque gémissement et mouvement me conforte dans l'idée de continuer. Je monte et descends dans un rythme lent, prenant soin de caresser chaque centimètre de son sexe. Alors qu'il commence à trembler, il capture immédiatement ma tête de sa main voulant rythmer mes aller et retour. Je le laisse faire accélérant le rythme au point de non-retour.

Dans un souffle erratique, je le sens grossir entre mes lèvres puis se tendre tout entier pendant qu'il étouffe sa belle voix. Le liquide traverse ma bouche me laissant le soin de savourer chaque nuance du goût. Étrangement, je sens que mes sens gustatifs on évoluer, je sens un goût sucré, salé mélanger à d'autre que je découvre. J'apprécie énormément ce parfum, je le savoure avec beaucoup d'attention.

Il me relève et me regarde attentivement.

— Tu n'aurais pas dû avaler.

Je passe instinctivement ma langue sur mes lèvres et lui sourit.

— Pourquoi ? Tu n'as pas aimé ? dis-je avec un peu de provocation.