Partie 15. ☁️

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Point de vue de Beckett.

J'ai mal à la tête, horriblement mal à la tête ça me cogne dans tous les sens. J'ai l'impression d'être un lendemain de cuite.
Insupportable
Et il fait bien trop chaud dans cette pièce ! Je suis dans ma chambre.. par terre, j'ai mal partout, j'ai sans doute du passé la nuit ici.. mais... Pourquoi je ne suis pas dans mon lit? Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment je suis arrivé là?

J'entend le son de la télé dans le salon et Josh qui émet des grognements, il doit être en train de regarder un match puisqu'il ne sait rien faire d'autre.

Kate réfléchis, bon sang. C'est pas normal.
La dernière chose que je me souvienne...

•••

•Flash back•

J'entendais les gars de venter sur leurs dernier exploit.

- Les gars, stop. Vous avez gagné ok? Vous les avez eut en premier.

Ils se retourne vers moi quand j'entrais dans la pièce. Un sourire se dessinait sur chacun d'eux, tel des idiots.

Je sortais des toilettes, les yeux rouges d'avoir pleurée et même si ça ce remarquait sans doute personne ne me posa de question. Tous le monde sait que je ne suis pas du genre à me livré et faire des confidences. Encore moins au travail.

Ça faisait 10 minutes que je m'étais renfermée dedans. Les gars était là à raconter ce qui s'était passer cette après-midi. Castle était la aussi. Je me souviens qu'il ne disait rien, perdu dans ses pensées jusqu'à ce que je rentre dans l'enceinte et automatiquement ses yeux se sont rivés sur moi. Un regard triste, j'aurai aimé le prendre dans mes bras, lui dire que tout ira bien qu'on va pouvoir s'aimé même si je n'y croyais pas une seconde.

- Beckett, sur ton rapport appuie bien sur le fait que nous n'étions que deux sur cinq hommes et nous les avons tous eut sans aucun blessé. Précisait Ryan avant que Espo n'en rajoute

- Et en plus de tout ça seul l'arme de Ryan était chargé. J'étais sans munitions moi aussi.

- Ok, ok. Vous êtes des héros.

- Répète le, encore une fois, s'il-te plait Beckett.

- Et si nous allions boire un verre pour fêter cet acte héroïque ?

Castle.

À chaque enquête terminée il fallait arroser ça. Bien qu'un meurtre n'est rien de joyeux, le dur travail pour rendre justice à notre victime devait être récompensé et les moments passés ensemble au bar faisait parti des moments que je ne suis pas prêtre d'oublier.

Ça arrivait que les gars ne pouvaient pas restés ou qu'ils partaient plus tôt. Moi je repoussait toujours les moments où je devais rentrer chez moi. Alors ils nous arrivait de resté tout les deux devant un café à parler de tous et de rien. Cet homme me surprenait toujours, il pouvait autant être un enfant de 8 ans dans un magasin de jouets que d'être parfaitement à l'écoute dans des sujets très sérieux dont nous avons souvent parlé . Nous avons souvent abordé le sujet très délicat de ma mère, de mon enfance avec elle, de son meurtre et du vide qu'à crée son absence dans ma vie. Il arrivait des fois où je craquais sous l'emprise du stress, du manque, de l'absence et de Josh et ce qu'il me faisait subir même si jamais je lui en avais parler il a toujours été là, avec les bons mots, les bons gestes.

Dans ce bars j'ai aussi passé des bons moments avec Alexis, sa fille.
Elle aussi vit l'absence de sa mère. Pas de la meme manière car la sienne est toujours vivante mais elle la rarement vu depuis le divorce de ses parents, celle ci préfère l'Europe et les magasins à sa fille. Malgrés sa grand mère très présente dans sa vie Alexis est souvent venu me voir pour des conseils de fille et j'apprécie cette relation qu'on a toutes les deux. Elle a confiance en moi, elle s'est beaucoup confiée à moi sur des choses qu'elle ne peut pas dire a son père. À son âge j'aurai aimé avoir une présence féminine telle que celle ci dans ma vie.

On s'était finalement retrouvé tous ensemble autour d'une table, bière à la main, on ne s'arrêtait pas de rire. J'appréciais vraiment ses moments là.

- Castle il faudra se refaire un week end comme celui de la crémaillère. On s'est vraiment bien amusé avec Jenny et je crois que ça a permit à Javier et Lanie de se réconcilier.

- Quand vous voulez vous venez. Vous êtes toujours les bien venus chez moi.

Il s'adressait à tout le monde mais c'était moi qu'il regardait. Je baissais les yeux sur ma boisson.
Me souvenir de ce week end prolongé avec lui me fait tellement mal. J'aimerai retourner aux nuits où l'ont dormait dans les bras de l'autre. Où ses mains me caressait le dos, dans mes cheveux. Son souffle dans mon coup, sa bouche sur ma peau. Les baisés volés. Son corps collé au miens. Les baignades dans sa petite plage secrète, les confidences, les regards, les gestes..

Après avoir simulée un appel j'étais sorti dehors pour prendre l'air. J'avais besoin d'air, de respirer. C'était trop pour moi. Ça fait une semaine que j'essaie de ne plus penser à rien de ce week end parfait. Que j'essaie d'oublier.

J'étais adossée à un mur. J'avais l'impression que mes poumons ne rejetais plus l'air, ils m'oppressaient, j'étouffais. Des larmes commençaient à couler sans que je m'en aperçoive. Je n'arrivais pas à les arrêter. Je n'avais pas la force. Mon corps se vidait de son eau. J'étais incapable de m'arrêter. J'en avais marre de pleuré, d'être faible, d'être dans l'incapacité de me défendre et de vivre ma vie comme j'en avais envie. J'étais comme prisonnière. Je ne pouvais en parler à personne sans que celle ci soit détruite par Josh. Je perdais tous mes moyens, j'étais démunis.

Complètement désespérer je m'étais assise par terre et j'avais les jambes repliées et ma tête reposait entre celles ci, toujours en pleurant. J'avais envie de criée de toutes mes forces pour laissé échapper cette rage qui me consumait alors je laissais échapper un cris minable parce que c'était tout ce que j'avais. Un cris mélanger à des sanglots.

J'étais dans cette petite ruelle étroite à l'abris des regards, toujours par terre à me morfondre sur moi même. Je n'arrêtais pas de sangloter j'étais dans un état pathétique. Ça faisait bien 20 minutes que j'avais quitter le bar quand mon téléphone sonnât dans ma poche. Je n'avais pas pris la peine de regarder. J'avais envie de parler à personne.
Il sonnât une deuxième fois, je ne regardait pas pour autant jusqu'à ce qu'il sonne une troisième puis une quatrième fois que je me décida à vérifié.

C'était Castle.

Pourquoi faut-il qu'il soit toujours après moi. Il est toujours la même après ce que je lui ai fais. J'essaie de tiré un trait sur cette relation qui ne pourra jamais voir le jour et lui est toujours présent comme s'il attendait quelque chose, que je revienne à lui sans doute.

Je ne répondis toujours pas à son appel et retourna à mes larmes et mon malheur. Je plongeais ma tête dans mes genoux quand deux bras m'encercla et me releva brusquement.

Stand by youWhere stories live. Discover now