Noire Plume : Camus - Tome 2 (terminé)

Prologue : Bryan.

Tout a commencé après un anniversaire, celui de Louise, enfant joyeuse et dynamique qui fêtait ses 6 ans, elle est la fille de personne que mon meilleur ami qualifie de parent. C'était une belle fête, même si, je voyais bien que mon ami Cameron, ou Cam pour les intimes avait la tête ailleurs.

Il est mon frère de cœur, et bien qu'il soit beau à tomber par terre, avec ses muscles et sa taille fine, ses cheveux courts et châtain très clair, presque blond foncé. Il en reste pas moins, un ami, je ne l'ai jamais vu autrement.

Alors que les invités partaient, les parents de Louise nous ont convié à dîner avec eux. Patrick et Marianne sont des gens merveilleux et bienveillants, nous avons discuté toute la soirée jusqu'à la tombée de la nuit.

Le repas fini, Cam et moi nous sommes mis d'accord pour discuter chez moi, dans le petit studio qu'on me loue. Pour ce faire, nous avons été obligés de courir pour rentrer dans le métro avant sa fermeture.

À la sortie de celui-ci, j'ai remarqué la fraîcheur du soir s'abattre subitement sur nous, ainsi que son obscurité habituelle. Bien qu'il y ait les néons qui soient allumés. Nous marchons dans le parc qui nous mènent à notre destination, tout en discutant de mes études, quand tout à coup, sans m'en rendre compte, un homme aux cheveux blancs me plante un couteau dans le ventre. Surpris, je reste un moment figé avant de tomber contre le mur des toilettes du parc, ma main compressant ma blessure, et entendant Cam au loin crier mon nom avant que l'obscurité s'empare de moi.

Je rouvre mes paupières et celle-ci se dissipe peu à peu, je rencontre alors des yeux d'un bleu, presque blanc, m'observer. « Magnifique » est le mot qui me vient à l'esprit à sa vue. Sa main est contre ma blessure et l'autre m'entoure tendrement, me maintenant contre son torse musclé et ferme. Me rendant compte de ma posture, mon cœur commence à battre plus vite.

–Calme-toi. Me dit l'inconnu, d'une voix douce et calme à la fois.

Sans comprendre pourquoi, mon corps commence lentement à se détendre entre ses bras. Petit à petit, la douleur qui provient de ma blessure, commence peu à peu à disparaître.

–Comment te nommes-tu.
–Br... Bryan. Je lui réponds dans un souffle douloureux.
–Bien, repose-toi Bryan, tout va bien. Sa voix me donne l'impression d'être en confiance, alors doucement, mes paupières deviennent de plus en plus lourdes, jusqu'à m'endormir profondément.