3 taffes et un sourire [terminé]

la cerise

numb- XXXTENTACTION

« Est-ce que tu peux me montrer tes cheveux ? » il se recule de moi. Je m'attends à ce qu'il enlève son bonnet noir mais à la place il se serre un vers qu'il avale cul sec.

« Est-ce que ta copine embrasse bien ? »

« Pardon ? »

« Ta copine, la blonde, elle embrasse bien ? »

« Comment tu sais que c'est ma copine ? »

« Je vous ai vu le premier jour, elle t'a roulé une grosse pelle. C'était bien ? » je ne le comprends pas. Il parle de manière calme et posé, une voix un tout petit peu plus grave que d'habitude. Mon ventre se serre pour la énième fois et mon cœur s'accélère.

« Heu oui... Pourquoi ? » son visage s'approche du miens.

« Dis ce que tu penses » il me regarde droit dans les yeux. Sa bouche n'est qu'à quelques centimètre des miennes. J'ai envie de quelque chose mais je ne sais pas quoi. « Vas-y, dis-le »

« Non elle n'embrasse pas bien... Pourquoi tu me demande ça Lune ? » je le vois frissonner.

« Parce que des lèvres comme les tiennes méritent bien mieux que des bisous baveux et vulgaire. » cette fois, c'est moi qui frissonne. Son regard ne me quitte pas, le miens descends sur ses lèvres. Voilà de quoi j'ai envie.

Il rapproche son visage du mien millimètre par millimètre. Je sens son souffle sur mes lèvres, mes yeux se ferment. Je respire son odeur. Il sent la cerise, comme sa maison. Sa main se pose sur ma cuisse, elle ne pèse rien. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? je suis sur le point d'embrasser un garçon, ça ne me dégoute pas au contraire, mon corps n'a jamais autant réagis à quelqu'un. C'est vrai, il prononce mon prénom je frissonne, il me touche, ça m'apaise, il me regarde et je me sens mieux.

J'ai envie de l'embrasser, de sentir ses lèvres moyennement pulpeuses sur les mienne et de pouvoir le toucher. Je vais trompé ma copine. Je n'aurais qu'à dire que c'est l'alcool.

J'élimine l'écart entre nos visages et selle nos lèvres. Il se tend, quand je commence à mouvoir mes lèvres. Il ne réagit pas au début puis répond très vite après. Ses lèvres aussi on le gout de cerises. Ce baiser est doux, lent et calme. Lorsque j'embrasse Chloé, elle met tout de suite la langue, ne prend pas son temps et tout est trop brusque est baveux. Là, c'est tout le contraire. Il apporte ses mains derrière ma nuque et rapproche son corps du mien, en se mettant à califourchon sur moi. Mes mains vont se poser sur sa taille. Elle est fine, très fine et cela malgré le tissu de son t-shirt et sa chemise. Je lui more gentiment la lèvre inférieure en un petit gémissement sort de sa bouche. Il colle son torse au mien encore plus et tire sur mes cheveux. Il me lèche la lèvre et j'entrouvre ma bouche laissant accès à sa langue. Elle frôle la mienne doucement, timidement. Nos langues se touchent, se caressent, dansent ensemble sur le rythme des battements de nos cœurs. Je soupire et lui gémit doucement. Mon bas ventre se serre. Il joue avec mes cheveux en s'amusant à les tirer de temps en temps ce qui arrive à me faire grogner de temps en temps. Ce baiser est langoureux et c'est la première fois que je ressens autant de chose pour un simple bisous. Mes mains caressent sa taille et petit à petit, descendent sur ses fesses. Il me mord la lèvre, comme je lui avais fait juste avant et inconsciemment, je lui serre les fesses. À ce contact, il gémit plus fort. Je les tâte, les malaxe et les caresse. Son souffle, s'accélère et son bassin commence à onduler. Mes mains remontent le long de son dos. J'arrive au niveau de ses côte et il soupire. Je les remonte encore pour arriver à sa tête. Je m'apprête à enlever son bonnet mais il se sépare de moi et attrape mes mains. Un sentiment de manque se fait ressentir en moi et il me regarde paniquer.

« Je t'ai dit que je ne voulais pas enlever mon bonnet » dit-il sur un ton dur. « C'est quoi ton putain de problème avec mes cheveux?! Ils sont juste moches, je ne veux pas que tu les vois, tu as déjà mes yeux, ça ne te suffis pas ?! » je me lève à mon tour. Je ne dis rien, le regarde juste.

« Je- tu devrais rentré je pense, il est tard » et je m'en vais.