Je T'a(b)ime (en réécriture)

-41- À demi mot

Chapitre non corrigé. Désolée.

PDV Erina

-Je te signale que je ne vais pas éternellement squatter chez toi. J'espère que tu l'aura compris ça.

Nous grimpons les marches du péron de chez Oliver -si l'on peut appeler les quatres petites marches blanches qui donnaient sur l'immense entrée en verre trempée comme tel- son bras autour de ma taille et moi appuyée contre lui. Depuis que je suis sortie de l'hopital ce matin, il ne m'a pas lâcher d'une semelle. Il m'a aidé à marcher, à grimper dans sa voiture -la Mercedes Benz dernier modèle cette fois ci et c'était Arthur qui conduisait, une façon pour lui d'avoir les yeux rivés sur moi tout le long du trajet- et je ne peux pas dire que je m'en plaigne. Croyez moi, ce n'est pas que je ne pouvais pas me débrouiller seule, au contraire, je pouvais marcher très bien mais vous savez, j'aime trop être avec lui. C'est trop bon d'être chouchouter par lui. Je crois que si je voulais lui faire faire une crise cardiaque -ou si j'étais méchante- je pourrais simuler une syncope, là, à l'instant tant qu'il était super inquiet. Il est mignon quand il est inquiet. J'adore. En faite j'adore tout ce qu'il fait. Tout ce qu'il dit. Je suis raide dingue de ses gestes et sa gentillesse envers moi. En fait je suis complètement amoureuse de lui.

C'est grave. On dirait que je souris tout le temps quand il est dans les parages. J'ai l'impression que tout ce qu'il fait à mes yeux est grandiose. En plus, je crois que c'est vraiment un autre homme quand on apprend à le connaitre. Cela fait deux jours que j'ai été admis à l'hopital et pas un jour je n'ai pas reçu de visites de lui ou de fleurs. Toutes les heures de la journée je pensais à lui, et quand il était là, et bien, je le dévorais des yeux.

Je ne l'aurait jamais cru un jour, mais Oliver est un homme plein d'humour quand il se détend et est avec les bonnes personnes. Il est tout simplement adorable. À croquer. Oh putain ce qu'il est beau. Je n'ai de cesse d'être stupéfiée par sa magnificence et sa classe. C'est dingue comme il était époustouflant.

-Jusqu'à ce que tu ailles mieux, je tiens à préciser que tu resteras ici. Et puis après on verra, dit-il en ballayant l'air de sa main libre, comme si c'était anodin.

Je rigole -ce qui le fit sourire instantanément. C'est une façon de dire que c'est lui qui décide et qu'il ne va pas me laisser partir de si tôt. Benh voyons !

Nous passâmes le hall d'entré pour aller rejoindre la chambre que j'occupais au rez-de-chaussée au début de toute cette histoire, quand j'avais reçue cette balle.

À peine avons nous atteint le séjour que tous les occupants de la maisonnée  viennent à ma rencontre. Tracee, Emy, les jumeaux -oui même le grincheux- Caleb et même Eva me souhaitèrent bon retour et me demandèrent si j'allais bien. Je suis émue et totalement heureuse d'être aussi apprécier par des gens si géniaux. Je ne le remarque que maintenant mais le peu de temps que j'ai passée à leur côté me donnait l'impression de les avoir toujours connu, de faire partie de la famille. Et déjà, je peux dire que je les aimait énornément. Eux aussi, pour moi, étaient une seconde famille. La mienne me manque et d'ailleurs faudrait que j'appelle Cassy pour lui raconter tout ce qu'il m'est arrivé ses dernières semaines. Elle me manque. Faudrait aussi que je passe un coup de fil aux parents, pour prendre de leur nouvelle.

Au bout de plusieurs minutes après avoir reçue des câlins de tout le monde -sauf Ethan bien entendu- discuter de ma santé et de mon séjour à l'hopital, je vis Oliver prendre Tracee à part pour lui parler en privée. Il me donna un petit baiser sur le front qui me fit fondre puis s'excusa et partit dans un coin de la pièce avec sa soeur. Pendant ce temps là, je m'assied au près d'Ethan -qui jouait sur sa console- sur le gros canapé en U alors que j'observais Emy et Aiden jouer ensemble à je-ne-sais-quoi sur la moquette devant nous. Caleb quand à lui, parlait au téléphone dans la pièce d'à côté, un appel du travail ai-je compris.