chapitre 4

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- Entrez. Déclare-je.

La porte s'ouvre et laisse passer le prince, je n'arrive pas à bouger et commence à rougir par réflexe je me retourne pour cacher cette honte. Il dit alors:

- Vous m'évitez ?

- Je... Je .... Non, bien-sûr que non votre majesté. Je... répondis-je en lui faisant à nouveau face.

- Vous ? Insiste-il en se dirigeant vers moi.

- Je... ne suis pas habituée à tout cela votre majesté. Cette chambre fais la taille de l'appartement que ma famille et moi occupons...

- C'est ici chez vous. Vous ne vivez plus avec votre famille, mais ici au palais. Alors ne parlez plus au présent de la vie que vous avez quitté. me dit-il d'un ton froid et détaché.

- Que me vaut l'honneur de votre visite? demande-je tout aussi froidement que lui.

- Le roi et moi-même avons décidé que vous reprendriez des cours. Ici au château.

- Et bien-sûr on ne me consulte pas..... chuchote-je.

- Vous avez dit ?

- j'ai dis que j'aurais aimé avoir le choix et ne pas subir vos choix pour votre image votre majesté. Répondis-je d'une voix calme et détachée.

- Faites attention à vos paroles Lynn. Je suis le prince et à l'avenir il y aura bien des choses que vous serez obligée de faire sans avoir le choix, alors autant que vous commenciez maintenant. J'en profiterai pour vous apprendre les bonnes manières. déclare-t-il d'un ton autoritaire avant de partir.

Je souffle et m'approche du bureau. Je prends le portable et l'ordinateur pour les poser sur un coin du pupitre et cherche des feuilles. Lorsque je les trouves je m'empare de la plume posée sur le bureau et la trempe dans l'encre avant d'écrire les premiers mots.

" Papa, maman et toute la famille,

Vous n'imaginez pas comme je suis perturbée. Je suis tout juste arrivée que je tiens déjà tête au prince, il souhaite que je vous oublie. Je ne le pourrai vous êtes tout pour moi. Mais commençons par le début.

Les filles viennent toutes de grande familles et j'ai l'impression d'être une tâche comparé à elles avec leurs grandes robes à froufrou de toutes les couleurs. Je suis la seule qui ai osé dire ce qu'il y avait à changer dans notre pays. Enfin vous avez déjà dû le voir en direct. Ma chambre et splendide, je crois que c'est l'une des seules choses que j'aime ici avec George, Diane et Lucie, qui sont le personnel qui s'occupe de moi. Cela aussi m'étonne, je n'en ai pas vraiment besoin, mais je crois qu'ils seront mes seuls soutiens à l'avenir donc je ne dirai rien.

On m'a attribué ma pierre. Je suis la pierre de lune. Je trouve cette pierre mystérieuse et splendide.

Tout est trop grand ici mais je vais tenter de m'y faire et de ne pas me perdre. Quand je suis sur le balcon, je peux voir la ville au loin et ça me rappelle que vous me manquez déjà...

Le prince est venu dans ma chambre avec son air toujours aussi froid et rigide. Je vais recommencer les cours. Je suis contente, mais ils ne m'ont rien demander, ils ont choisi pour moi et cela ne me plait pas du tout. Vous savez comme j'aime pouvoir faire mes propres choix. Et j'ai bien peur que cela ce reproduise bien trop souvent. Mais je vais tenir, je vais me battre pour rester, même si c'est mal parti.

Je vous aime de tout mon cœur !

Votre chère Lynn."

Je pose ma plume, laisse sécher l'ancre avant de la plier. J'arrive à trouver une enveloppe, y place ma lettre. Marque l'adresse de mes parents et ferme la lettre. J'attendrai que Lucie et Diane viennent pour leur demander de l'envoyer.

Je me suis levée et j'ai commencé à chercher une de mes robes qui pourrait faire l'affaire pour ce dîner mais je dois avouer que celles que je possèdent sont plus faites pour aller au marché ou dans la forêt qu'autre chose. Et sinon je n'ai que des jeans et de tee-shirt alors cela n'ira pas non plus. Je souffle. Mais dans quoi me suis-je encore embarquée?

J'abandonne l'idée de trouver de quoi m'habiller et décide de découvrir ma salle de bain. Elle est exactement comme je le pensais. Du même type que ma chambre mais avec des ton bordeaux en plus, une grande baignoire, une vasque et un grand miroir, une armoire avec du maquillage. Je n'en ai jamais eu, bien que la vielle m'ait appris à m'en servir, je n'ai jamais voulu en acheter. Et enfin il y a des toilettes tout ce qu'il faut en somme.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant