Atlazas, Le Secret des Abysses T.2

PROLOGUE

Bonsoir ou bonjour, tout le monde ! Après une absence plus longue que prévue, me revoilà avec de nouvelles aventures à Atlazas qui j'espère, vous plaira ! 

PROLOGUE

"Cette histoire a commencé dans le sang et se terminera dans le sang"  L'Appel de l'ange, Guillaume Musso. 

Le ciel était noir et grondait, des éclairs illuminaient les ténèbres de la nuit dans des tonnerres effrayants. Il pleuvait des torrents et le vent soufflait fort, allant jusqu'à sifflé. Debout au milieu de nulle part, j'étais paralysée. 

Cognant comme un tambour, mon coeur battait à tout rompre douloureusement dans ma poitrine. Je gardai les yeux rivés sur mes pieds nus, sur la terre trempée où le sang s'était mêlé à la boue, refusant d'y croire. Un bourdonnement incessant et agaçant m'empêchait d'entendre clairement ce que les voix me hurlaient. Ce ne pouvait pas être réel. Ça ne pouvait être qu'un mauvais rêve, un cauchemar.

Oui, un cauchemar.

J'inspirai profondément, ignorant l'angoisse qui me gagnait, la folie qui menaçait en m'intimant de ne pas paniquer, en me convaincant que tout allait bien. Dans quelques instants, je me réveillerai bien au chaud dans ma chambre, enveloppée comme un pain au chocolat dans ma couette, et Phyllis viendra me sortir du lit en rouspétant comme d'habitude. Oui, il suffisait simplement que je ferme les yeux. 

Mais alors pourquoi ne m'étais toujours pas réveillée ? Pourquoi avais-je l'impression de mourir de l'intérieur ? Pourquoi ressentais-je la sensation glacée des gouttes de pluie sur ma peau et la brûlure de mes larmes salées sur mes joues? Je laissai échapper un son, un bruit de gorge incontrôlé, comme un cri plaintif en remarquant la grande tâche sombre de sang encore fraîche sur ma robe qui collait à ma peau. La sensation était bien réelle.
Le désespoir, violent et foudroyant m'envahit. Je poussai un hurlement déchirant en m'arrachant les cheveux, me griffant la peau de mes bras et en donnant des coups dans tous les sens. Mes forces me lâchèrent soudain, mes jambes cédèrent sous mon poids, et je tombai genoux dans la boue.

Quelque chose se brisa en moi. 

Ils allaient payer. Tous autant qu'ils étaient. La respiration de plus en plus saccadée, j'eus l'impression que mes veines avaient pris feu. Mon énergie ravivée par la haine qui emplit mon coeur, je me relevai en tremblant d'une rage noire, les poings serrés, déterminée à me venger, à les voir morts.