Linéaire : Le Royaume perdu

Chapitre 38

Il est parti voir son père pendant ce temps j'ai décider de faire à manger pour les deux loups sous la maison j'ai récupéré les têtes de poissons que j'avais gardé de ce matin et je suis sortie. La louve m'a laissé approcher un peu plus et s'est empressée de manger j'en ai aussi profité pour lui laisser un bol rempli d'eau. Alors que j'allais sortir j'entends la conversation du père et du fils.

- Duncan, je te préviens, tu ne tentes rien avec elle. Tu l'as promis en acceptant de devenir gardien. Ton seul but est de la protéger pas de la mettre dans ton lit. Et de toute façon tu perds ton temps, ce n'est pas de cacher la vérité qui la dérange c'est de le faire à une certaine personne. Et cette personne ce n'est pas toi.

- Merci papa de me rappeler que je n'ai encore personne dans ma vie. Mais tu m'as tellement parlé d'elle que c'est comme ma petite sœur, il est hors de question que je la laisse seule. Je ...

Je fais du bruit exprès et sors de dessous avec un seau rempli d'eau avant de demander comme si de rien n'était:

- Par contre pour les habits j'ai rien pour toi. Tu vas devoir allé en chercher.

- Non mon père m'en a apporté.me dit-il en montrant son sac sur son épaule.

Son père est parti et nous nous sommes retrouvés seuls. Nous avons fait le travail à la grange puis nous sommes remontés. Chacun notre tour nous avons pris notre bain et le repas est maintenant au four et je n'ai rien à faire. Je prends donc le livre que j'avais commencé la veille et reprends ma lecture.

" J'ai acheter les trente hectares autour de la maisons, personne ne pourra venir. J'ai aussi en ma possession tout le lac. Le contrat est signé comme propriété à ma famille jusqu'à la fin des temps. Si jamais nous avons à fuir cet endroit restera le notre. Il suffira aux générations futures à signer les papiers gardé par les bibliothécaires..."

Il est rentré dans tout ce que Carl et Duncan m'ont expliqué sans rein ajouter de plus. Puis d'un coup l'écriture a changée.

" Salut lecteur, bonjour mon prince, tu passes tellement de temps à écrire dans cet objet que je me suis dit que c'est la meilleur façon pour que tu apprennes que dans huit mois tu seras pa..."

C'est super mignon je trouve. Et j'ai un sourire gravé sur mon visage. Des dessins sont ensuite arrivés, la construction de la maison, l'avancement de la grossesse jusqu'à sa naissance un petit Maximilian, a vu le jour. Puis il y a eu un deuxième enfant, une fille au nom de Laura et un troisième Tome. J'ai pu les voir grandir à travers les dessins de leur père durant une vingtaine d'années. Puis du texte est revenue, je peux reconnaître l'écriture du père de famille, mais elle n'est plus soignée, il était pressé.

" Il nous ont retrouver, on doit fuir, partir d'ici!"

La fin du livre, voilà les derniers mots qu'il a écrit. Je pose le livre sur la table basse et attrape le mien. " Princesse moi?! Laissez-moi rire!" C'est son nom. Mais il me représente bien je trouve. J'ouvre la première page et retrouve mon portrait, j'ai les cheveux légèrement décoiffés, on voit ma blessure faite par mon câlin avec la poutre, mes joues sont toujours recouverte de mes éternelles tâches de rousseur. Mes lèvres forment un joli sourire et dans mes yeux on peut voir cette petite chose donnant un regard doux et bienveillant avec une touche de malice. Je dois le reconnaître Duncan est vraiment doué. En dessous il y a marqué " Douce princesse sauvage. De son gardien." Je rigole et tourne la tête pour voir Duncan dans la cuisine.

- Sérieusement ? Demande-je. Douce princesse sauvage ?

- Ouais. Je trouve que ça te va bien.

- Sauvage ok mais douce, pourquoi?

- Le surnom que te donne mon père. Ma douce, il a toujours dit que tu était une fille douce et aimante. Je sais pas quand il a pu voir ça mais bon.

- Bah merci quelle marque de sympathie! m'exclame-je faussement vexée.

- De rien, tu viens manger, c'est prêt.

Je pose mon livre et le rejoins. En fait, si on met de côté le fait que nous ne sommes pas d'accord sur les loups, Duncan n'est pas un gars méchant. On a rigolé durant tout le repas, j'ai eu l'impression que je me retrouvais avec Paul.