Je t'aime, mais il y a eu des complications. (Terminé)

Chapitre 13

{ Attention ce chapitre va être composé de scène de violence, qui resterons soft néanmoins, si vous êtes une âme sensible vous pouvez descendre et regarder le mini résumé du chapitre en bas en gras ! }

CHAPITRE 13

Logan

Franck m'emmène dans un coin désert. Il me pousse de plus en plus fort. Je sais bien ce qu'il va me faire, mais je ne suis pas inquiet. Je rage. Il me prend par le col de mon tee-shirt et me plaque contre le mur avec violence. Malgré mon expérience en la matière, je gémis. Je le regrette très vite.

- Je n'ai encore rien fait, fils.

A chaque fois que mon père me bat, il m'appelle « fils », comme si cela lui permettait ... Tout ça.

- Pourquoi tu protège cette fille, gamin ?

Je ne réponds pas. Il a tout compris, comme d'habitude ... Après tout, c'est lui qui m'a appris l'art du   « ne rien laisser paraitre » alors il est lui aussi maitre en la matière. Je ne veux pas mêler Rose à cette histoire de famille. Franck me frappe au ventre. J'étouffe un cri.

- Tu l'aime bien ? Plus que bien ?

Nouveau coup.

- Tu vas me répondre oui !?

- Tu es jaloux, papa ?

- Non, Bien sûr que non ...Quoi que.

Premier coup de ceinture. C'est ce qui fait le plus mal. Je me retiens de ne pas pleurer. Je ne veux pas paraître faible devant lui.

- Tu vas arrêter de parler avec elle. Tu es ici pour prendre le grand air, hein ? Dit-il en riant.

Je le déteste. Pourquoi fait-il ça ? Je ne le saurais jamais, je pense. Il continu de parler :

- Pas pour choper des gonzesses !

Je sais ce qu'il pense des femmes. Je sais que c'est faux et pitoyable.

- Ne parle pas d'elle comme ça.

- Pardon ? Dit-il en me frappant une autre fois au ventre.

Je ne réponds rien. Je suis un lâche. Mais la douleur s'infiltre dans tout mon corps. Je veux que cela cesse au plus vite. Très vite.

- Tu as compris ? Dit mon père d'un ton dur et provocateur.

Je hoche la tête. Il soupire.

- Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour recadrer son gamin. Soupire-il en remettant sa ceinture.

Quand il est partit, je m'affaisse au sol. J'ai très mal, mais je serre les dents. Les larmes vont couler. Je ferme les yeux, cache ma tête dans mes bras, les genoux pliés. Ça fait vraiment pitié, j'imagine. Je suis dans le noir, alors qu'il fait encore bien jour. Je n'ose pas bouger, j'ai mal de partout. Puis j'entends des bruits de pas. Je ne bouge plus, je ne veux pas qu'un adulte me vois, ou il remarquera bien mes probables bleus. Le martèlement de tong sur le sol se rapproche. Des tongs ? Qui sa peut bien être ?

- Logan ! Oh mon dieu !

Cette voie est celle de Rose. Je ne sais pas comment réagir devant elle.

Elle soulève ma tête encore enfouie dans mes bras de ses petites mains froides. Elle m'observe sous toutes les coutures. Je n'ai pas la force de lui dire pourquoi je n'ai pas de marques au visage. Et puis, c'est évident. Elle est au bord des larmes. Elle bredouille :