-39-Dépression✔

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~Elle me donne des ailes pour m'envoler, mais toutefois, je ne peux décoller sans elle.~

23h. Il devait être dans les 23h et cela doit être le huitième verre que j'ingurgite, ou neuf, j'ai arrêter de compter il y plusieurs minutes de ça. Je trouve que ce n'est pas asser à mon goût. J'ai besoin de plus, de plus d'alcool, je ne peux plus supporter cette culpabilité.

Après avoir passé plus de deux heures à errer aux bords d'une plage déserte à quelques kilomètres d'ici, l'air ioder et le sable fin qui avait l'habitude de me calmer ne me fit que perdre plus la tête. Le seul moyen de faire le vide c'est d'être aider par quelqu'un et CE quelqu'un et bien, c'est mon ami l'alcool. Je sais que je pourrais faire des conneries en étant saoul et que ce n'est pas dutout une bonne idée mais je n'ai pas d'autres alternatives. Je me suis donc rendu en ville, dans une boite plutôt branché et depuis, je suis assis au bar à m'enfiler des verres de scotch et de whisky tout en me faisant par la même occasion péter les tympans par la musique de l'endroit.

Je fixai la cigarette que je tournais entre mes doigts. Frustré. J'ai une folle envie de l'allumer, là, tout de suite. J'ai une folle envie de baisser les bras et de replonger. Je suis trop con. J'aurais dû la croire. J'aurais dû l'écouter. J'aurais dû lui faire confiance. Maintenant à cause de ça je l'ai définitivement perdu. Et ceci pour de bon.

J'ai la rage.

J'ai envie de frapper tout et n'importe quoi. J'ai envie de crier, de me défouler. Oh putain j'ai une folle envie de tout faire péter!!

Je grincai des dents. Je m'enveu tellement !!

Je roulai le baton de nicotine entre mon pouce et mon index et le fixa avec attention. Je me souviens alors de la dernière fois où je l'ai tirturer ainsi. C'était lors de notre deuxième baiser à Erina et à moi. Oh putain ce baiser ! Rien que d'y penser une chair de poule me recouvre les bras. C'est fou l'effet qu'elle a sur moi. Je me souviens encore du soupire qui s'échappa de sa gorge quand nos langues ont prit part à l'échange. Ce que j'ai ressentis à cet instant là était indescriptible. Jamais je n'aurais cru qu'un simple baiser pouvait évéiller en moi tant de sensations. J'étais perdu à ce moment là mais dès que nos lèvres se sont touchées c'était comme si j'avais retrouver mon chemin. J'y vois toujours plus clair quand elle est dans les parages. Mais maintenant que je l'ai perdue, définitivement, je crois que jamais plus je ne retrouverai mon chemin dans ce monde. Elle était ma lumière au bout du tunnel et je l'ai fait fuire. Comment j'ai pu être aussi stupide !?

Tout est de sa faute ! Tout est la faute de Conrad ! Dès demain matin j'irai lui collé mon poing au visage ! C'est un monstre ! Comment a-t-il oser ?!

D'un coup, j'avalai cul sec l'un des six petits verres alligner devant moi sur l'acajou du comptoir. Instantanément, ma gorge me brûla, comme à chaque fois. Je suis fatigué, j'ai chaud à cause de tous les gens qui bougent autour de moi et je me sens pitoyable. Les yeux fixés sur ma cigarette, j'essaie de rassembler mon courage et d'allumer cette foutue barre mais je n'y arrive pas. Je ne veux pas rompre la promesse que j'ai faite. En plus je ne suis pas sûr qu'Erina aurait aimer me voir fumer. Oh Erina. On dirait que peu importe la reflexion que je fais, cela me ramène inéluctablement à elle. Elle me hante. Elle m'obsède. Et dire que jamais je ne pourrais rencontrer une femme comme elle ! Je suis misérable.

-Si tu veux la fumé cette cigarette, j'ai du feu si ça te dit.

Je ne remarquai qu'après plusieurs secondes que la voix s'était adresser à moi. Trop perdu dans mes pensées je n'avais pas remarquer la femme qui s'était rapprocher de moi, assise sur le tabouret à côté.

Je T'a(b)ime (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant