Mission impossible (fiction Ziam)

Chapitre 16

POINT DE VUE ZAYN

Tout s'est passé tellement vite, si bien que je n'ai pas eu le temps de réagir et surtout de réaliser ce qu'il était en train de faire. Si je m'y attendais ? Pas du tout. C'est un gros choc, je commence même à me demander si tout cela est réel ou si je suis en plein rêve, un rêve érotique. Depuis le temps que je voulais essayer Liam, le moment est peut-être arrivé. Pourtant quelque chose me met mal à l'aise, pas le fait d'être homosexuellement vierge, de toute façon Liam n'en saura rien, je ne lui donnerais pas une raison de plus de se foutre de ma gueule. Disons que le problème vient plus de lui, j'ai l'impression que tout ça n'est pas naturel, qu'il se force. Je suis si repoussant que ça ? Je ne pense pas, si c'était le cas il n'aurait pas bander tout à l'heure, ou alors il disait vrai, j'ai mal vu. Mais honnêtement ça m'est égal, tout ce que je veux pour le moment c'est tirer mon coup et peu importe si Liam en a vraiment envie ou non, il a commencé, il va terminer et je ne lui laisserai pas le choix.

Liam me plaque contre le bar tout en m'embrassant, liant sauvagement sa langue avec la mienne puis il commence à malaxer mon sexe de sa main experte. Je laisse échapper quelques gémissements priant au plus profond de mon être pour qu'il ne parte pas, me laissant comme ça, comme un con. Je sais qu'il en est capable, juste pour se venger, et c'est ce qui me fait peur. Malgré ces doutes je me laisse faire puis je prends les devant. Je mords doucement sa lèvre inférieure avant de déposer des baisers dans sa nuque collant par la même occasion son corps au mien. Je souris en voyant qu'il ne recule pas, au contraire, il passe ses mains sous mon jogging afin de caresser mes fesses puis il me tire jusqu'au canapé, sans pour autant se détacher de moi, ses lèvres toujours scellées aux miennes.

Lorsque l'on atteint le canapé, je le pousse doucement dessus de façon à ce qu'il y soit assis puis je me mets sur lui, continuant de l'embrasser et frottant nos bassins ensemble. Quand il est assez excité à mon goût, je m'agenouille devant lui, entre ses jambes, puis je retire son short et son boxer. Je suis content de voir qu'il m'aide et qu'il ne me repousse pas, finalement j'aurais réussi à l'attraper dans mes filets !

Un sourire de satisfaction prend place sur mes lèvres en découvrant que la partie visible du corps de Liam n'est pas la seule à être parfaite, son sexe est si beau que j'aurais presque envie de le dessiner. Mais pour le moment je dois m'occuper d'autre chose, une chose que je n'ai jamais faite. Je descends mes lèvres au niveau de sa virilité que je commence à lécher sensuellement, essayant de lui procurer un maximum de plaisir puis je la prends complètement en bouche, m'appliquant du mieux que je peux pour cette première fois qui s'annonce torride.

Je dois avouer que je suis légèrement tendu, j'ai peur de mal faire et qu'il se barre sans me faire quoi que ce soit d'autre. Je ne tiens pas spécialement à coucher avec lui, ça serait n'importe qui d'autre – d'aussi sexy – ça aurait été la même chose parce que je suis en manque, j'ai besoin de tirer mon coup, je pense que ça me fera un bien fou alors je dois tout faire pour ne pas gâcher cette opportunité qui ne se représentera peut-être pas.

Je soupire presque de soulagement en entendant le souffle de Liam qui devient de plus en plus fort et haletant, alors j'accélère le rythme passant de temps en temps ma langue sur son gland. Ses gémissements commencent à se faire entendre alors qu'il me stoppe en attrapant mon menton pour m'embrasser. Désormais je suis sûr d'une chose, je ne pourrais plus me passer de ses lèvres si douces, si délicieuses. Elles me transportent dans un monde parallèle où le Zayn que je suis n'existe plus, il ne reste qu'une chose faible, ensorcelée par cet abrutit d'agent secret. Mais tout ça n'est rien à côté de ses caresses mais surtout de ses yeux qui me fixent avec une tout autre lueur, ce n'est plus de la colère, ni du dégoût que je lis dans ses yeux mais du désir, et il ne perd pas de temps pour l'assouvir. Sans aucune délicatesse il m'allonge sur le canapé avant de me retirer mes vêtements qu'il laisse tomber négligemment au sol. A mon tour j'ôte son tee-shirt, en profitant pour le caresser un peu plus, découvrant un torse aussi doux que de la soie, sur lequel je graverais bien « enfoiré » au couteau. Evidemment ce n'est pas le moment pour ça alors je me contente de reprendre ses lèvres en otages puis de descendre mordiller son cou plus fort que nécessaire, souriant face au petit cri que Liam laisse échapper.