Chapitre 17

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CHAPITRE 17

Logan

C'est la première fois qu'une fille me dit ça. D'habitude, c'est plus "vient on sort ensemble" ou "Vient on baise". Je me fais surement des idées, mais je ne veux pas que ce soit la dernière. Ce ne fut pas des plus romantiques, parce que j'avais les poings en sang à force de frapper contre tout et n'importe quoi, je n'avais pas dormi de la nuit et Rose pleurait. J'ai cru que j'allais pleurer aussi. Je ne l'ai pas fait, sa faisait 2 fois déjà qu'elle était la quand je versais mes larmes. La dernière fois fut en 6eme. Mon père m'avait tellement frappé que je n'ai jamais recommencé depuis, même quand il n'était pas là. Avec Rose, c'est différent. J'ai confiance en elle et elle est toujours là dans les pires moments. Elle ne me juge pas, elle me comprend. J'ai réalisé tout ça cette nuit. Quand Kentin m'a annoncé qu'ils s'étaient embrassés, et qu'elle avait fait durer leurs baiser, alors qu'elle aurait pu arrêter là, j'étais fou de rage, comme à chaque fois que je suis triste. C'est une façon de cacher ce que je ressens.

Nous marchons l'un vers l'autre, comme deux aimants. Le soleil se lève, s'est magnifique, mais je ne peux détacher mes yeux de ceux de Rose. En quelque secondes, les quelques mètre qui nous séparait ont disparu. Je me penche vers elle et je presse mes lèvres contre les siennes. Une bouffée de bonheur l'envahie. Ses lèvres sont douces. Elle se met sur la pointe des pieds, je crois, car elle s'accroche à mon tee-shirt pour garder l'équilibre. Je pose ma main sur sa joue, l'autre, toujours en sang, sur sa taille. Je regrette tout de suite mon geste mais Rose sourit dans notre baiser ce qui signifie qu'elle s'en fiche. Je la serre fort contre moi, respirant sa délicieuse odeur.

Dans un film, j'aurais trouvé ça tellement ridicule, mais ici, c'était si évident, ce n'était pas de la comédie.

Elle s'écarte doucement. Je ne veux pas, naturellement, mais je dois me résigner à la suivre. Nous nous allongeons dans l'herbe, Rose se blottie contre moi, je caresse inconsciemment ses cheveux et nous nous endormons, enlacé l'un l'autre.

************

J'émerge du sommeil. Les rayons du jour passent à travers mes paupières fermées. Je repense aux événements de cette nuit. Était-ce un rêve ? Non, je sens encore la douceur de ses lèvres sur les miennes. Hier, nous avons dormis à la belle étoile. Quelle heure était-il ? 5 heures du matin ? Et quelle heure est-il, maintenant ? Je tâte ma poche arrière. Mon téléphone n'y est pas. Ou est-ce que je l'ai mis, encore ? Je soupire. Rose bouge un peu. Ce n'était pas un rêve, alors. Je ne sens plus mon bras. La belle ayant posé sa tête sur celui-ci, le sang n'y circule plus, mais je n'ose pas bouger, de peur qu'elle s'en aille. J'ouvre les yeux, mais les referme de suite car le soleil m'agresse la rétine. Je tourne la tête pour ne plus l'avoir en pleine face. Rose rit, se déplace un peu. J'enroule mon bras autour de sa taille à l'aveuglette pour l'empêcher de partir, mais elle me repousse délicatement. J'ouvre les yeux. Et la première chose – magnifique – que je vois sont les siens. Elle me regarde attentivement. Nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Je remarque sa main sur mon torse, et rien que ça,  ça me rend tellement ... Bien. Elle qui d'habitude est si timide, s'est ouverte à moi. Elle chuchote :

- Il est onze heures. Il faut se lever.

- On a rien à faire ... L'implorais-je avec une voix enrouée.

- Justement ... Si. Sourit-elle

Je fronce les sourcils à son air préoccupé.

- C'est une bonne nouvelle ... Je crois.

- Je t'écoute ...

- Hé bien ... Je crois que j'ai un indice sur cette histoire avec ton père.

Il fallait que mon père vienne s'immiscer entre nous. Nous étions si bien, elle et moi, comme coupés du monde. Je n'ai pas oublié ce qu'il m'a dit : « ne traine plus avec cette fille » mais je fais comme si de rien n'était, pas pour le provoquer, mais seulement parce que je ne veux pas laisser Rose entre les mains de Kentin. C'est stupide, elle ne ferait jamais ça. Elle m'a déjà expliqué qu'elle le détestait. Mais elle l'a bien embrassé, non ? Kentin a dit qu'il l'avait un peu obligé, mais elle a apprécié, au final.

Donc je n'ai pas croisé mon daron depuis une éternité, et c'est plutôt pas mal.

- Je crois que ton père à prononcer le nom ... Continue-t-elle.

- Castillo. La coupais-je en souriant.

- Oui, hé bien j'ai cherché dans l'annuaire ...

Je n'y ai pas pensé une seconde. Quel con. Je suis trop habitué à internet. Elle continue :

- Il y a une personne de ce nom dans le village.

- Géniale, nous avons plus qu'à aller lui rendre visite ! M'exclamais-je, content de pouvoir rencontrer mes grands-parents.

- C'est déjà fait ... Sourit-elle.

Elle plaisante ? Elle n'a pas pu y aller sans moi, ce sont MES grands-parents !

- Tu n'y es pas allé sans moi ! Hurlais-je presque.

- Non. Rie-t-elle.

- Hé bien alors ?

- Ton grand-père, c'est Michel. Déclare-t-elle.

{ Nouveau chapitre aujourd'hui ! ♥ J'espère que l'histoire vous plait toujours !

Je vais juste vous reparler de mes vacances pour vous dire quand est-ce que je ne posterais aucun chapitre ... :(

Je pars du 10 juillet au 22 juillet en colonie de vacance, puis la dernière semaine de juillet et la première semaine d'aout à l'océan. Aucun chapitre pour ces parties des vacances. Plus tard dans le mois de aout, j'irais deux semaines chez mes grand parents, mais je pourrais quand même vous poster des chapitres !

Voila le programme ! ♥ bISOUS }

Je t'aime, mais il y a eu des complications. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant