OS x reader - Tome 1 [TERMINÉ]

Motoki Yaze x reader

Yaze, le plus proche de l'interrupteur, alluma la lumière. Mais, la lumière était faible et ne ciblait que le centre de la pièce. (T/p) voulut alors prendre un peu l'air. La poussière la dérangeait un peu donc il allait qu'elle s'aère. Sans un mot, elle se mit à marcher, ne lui jetant aucun regard. Elle passa à côté de Yaze pour rejoindre la porte, qui était refermée. À son plus grand étonnement, celle-ci ne s'ouvrit pas. Elle avait beau user de toute sa force, cette fichue porte ne voulait pas les laisser sortir.

-Comme par hasard, marmonna la lycéenne, en s'appuyant contre la paroi de la porte et glissant le long de celle-ci.

Elle trouvait assise par terre, les mains sur son visage. Yaze se mit alors enfin à parler.

-Pourquoi me détestes-tu ?

Sa voix si masculine, si grave à cet instant surprit (T/p). Mais, elle ne se laissa pas déconcentrée par cela et répondit sèchement :

-J'ai mes raisons, tu n'as pas à savoir.

« Wow ! Super, la répartie, (Nom) ! C'est totalement faux en plus... »

Des pas résonnèrent dans le dépôt. Mais, ce n'était pas (T/p). C'était Yaze. Il fit un geste qui étonna la jeune fille. Il lui saisit sa main, la prenant au dépourvu, et entremêla ses doigts avec les siens. Il sourit et elle rougit.

-Ça me concerne. Tes raisons de me haïr, j'ai entièrement le droit de les connaître.

Elle resta silencieuse, ne sachant pas comment répliquer. Mais, Yaze ne sembla pas abandonner.

-Pourquoi es-tu toujours énervée, lorsque tu me vois ?

(T/p) fut étonnée de cette question. Comment le savait-il ? Leur regard ne se croisait jamais, comment pouvait deviner qu'elle le regardait avec colère ? Il la ressortit de ses pensées en resserrant sa prise sur la main de la jeune fille.

-Ta colère cacherait-elle autre chose ?

Il était très sérieux. Pas une once de malice, plaisanterie ou autre, ne se reflétait sur son visage ou dans ses yeux. (T/p) le vit et elle se mordit la lèvre. Elle n'avait jamais vraiment réfléchi aux raisons de sa haine envers Motoki.

-Je veux que tu sois juste honnête. Dis-moi simplement pourquoi tu me détestes...

-Je...ne te déteste... pas...a-t-elle murmuré en détournant le regard.

Ayant parfaitement comprit, une lueur d'espoir naquit dans le regard du garçon.

-En fait... continua-t-elle, toujours d'une petite voix, je ne te connais pas vraiment, c'est tout. Je ne sais pas... je n'ai pas de raisons pour te détester... C'est juste que... non... je ne sais pas...

Un charabia sortit de ses lèvres et Yaze soupira doucement avec un petit sourire. 

-Bon, le principal c'est que tu ne me détestes pas vraiment.

Avec ceci, il s'assit aux côtés de la jeune fille et attendit. Le cœur de (Nom) battait très vite ; leurs doigts étaient toujours entrelacés.

-J'ai réussi à te cerner...

-Ah ? Vraiment ?

-Oui. Malgré tes apparences fortes et arrogantes, se cache une fille adorable.

Elle sourit et rougit à la fin de cette phrase. Yaze libéra enfin ses doigts.

-C'est peut-être vrai.

-Tu sais, je ne suis pas méchant, au fond.

-Je sais.

-Me ferais-tu confiance, alors ?

-Peut-être...il faudrait avant tout que l'on puisse sortir d'ici...

-C'est vrai. Je ne sais pas quelle heure il est, mais, il devrait déjà faire nuit. Je doute que l'on puisse sortir maintenant.

-La porte... il faudrait la défoncer.

Yaze soupira mais sourit juste après.

-Le lycée considéra cela comme une dégradation des locaux de l'établissement. Tu payeras, si tu le fais. Argent ou heure de colle.

Le silence de (T/p) montra clairement qu'elle abandonna cette idée. Mais, bientôt, le froid s'invita dans le local. La jeune fille frissonna et se frotta les bras frénétiquement, pour tenter de se réchauffer au moins. Yaze n'était pas idiot, au son que faisait (Nom), il comprit rapidement qu'elle avait froid. Il s'agenouilla devant la fille transie de froid.

-Hé...

Elle leva la tête, les dents claquant des dents. Elle attendit qu'il parle, tout en frictionnant ses bras. Yaze inspira un instant avant d'ouvrir en grand ses bras. Le peu de lumière qu'ils avaient rassura le lycéen, qui rougissait un peu, par son geste.

-Tu as froid, non ? Il faut se serrer l'un contre l'autre pour garder de la chaleur humaine...

(Nom) rougit tellement que, pendant un moment, son corps se réchauffa par la simple phrase qu'il prononça. Elle bégaya quelques mots incompréhensibles mais finit par laisser tomber et accepter de se blottir contre ce garçon, qui n'était pas si désagréable qu'elle ne le pensait.

-Peut-être pourrais-je te faire confiance, une fois que serons sortis...

*****
Voilà un personnage étonnant ! J'ai eu envie d'écrire sur lui pour je-ne-sais- quelle raison !