Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)

Chapitre 9 : Camus.

Je sent son corps être traversé de spasme tandis que j'entends sa voix rire de bonheur. Un sourire vient s'afficher sur mon visage heureux de mon idée concrétisé. Il prends une grande respiration et se détend contre mon corps la tête posé sur ma clavicule. Je lui essuie une larme qui coule de sa joue alors qu'elle s'enfuyait hors de son oeil et d'un geste subtil sa tête vient caresser ma main.

-Je suis heureux que tu te sentes bien.

-Cet environnement, ce paysage est merveilleux.

-Tu t'y habitueras, et puis, ceci n'est qu'un paysage, il y a plein d'autres endroits merveilleux que j'aimerais te faire découvrir.

-Ah oui, comme ...

-Regarde devant toi. Lui dis-je en voulant lui montrer la fin du voyage.

Le couloir s'arrête en hauteur sur un îlot. Juste en dessous, en apesanteur, se trouve un bassin d'une substance qui englobe dès l'instant où une personne le traverse, celle-ci afin qu'elle puisse atteindre le sol en toute sécurité. Cette même substance se dissipe rapidement pour rejoindre aussitôt sa source, le bassin donc.

-Pourquoi ne pas prendre un trampoline ?

-Si on en prenait un, les gens ne pourrais pas assez rapidement sortir de celle-ci avant que d'autre n'arrive.

-C'est pas faux. Mais j'avoue que j'ai un peu peur, de ... cette chose.

-Le secret, c'est de retenir ta respiration le temps que tu es à l'intérieur, ça ne durera que quelques dizaines de secondes alors sois juste patient et profite d'être en chute libre et protégé.

-Ouah, tes arguments pour m'empêcher d'être effrayé te ressemble bien.

-Comment ça ?

-Rationnel et distant.

Je fronce mes sourcils considérant ces deux mots utilisés pour décrire mes paroles. Je décide que ça peut attendre plus ample discussion plus tard.

-Prépare-toi.

Il tourne son visage vers moi, l'air inquiet.

-Tu viens avec moi ? N'est-ce pas ?

-Non, je vais te laisser t'amuser un peu. Après tout, tu aimes découvrir de nouvelle technologie alors, je te laisse en faire l'expérience, à tout à l'heure.

Et je le lâche, m'envolant hors du chemin d'air tout en l'observant de loin. Il passe à travers la substance gélatineuse qui l'englobe, et continue à tomber pour rebondir sur le sol, avant que la gélatine se dissipe. Je le rejoins rapidement et me pose juste à côté de lui avant de replier mes ailes pour ensuite qu'ils s'incorporent dans mon corps.

-Alors, comment te sens-tu ? Je vois son visage s'illuminer.

-C'était trop cool, j'ai adoré, mais ... ce truc a une odeur de plastique.

Je lui affiche un sourire et l'enjoint à me suivre vers le téléporteur le plus proche.

Tout autour de nous se trouve plein d'habitation avec des enfants de toutes races confondus s'amusant ensemble. Leurs rires animent la rue environnante, ils jouent à qui court le plus vite et bien sûr les loups gagnent.

Cela me fait remonter des souvenirs lointains de mon enfance, et je m'arrête quelques instants les observant.

-C'est divertissant. Me fait remarquer Bryan.

-En effet.

Nous restons un temps à les observer mais je reprends vite mes esprits et tourne mon attention vers celui pour lequelle mon coeur tambourine. Son visage est paisible avec un léger sourire, ses yeux sont fixé vers le spectacle innocent devant lui.

-Tu viens. Lui dis-je d'une douce voix.

Puis nous repartons en marchant tranquillement sur les chemins de cailloux blanc. L'heure de manger est déjà passé depuis quelques minutes maintenant et j'ai comme projet de l'emmener dans un restaurant construit sur un îlot isolé.

Le téléporteur se situe juste en face de nous, toutefois, il y a une petite fil d'attente des personnes qui veulent recommencer le manège ou faire tout autre activité.

-C'est ... un téléporteur ?

à cette demande je me souviens qu'ils n'a pas eu l'occasion dans essayer un depuis qu'il est en Enfer.

-Oui.

-C'est très impressionnant. C-Comment il fait ... J'veux dire, comment c'est possible ?

Je souris, alors qu'il cherche ses mots.

-Je suis désolé, je ne connais pas tout sur nos technologies. Tu pourras peut-être le demander à Omphraque quand tu le verras.

Il me regarde et un sourire survient sur son visage.

-Qu'y a t-il ?

-Ainsi, le grand Camus ne sait pas tout.

-En effet, mon rôle dans cette dimension n'est que de protéger ses habitants des âmes damnés, ou tout au plus d'éviter qu'il ne s'échappe dans d'autre dimension. Et si cela se produit tout de même, prendre les mesures nécessaires afin qu'ils reviennent.

-Et qu'elles sont ses mesures que tu as prises afin que ceux qui se sont échappé reviennent ici ?

-Omphraque a demandé à ce qu'on envoie des loups ainsi que des corles afin qu'ils les traquent.

-Comment peuvent-ils savoir où ils se trouvent ?

Nous avançons dans la fil d'attente pendant que nous parlons et j'hésite un instant à lui répondre.

-Tu es sûr de vouloir entendre ça ?

-Comment ça ? Me demande t-il l'expression interrogative.

-C'est à dire que ... si je t'explique comment on les pistes, tu ... pourrais aussi apprendre, nos méthodes de torture les plus efficace.

Je vois son visage choqué pendant quelques instant avant qu'il ne reprenne contenance.

-Viens. Le coupais-je alors qu'il aller répondre.

C'est à nous de prendre le téléporteur, je le vois se crisper quelques instants avant de monter avec moi sur le socle. L'écran se met en marche et je sent sa main m'agripper le vêtement tandis qu'aux même moment je sélectionne une destination au plus près de l'îlot où je veux me rendre. En effet, le restaurant où je l'emmène est un peu séparé de toute civilisation, ça lui donne un charme car celui-ci se veut être un endroit basé sur la nature.

La téléportation se passe en quelques secondes seulement. Une vitre se referme tout autour de nous et l'instant d'après le paysage se change pour devenir celui d'un immense jardin, les arbres et les arbustes ont tous été taillé pour former quelque chose, certain ressemble a des papillons ou d'autres encore a des anges toutes ailes déployées. Tout autour de nous se trouve un cercle d'eau avec des jets qui s'active à un rythme défini.

Je lui prend la main qui n'a pas lâché mon habit et l'emmène à ma suite tandis qu'il regarde d'un air émerveillé les alentours.