sa peau

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talking slow- Dylan Jordan

Nos corps se rapproche l'un de l'autre, voulant toujours plus de contact. Je n'ai absolument pas peur de le faire avec un garçon, j'ai peur de lui faire mal. Je sais qu'il aura mal.

Sans quitter mes lèvres, je sens la main de Lune se glisser sous mon t-shirt frôler de bout des doigts ce qui me fait les contracter instantanément. Un soupire tremblant s'échappe de sa bouche et vient s'échouer sur la mienne. Mes mains sur sa taille se déplace pour venir saisir le bout de son pull. Il se tend complètement et se décolle de moi.

« Lune, ce n'est que moi, n'aie pas peur. » ses yeux se mettent à briller et des larmes coulent doucement sur ses joues.

« Justement, c'est parce que c'est toi que j'ai peur, je ne veux pas te repousser. »  je glisse ma main sous le tissus et caresse sa peau froide malgré l'excitation. Sa peau est douce, lisse, parfaite au touché.

« N'aie jamais peur avec moi, jamais. » je lui caresse le ventre et il ferme les yeux pour profiter de mon toucher. « Je peux ? » il hésite plusieurs seconde et fini par ouvrir les yeux, me regarder droit dans les miens, et hoche de la tête. Je soulève doucement son pull et le lui retire. Ses mains partent presque automatiquement cacher sa peau et moi, je reste là, sans bouger. Ses bras sont dans la même position qu'une femme qui essaye de cacher ses seins, ils sont comme s'il se faisait lui-même un câlin. Cette posture m'empêche de voir son torse mais je peux déjà voir ses bras. Ils sont couverts fin, d'une pâleur éblouissante, aussi pâle que la lumière des étoiles pourrait passer à travers. Inconsciemment, j'attrape les poignets de Lune et les décolle de son torse. Tout le haut de son corps est maintenant voyant. Je ne fais rien, je reste muet, les bras de mon copain devant moi. Mon copain, celui qui arrive à faire ce qu'il veut de moi, celui qui a si peu confiance en lui, mon copain qui a le plus beau corps que j'ai vu. Mon regard s'en va de ses bras pour glisser jusqu'à ses clavicules. Elles ressortent à la perfection, pas trop présentes, ni inexistantes, parfaite. Mes yeux descendent pour arriver à son torse. Je comprends alors pourquoi Lune veut tellement se cacher. Son corps est parsemé de tâches, de toutes le formes, de toutes les grandeurs. Des sur-pigmentation, étalé partout sur lui, faisant comme des tâches de peinture sur un toile, pour former un tableau abstrait et désordonné mais sublime. Ces éclats de couleur recouvrent tout son bras gauche, son torse et certaine éclaboussure remonte dans son cou. Aux endroits vierges, sa peau est d'un blanc parfait. Ma main se dirige vers sa peau et quand le bout de mes doigts frôle sa peau, un frisson nous parcourt en même temps. D'abord l'extrémité de mes doigts ose le touché, non par dégout, mais peur de gâcher cette pièce d'art, puis enfin, tout ma main droite. Je caresse son torse le plus délicatement possible,

« Dis quelque chose Cami... » sa voix tremble, tout comme tout son corps assis sur mes cuisses. Je lève les yeux et tente de le regarde dans ses yeux mais son visage est baissé. Je mets un doigt sous son menton et le fait lever la tête. Nos regards se croisent et je vois ses globes oculaires briller, il se retient de pleurer, ça se voit.

« Ton prénom. »  C'est tout ce que j'arrive à prononcer, tellement je suis hypnotisé par ce tableau. Sa peau est magnifique, il est magnifique. Le voir comme ça, sur moi, le jour commençant à se coucher pour laisser place aux étoiles, à la lune. Je comprends pourquoi sa mère l'a appelé comme ceci. Ses yeux aussi foncés que la nuit, ses sils bicolores, ses cheveux aussi blancs que sa peau. Peau qui est parsemé de tâches foncées et qui, vu de loin, pourrait faire penser au cratère visible sur la Lune, il est la lune. « Ton prénom, il te va à la perfection » il souffle, des larmes de soulagement sûrement s'échappe de ses yeux et viennent courir sur ses joues, elles aussi tacheté. « Tu es la perfection. »

3 taffes et un sourire [terminé]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora