IV. IX - 12.06.2020

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« Quoi ? Non, mais c'est pas possible ! Ils peuvent pas se passer de nous pendant ... je sais pas moi ... 3 mois ? » demanda Emma

Gabriel venait de nous annoncer que le Mentor d'Ombroise avait besoin de nous pour parler « d'une question de vie ou de mort ». Au lieu de répondre je me contentais de manger mes pâtes, trop cuites évidemment puisqu'on mangeait au lycée.

« Faut croire que non, dit Ellena

- En tant que Mentor, je peux vous dire que votre avis et votre approche des choses est importante pour nous, nous appris Gabriel

- Non, mais ils pourraient faire un effort ! Genre ne pas nous faire sauter de cours ! m'exclamai-je

- Sauter des cours ne me dérange pas plus que ça, dit Ariel

- Moi aussi, dirent Emma et Ellena en même temps

- MOI NON PLUS ! les corrigea Leslie

- Ça va ce n'est pas la mort non plus, Eva. Quel cours on va louper ? me demanda Leslie

- On va louper le français. En plus on a le compte-rendu de lecture. Un zéro ne me branche pas. Mais alors pas du tout ! En plus si j'ai un zéro sur le compte-rendu de « voyage au bout de la nuit », je suis morte.

- Ouais, désolé Gabriel mais ça va pas le faire ! dit Leslie

- Sinon vous avez vu Robin ?

- Oui, il partait vers la salle d'arts plastiques tout à l'heure » me répondit Gabriel

Je quittai mes amis pour me diriger vers la salle d'arts.

Je traversai la cour, poussai la porte des escaliers, descendis, et, une fois devant la porte, entendis des voix. Des voix qui parlaient allemand.

(NDA : je ne vous certifie absolument pas l'exactitude de ces phrases. J'ai toujours eu cette langue en horreur)

« Nein, Pauline, wir können nicht. Nicht hier ! dit la voix de Robin

- Warum ? dit une voix de fille

- Eva.

- Du hast ihn verlassen, richtig ?

- Nein. Ich ... ich liebe sie. Mehr als du.

- Mehr als ich es stört dich nicht, mich noch zu küssen ! »

Tout ce que j'avais compris c'est qu'ils parlaient d'amour, de pas possible et de moi. Je regardai ma montre 13h50, et on reprenait à 13h55. Il fallait que je rentre. Les voix s'étaient tues.

Je poussai la porte.

A un battement de cœurWhere stories live. Discover now