~25~

16.6K 2.2K 533
                                    

Désolée des gros mots 😇😆

Bonne lecture











Sira

Je n'aurais jamais cru vivre une soirée aussi merdique et désastreuse que celle-ci.

Je venais d'apprendre que j'étais issue d'un viol, un salop de Hutu était mon père et la cerise sur le gâteau ma mère biologique s'était suicidée ne supportant plus de souffrir.

Et ... Là ... Maintenant mon fiancé ... enfin Tassem était presque nu sur son canapé avec une femme sur ses genoux. Pas n'importe laquelle mais sa bonne.

Cette image répugnante ne sortira pas de sitôt de ma tête.

Je me tenais devant eux sans qu'ils aient remarqué ma présence.

J'étais assommée, écoeurée, attristée, furieuse surtout furieuse contre lui et encore plus contre moi-même.

On dit que le chagrin passe par des phases de choc, de rejet, de colère puis d'acceptation. Je ne connais pas précisément les horaires d'arrivée de toutes ces émotions par contre je savais juste que je venais d'être déçue encore une fois par un homme que je pensais avoir changé en un homme meilleur par la seule force de mon amour.

Une belle connerie !

Malheureusement la réalité était sous mes yeux.

- TASSEM répétais-je encore plus calmement cette fois-ci.

Tous deux venaient de sursauter prise en flagrant délit de tromperie. Tassem s'était rapidement dégagé de l'étreinte de cette salope et il s'était levé du canapé faisant ainsi tomber cette fille qui essayait de cacher sa nudité.

Il avait les yeux bien ouvert, son regard passait de moi à son caleçon qui pointait pour finir sur Clarissa.

Ne supportant plus cette affreuse scène je m'avançais vers Clarissa avec une bonne dose d'adrénaline qui circulait dans mon sang m'aidant à multiplier ma force par deux; arrivée à sa hauteur je tirais de toute mes forces sur son tissage lui arrachant au passage un cri de douleur. M'assurant de la fermeté de ma poigne je retraversais le salon pour ouvrir la porte et je la jetais dehors en refermant bien derrière moi.

Je pris ensuite le soin de ramasser ses bouts de tissus, ses chaussures et je les lui flanquais au visage en n'oubliant pas évidemment une forte gifle bien méritée.

Quand j'eus fini avec la garce de Clarissa, je mettais en face de Tassem attendant qu'il me parle pour passer mes nerfs sur lui.

C'est certain qu'il va me payer sa tromperie.

- Amore commença-t-il ...

- À compter de la seconde où tu as décidé de coucher avec cette pétasse, tu as perdu le droit de m'appeler amore salop. Tu n'es un putain connard Tassem. Wallaye Tassem ! Tu es un putain de connard. Comment j'ai pu être aussi stupide pour te faire confiance ?

- Bébé ce n'est pas ce que tu crois.

- Et d'après toi qu'est-ce que je pense en ce moment ?

DIFFÉREND  [TERMINÉ]Where stories live. Discover now