Il est souvent dit que les décisions rapides sont des décisions à risques. Mais quand l'amour d'une profession est beaucoup trop forte, il est difficile de résister à son appel.
C'est ce que Demetrio a choisi. Repartir en mission était pour lui ind...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Le lendemain après-midi, alors que je suis en train de somnoler en attendant l'arrivée de mon frère, on toque à ma porte. J'annonce à la personne qu'elle peut rentrée et c'est avec surprise que j'aperçois deux policiers rentrer dans la chambre.
- Bonjour Madame Palvin. Nous sommes les officiers West et Kreasten. Nous sommes venu vous interroger sur l'agression que vous avez subis.
- Bonjour. Entrez je vous en prie.
Ils s'avancent et l'un des deux s'assoit sur le fauteuil juste à côté de mon lit.
- Comment vous sentez-vous ?
- Ça va mieux merci. Encore chamboulée mais je me dis que ça va passer.
- Je comprends. Vous avez quand même subit une violente agression et nous sommes là pour vous rendre justice.
Je souris timidement et ils commencent leur interrogatoire :
- Est-ce que vous connaissez votre agresseur ?
- Oui. Il s'agit de Jayce Hayes.
Je leur épelle le prénom et le nom afin qu'ils ne confondent pas avec un potentiel innocent qui pourrait s'appeler pareil.
- Comment est-ce que vous vous connaissez ?
- C'était le grand-frère de mon ex petit-ami lors de mes années lycée.
- "C'était" ? il demande, curieux.
- Drew Hayes, son petit-frère, s'est suicidé il y a six ans maintenant.
- Est-ce que vous connaissez les raisons qui l'ont poussé à commettre cet acte ?
- Apparemment il était dépressif mais personne ne s'en est rendu compte à part sa famille qui était bien évidemment au courant. Personne ne nous en a parlé. Le jour de sa mort, il a laissé une lettre à l'intention de ses parents et de moi. Il nous accusait d'être responsable car nous n'étions pas assez présent pour lui et qu'il ne me méritait pas. Sauf qu'à chaque fois que je lui demandais si ça allait, il me rejetait. Donc j'ai finis par laisser tomber.
- Quelles sont les derniers contacts que vous avez eu avec lui ?
- C'était la veille de son décès. Nous nous sommes disputés par message car j'en avais marre qu'il se défonce à chaque soirée. Puis j'ai arrêté de lui parler, sauf qu'il m'a envoyé un message inquiétant qui disait qu'il fallait que je le rejoigne au plus vite car il allait commettre l'irréparable.
- C'est vous qui l'avez découvert ?
Je hoche la tête, la gorge nouée par tous ces souvenirs affreux.
- Que s'est-il passé ensuite, après son décès ?
La boule à la gorge et les larmes prêtes à sortir, je raconte :
