Chapitre 13 : Camus.

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Je me lève et range ma chaise, puis détends mes muscles avec un souffle de plaisir. Quand je rouvre mes yeux je peux constater que Bryan me dévore des yeux, quand il se rend compte que je les pris en flagrant délit il détourne aussitôt les yeux le rouge lui montant aux joues.


J'affiche un sourire satisfait puis viens à sa gauche et lui tends ma main. Il la prend et nous partons de notre îlot, descendant les marches main dans la main et continuant jusqu'au téléporteur utilisé une heure plus tôt. Sur le socle, j'appuie sur ma future destination qui se trouve à une île de chez moi.


Une fois la téléportation terminée, le changement de décor surprend Bryan.


— Où sommes-nous, nous ne devions pas atterrir chez toi directement.

— Il est préférable de marcher un peu avant de se coucher, surtout après avoir autant mangé.


Il hoche discrètement la tête et me regarde interrogatif.


— Sommes-nous si loin de chez toi ?

— Non, à un îlot. Et le pont est juste en face. Viens, nous devons libérer le socle pour d'autres téléportations.


Nous marchons quelques minutes et nous retrouvons sur un pont différent des autres.


Ledit pont ressemble à une petite rivière dont des pierres y dépassent. En effet, il y a des barrières séparées de 2 mètres en verre solide, quand au sol se trouve de l'eau avec un fond de sable ainsi qu'un petit chemin de pierre ronde qui reste à la surface nous laissant le choix du chemin à prendre.


— Bryan, veux-tu marcher pied nu sur le sable ?


Je le regarde tandis que je pose cette question et je peux voir son regard dérivé de moi au pont.


— On peut le faire ?

— Oui, tu vas voir, c'est agréable.


Il commence après cela à se déchausser puis prends son fardeau dans sa main droite et commence à avancer savourant ces extrémités entre l'eau et le sable.


Un sourire illumine son visage à cette sensation.


Quant à moi, je décide de prendre le chemin de pierre avançant au même rythme que lui.


Il observe le paysage tandis que je profite de sa présence à mes côtés.


Le pont fait près de 100 mètres et nous marchons lentement profitant du moment présent. Celui-ci nous conduit à la frontière entre le désert et le village.


— Je croyais que la température était régulée et qu'il n'y avait pas d'endroit trop torride ?


Je le regarde, puis le désert, et comprend son incompréhension.


Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)Where stories live. Discover now