Chapitre 12

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Il est sept heure trente et mon téléphone me prévient qu'il faut que je retourne dans ma chambre. Je pose ce que je tiens et pars rapidement. Toutes les filles doivent être partie depuis dix minutes, moi je commence à huit heure. Je passe sans croiser personne et entre dans la chambre où Lucie et Diane m'attendent déjà. Les deux filles font une tête horrifiées en me voyant. Bon j'avoue que c'est pas le meilleur choix vestimentaire pour ce balader dans le château, mais personne ne m'a vue.

- Mais dites moi que je rêve! Lynn c'est quoi cette tenue ?!

- Bah si je réponds ça va pas te plaire Diane...

- Et t'as vu tes mains?! Mais tu as quel âge pour jouer avec de la terre franchement Lynn! me coupe-t-elle.

- Dix-sept ans? Mais personne m'a vu, sauf Maire, mais ça compte pas si ?

- Aller vite on vas te laver les mains et enfile ça. Me pousse-t-elle jusqu'à la salle de bain alors que Lucie rigole doucement.

En me voyant je remarque que j'ai aussi un peu de terre sur le visage et mes cheveux sont encore plus décoiffés qu'en partant. Je me mets à rigoler et j'entends alors de l'autre côté de la porte Lucie explosée de rire sous les parole de Diane désespérée. Je lave aussi on visage et détache mes cheveux. Aujourd'hui j'ai le droit à une robe bleu marine, serrant au niveau de ma taille puis lâche m'arrivant aux pieds avec un simple voile transparent bleu et un col de petite écolière blanc en dentelle. Je sors et comme hier elles me tendent une paire de talons noir. Ainsi qu'un petit gilet que je ne mettrai pas de la journée, il fait bien trop chaud pour moi. Lucie s'amuse à me faire une tresse en épi de blé légèrement décoiffée et Diane, elle, me maquille. Je rigole bien avec Lucie et même Diane qui continue à me réprimander comme si j'était sa fille, Lucie elle, rigole avec moi comme une sœur. Quand le prince entre dans la chambre nos rires et nos conversations se stop nettes. Les deux femmes s'éloigne de moi, font une révérence et s'en vont.

Un froid est vient de s'installer dans la pièce. Je reste une seconde face à ma glace et me lève. Je le vois qui tente à parler mais je le coupe d'un ton catégorique:

- Si c'est pour revenir sur ce que nous avons dit hier, ce n'en ai pas la peine. J'ai compris, de toute façon je suis là pour travailler.

Il hoche juste là tête et me fais signe de le suivre. Nous arrivons dans la bibliothèque où je peux voir une table recouverte de bouquins mais nous nous dirigeons vers une autre où il y a seulement deux livres ouverts et des feuilles. Nous sommes sensés commencer par des mathématiques. En voyant les calculs je le regarde incrédule. Des additions et soustraction? Il se fou de ma gueule, désolé maman pour le langage, mais quand même!

- Vous souhaitez sérieusement que je fasse des soustractions et des additions ? lui demande-je.

- Je veux voir votre niveau, c'est tout.

Je souffle regarde quelques secondes les différents chiffres et marque directement les résultats sans même m'asseoir ou écrire quoi que ce soit.

- Voilà c'est fait, vous avez vos réponses. On ne peu pas passer à des choses plus intéressante comme des suites ou des dérivés?

Il me regarde incrédule, se penche sur mes résultats et voit qu'il sont effectivement juste. Il souffle et fini par accepter. Nous avons passé deux heure à faire des maths dans la bibliothèque et je dois dire qu'il est calé dans cette matière car j'ai eu un peu de mal à le suivre.

J'ai une demie heure de pose avant de devoir aller faire un peu de couture, enfin deux heures de couture avec Ariston, je sens déjà que nous allons rigoler.

J'ai filé dans la cuisine pour tenter te piquer un petit truc à grignoter mais Marie m'a surprise me réprimandant à son tour et me disant de retourner à mes cours avec une gentillesse extraordinaire. J'ai l'impression de devenir une fan de l'ironie en se moment.

Je me suis alors un peu promener dans les jardins avant d'aller dans le monde de notre cher couturier, plein de tissus et de couleurs. Lorsque j'arrive il est avec Diane qui lui explique comment elle m'a trouvé ce matin, le faisant rire.

- Je te l'avais dit ma chérie, elle n'est pas comme les autres.

- Je suis unique même je dirais. déclare-je en souriant.

- Je vois je suis seule contre trois, mais cela n'empêche que tu ne nous à pas dit ce que tu avais fait pour te retrouve dans un tel état Lynn.

- Laisse là un peu et puis nous avons du boulot nous deux !

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant