Atlazas, Le Secret des Abysses T.2

CHAPITRE 4-2

Finalement, j'ai craqué ! Voici le deuxième chapitre publié aujourd'hui ! Enjoy!  <3

Profitez bien de ces passages tranquilles et calmes, car la tempête arrive bientôt... !

- Attendez Orph', laissez-moi vous expliquer ...commençai-je en refermant la porte derrière moi. Inutile d'ameuter tout le manoir, enfin Phyllis. Je savais déjà qu'il allait s'en donner à cœur joie. « Je...j'allais vous prévenir mais...j'ai euh...oublié », achevai-je piteusement, aucun mensonge plausible ne me venant à l'esprit. Le seul mensonge auquel j'avais pensé sonnait déjà ridicule dans ma tête. Il comprenait un Lryx qui m'aurait attaqué alors que je m'apprêtais à lui envoyer un message, volant mon téléphone.

Orphyll commença à taper furieusement du pied. C'était parti.

- Comment peux-tu avoir un comportement aussi irresponsable ? Tu n'as aucune considération pour moi. Je me suis fait un sang d'encre, nom d'un Bellus enchaîné !

Nom d'un Bellus enchaîné ? Je me mordis l'intérieur de la joue pour ne pas rire.

- Tu ne pouvais pas tout simplement me prévenir ? Un simple message nom de nom ! Heureusement que la Certessa Xandra a pensé à m'adresser un message pour m'annoncer que tu dormais au palais Kamylah ! Je suppose que tu as voulu passer la journée avec Chell...

- Tout à fait, affirmai-je en mentant éhontément. Orphyll en ferait toute une affaire s'il savait que je m'étais exposée avec Ike aux yeux des insectes et des animaux habitant la forêt Kurenebe.

Il eut l'air méfiant, jouant de la mâchoire en m'observant attentivement puis il reprit :

- Je te l'ai déjà dit un nombre incalculable de fois : c'est pour toi que je me prends autant la tête. Darken a peut-être une nouvelle priorité mais tu restes un met de premier choix pour lui. Il n'arrêtera pas les tentatives jusqu'à ce qu'il possède enfin ce qu'il désire tant.

Je soupirai longuement en retirant mes chaussures avant de les envoyer d'un coup de pied sous mon lit. Je connaissais par cœur son sermon.

- Ça fait plusieurs mois qu'il ne s'est rien passé, dis-je.

- Ce n'est pas parce-qu'il se montre discret qu'il ne se passe rien ! rétorqua Orphyll, ses sourcils broussailleux froncés.

Il rouspéta encore un moment puis avec un soupir fatigué, il me laissa « réfléchir à mon comportement » en quittant ma chambre. Le vieil atlazasien millénaire qu'il était ne voyait en moi qu'une enfant, je ne l'en blâmais pas mais ça devenait pesant. Je le trouvais injuste, j'avais fait des efforts. Maintenant que je possédais un téléphone pour lequel j'avais dû longuement batailler pour l'obtenir, je m'efforçai de le tenir prévenu de mes projets. Lorsque je lui avais fait remarquer, il n'avait dit qu'une chose : « que fais-tu de cette fois où tu es partie juste après que je t'ai dit que Berry s'était sentie mal quand tu avais disparue sans un mot ? ». Perplexe, je l'avais regardé sans comprendre jusqu'à ce que ma petite lanterne s'éclaire enfin. Orphyll m'avait sorti un dossier vieux de plusieurs mois, un mystère non résolu à cause d'un soldat un peu étourdi.

- J'ai dit à ce soldat que je partais ! avais-je rouspété.

Orphyll avait un arqué un sourcil, peu convaincu.

- Et bien-sûr tu es incapable de me dire qui est ce soldat ? avait-il dit avec l'air de dire : « prends-moi pour un spolm, Kaya ».

Le problème était que j'avais beau me creuser les méninges, je n'arrivais pas à me souvenir du nom de ce maudit soldat. Il m'avait paru un peu distrait. Peut-être même qu'il n'avait pas compris un mot de ce que je lui avais dit.