Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)

Chapitre 28 : Bryan

Le repas était délicieux, le moment que j'ai le plus apprécié était pendant la fin, alors que Camus chercher comment faire fonctionner sa carte bancaire, cela m'a beaucoup fait rire. Heureusement pour moi, j'ai pu lui enseigner assez facilement le sans contact.

Je souris encore tandis que je me rends compte que je ne sais pas où j'ai pu laisser mes clés. Je me souviens alors de l'attaque que j'ai subie dans le parc, et comprends assez vite qu'ils ont dû tomber à ce moment là. Je me sens stupide et honteux.

— Tu as un problème ? dit-il curieux.

Mon cœur bat plus vite que d'ordinaire tandis que mes joues s'échauffent.

— Il y a quelqu'un ? La voix de Steven me vient comme celui d'un Messi.

— Steven, c'est Bryan. dis-je tandis que nous sommes au troisième étage dans les escaliers. Ma voix se répercute dans le couloir et je me mords la lèvre inférieure.

J'entends la clé tournée et découvre un Steven les cheveux en pagailles.

Il est de quelques centimètres de plus que moi, les cheveux brun corbeau court mais pas trop, ses yeux sont vert feuille qui, à la lumière venue, se transforme en gris doré. C'est bizarre, certes, mais assez impressionnant à voir. Il affiche à ma venue un large sourire qui s'efface très vite quand il remarque l'homme derrière moi.

— Bonjour. dit-il formellement.

— Steven. dis-je en prenant les devants. Voici Camus, mon... compagnon. lâchai-je alors que mon visage s'échauffe. Bon, euh... dis-je reprenant contenance. J'ai perdu mes clés, longue histoire. Tu nous laisses entrer ou tu veux que je fasse la manche.

— Non, entré.

Il s'écarte, nous laissant la place pour entrer. Ce que nous faisons.

L'appartement est constitué de quatre pièces. La première, où nous nous trouvons peut être apparenté à une petite entrée, associé à un salon, salle à mangé, et une cuisine. Tout est assez simple, à gauche, un canapé en cuir usé de couleur rouge, face à lui, un écran plat avec un décodeur sur un petit meuble en bois blanc et, entre eux, une petite table comportant deux tiroirs.

Côté salle à manger, nous retrouver une table haute pouvant contenir quatre places, trois chaises simples en bois à l'air inconfortable l'entoure.

Et enfin, côté cuisine, à droite, un grand frigo avec affiché un emploi du temps, une liste de course qui attend d'être rempli, et quelques aimants par-ci par-là. Nous retrouvons en plus, une cuisinière à gaz, noire, un évier large en l'inox, couplé par un range vaisselle. Et pour finir, des tiroirs accrochés en hauteur couleur bleu ciel.

Les trois autres pièces comprends une salle de bain, simple tous de blanc, ainsi que deux chambres dont l'une est la mienne, remplies de bouquins éparpillés un peu partout.

— Je pensais que tu serais à ton travail ? dis-je curieux.

— Non, je suis resté ici au cas où tu reviendrais. Patrick a appelé plusieurs fois, c'est sérieux, tu sais où se trouve Cameron ? Son visage et sa voix montre tous les soucies qu'on a dû lui causer après notre disparition.