Chapitre 34

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Nous avons fini la préparation des poissons et repas mais il est encore tôt et j'ai de la lessive à faire bien que je ne sais pas encore où je vais l'étendre. J'aurais besoin d'un bon bain aussi et Duncan encore plus que moi! Heureusement qu'il ne se voit pas car si il savait qu'il avait le visage de belles marques de terre je suis pas sûr qu'il ferait encore son malin face à moi. Je pars donc chercher de l'eau au puis et retourne dans la cabane. Je retrouve Duncan entrain de dessiner sur mon livre! Enfin celui que je vais devoir écrire en mémoire à tout ceux qui sont passés avant moi. Je m'avance vers lui. Il n'a pas le droit, c'est sorte de journal intime et même si je n'ai encore rien écris le titre parle un peu trop.

- Mais qu'est-ce que vous faites ! On peut pas vous laisser deux minutes seul c'est pas possible même un enfant est plus sage que ça !

J'allais prendre le livre mais il esquive et déclare:

- Je vous dessine il faut bien qu'on ai une idée de l'écrivain... Pour les prochains à venir.

Je le regarde choquée, il connaît toutes les histoires c'est sûr.

- Je suis le gardien Lynn, bien-sûr que connais ces livres par cœur. Pourquoi ce titre ?

- Pourquoi pas ce titre?

- On choisi un titre car c'est important. Il raconte votre histoire, alors c'est forcément un choix bien particulier.

- Peut-être que je ne veux tout simplement pas être une princesse.

- Je vous crois pas il y a autre chose.

- Si vous savez tout sur ces livre au moins sur les quatre derniers livre il y a très certainement des points communs entre elles et moi.

Je n'ai pas pu voir mon dessin mais je le laisse faire et réfléchir. Je ne suis pas très bonne dans cet art alors si il peut faire mieux que moi tant mieux. Une fois l'eau chaude je pars dans la salle de bain et commence à laver les affaires. Quand j'ai presque fini je me retrouve totalement décoiffé et certainement rouge et Duncan choisi ce moment pour venir me voir, le livre toujours à la main. Il sourit en me voyant dans cet état et déclare.

- J'aime encore plus dessiner si mon model arrête de bouger et de me fuir.

Je lève les yeux au ciel et lui fait un sourire hypocrite et réponds:

- Et moi j'aime pas qu'on me dessine et de ne pas bouger.

- Vous avez vraiment un problème avec le calme et la tranquillité Lynn. Il faut parfois prendre le temps de ne rien faire.

- Je ne marche pas comme ça ne rien faire et laissé la possibilité aux pensées de faire leur vie et si jamais je fais ça je ne pourrais rien faire d'autre que penser et ce n'est pas imaginable.

- Il faudra pourtant que à un moment ou un autre vous fassiez le point sur vos pensées.

- Et ce n'est absolument pas le moment.

- Pourquoi au contraire, ici vous êtes au calme et il n'y a personne pour vous dérangé.

- Personne pour me déranger ? Je savais pas que le calme impliqué des coups de feu au milieux de la nuit et que personne voulait dire une quinzaine d'hommes armés. Et j'ai beaucoup de choses à faire...

- Vous n'êtes pas obligé de les faire.

Je souffle et déclare.

- Vous avez trouvez des points communs entre les personnes ou pas.

- Ce sont toutes des femmes, chacune a inventé le nom qu'elle à marqué il y a toujours environs trente ans d'écart entre chaque livre, elles ne reste ici pas plus d'un mois et le nom qu'elles ont correspond toujours avec une pierre précieuse et alors?

- Si je devais marqué un autre nom que le mien sur le livre ce serait Céleste Pierre de Lune si vous cherché dans votre mémoire et dans vos cours d'histoire chaque date correspond à une année où il y a eu une sélection. Et chaque fois qu'elles se trouvent si elle n'y reste que peu de temps c'est parce que c'est leur épreuve, leur défi.

- Vous êtes une des sélectionnées !

- J'ai le malheur de répondre positivement maintenant à votre avis pourquoi ce titre ?

- Car vous ne vouliez pas l'être ...

- Bien alors voyez-vous me dire que je suis obligée de faire un an au château à la place d'être avec ma famille et de leur venir en aide. D'apprendre par un livre que de toute manière je le serai ça ne vous donne pas du tout envie de vous plonger dans vos pensées pour vous rappeler que la vie que vous aviez jusqu'à présent n'existera plus jamais. Alors laissez-moi un peu Duncan. Faire des millions de choses et le seul moyen que j'ai trouver pour arrêter d'y penser et tenir. Et vous feriez mieux de vous regarder dans un miroir.

Je lâche les vêtements que j'avais dans les mains et sors de la pièce. Super je suis encore plus en colère! Je prends ma veste mes bottes et sors sur la terrasse.

Il n'a rien à me dire. Je sais ce que je fais. J'ai passé toute mon enfance à écouté les comptes de mon père et d'un ami de la famille assurant qu'un jour il y avait un autre pays et que nous étions les souverains de se monde. Mais détrôné par un autre roi. Des légendes et des comptes pour enfants auxquels j'ai arrêté de croire il y a longtemps.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant