Chapitre 27 : Conséquences

3.3K 290 92
                                    


Eva entra dans la chambre et me tint compagnie un moment. Après avoir mangé ce que l'infirmière m'avait apporté, je fus alors certaine d'une chose, les médecins cherchaient forcément à rendre les patients encore plus mal. Comment justifier alors le goût infect de la nourriture et la fadeur de tout ce qui traversait ma gorge. Le médecin, loup-garou de son espèce, me proposa d'en prendre un peu plus et je me refrénait avec peine afin de ne pas lui demander s'il voulait m'empoisonner.

- Vous pourrez rentrer chez vous demain, par précaution, nous allons vous garder durant cette nuit pour observation. Dit le médecin d'un ton professionnel.

C'était un homme dans la quarantaine, les cheveux parfaitement coiffés, les yeux d'un vert étincelant et un sourire aux dents si blanches que l'on en serait aveuglé à première vue.

- D'accord. Dis-je en souriant poliment.

J'avais encore un mal de fou à bouger et encore plus de mal à former des phrases correctes vue la quantité industrielles d'antidouleurs qui circulaient dans mes veines. Pire encore, les accélérateurs de guérison me donnait l'impression de brûler de l'intérieur. On aurait dit que j'avais traversé un champ de mines et qu'une énorme bombe avait atterri sur mon corps, provocant sa désintégration. Hourra !

Lorsque le médecin quitta la pièce, Evangeline lança un sifflement qui me fit sursauter.

- C'est qu'ils sont bien foutus les médecins de nos jours ! Dit-elle en lorgnant la porte d'un air rêveur.

Je lui jetais un coup d'œil curieux :

- Ah oui ? Tu comptes prendre son numéro ?

Elle me regarda, horrifiée :

- Bien sûr que non ! Mes techniques de flirt sont bien plus avancées que ça ! Je vais te mettre dans un fauteuil roulant et rentrer dans son bureau, pendant ce temps, tu feras semblant d'avoir vraiment mal et moi je me jetterais sur lui en criant, 'docteur ! Mon amie souffre terriblement, j'en souffre à mon tour, y'a-t-il quelques chose que vous pourriez faire pour nous...aider ?'. Finit-elle d'une voix suggestive en mouvant ses sourcils.

J'éclatais de rire. Brillant. Elle était complètement barge.

- Oui, je suis un génie. Je sais, très chère. Fit-elle en s'asseyant prés de moi.

Mon humeur retomba d'un coup en pensant à Hunter. Qui ne m'avait plus parlé depuis la première fois et qui s'évertuait à éviter ma présence. Hunter.

Evangeline me jeta un coup d'œil compatissant :

- Il finira par se calmer, ne t'inquiètes pas. Dit-elle en me prenant la main en signe de soutient.

- Suis-je si facile à lire que ça ? Demandais-je en fronçant légèrement les sourcils. J'étais mauvais menteuse mais quand même ! Il n'y avait pas écrit sur mon front que je pensais à lui. Si ce que je pensais s'écrivait sur mon front, je serais dans de beaux draps...

- Non, je suis simplement douée pour lire les gens. Dit-elle en souriant. Il a eut vraiment peur, Aryanna, je n'ai jamais vu de telle panique que lorsque tu as perdu connaissance et j'ai cru pendant un instant qu'il allait perdre la vie lorsque ton cœur s'est arrêté de battre. Vous êtes des âmes sœurs, ça saute aux yeux. Et ta vie signifie bien plus pour lui que la sienne. Tu es tout ce qui compte, et dieu seul sait qu'un pareil amour ne peut être acheté où remplacé, alors soit patiente et fais confiance au lien qui vous unis. Il te pardonnera.

Je hochai la tête vaguement. Je l'espérais, je l'espérais vraiment.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas et un Harry complètement paniqué entra dans la chambre. Ses cheveux bouclés étaient complètement décoiffés. Il portait un jean noir qui contrastait prodigieusement avec son T-shirt d'un blanc immaculé qui laissait entrevoir les innombrables tatouages qu'il avait sur le torse et sur les bras.

Lorsque les yeux de mon frère jumeau se posèrent sur moi, je vis un éclair de soulagement traverser ses iris émeraude.

- Tu n'aurais pas pu aller à l'hôpital pour un petit bobo où une jambe cassée ? Demanda-t-il d'un ton sarcastique en me prenant dans ses bras.

Je résistais à l'envie de crier de douleur.

- Que veux-tu ? J'ai un flair pour le dramatique. Conclus-je en haussant les sourcils.

- ça doit couler dans la famille parce que figures-toi que notre mère a décidé de rénover ta chambre et que j'ai deux où trois mots à dire à ton petit copain, puisque je suis ton grand frère et tout ça...

- Nous sommes jumeaux Harry, à moins que tu ne sois encore plus idiot que je ne le pensais, les jumeaux naissent en même temps. Fis-je en haussant un sourcil.

Il me servit un de ses sourires satisfaits avant de dire.

- Ton sarcasme m'a manqué jumelle. Ce n'est pas tout mais, puisque je me suis assuré que tu es vraiment mal en point et que tu ne fais pas semblant d'être une invalide pour gagner les faveurs de notre très chère mère, qui je le répète, rénove ta chambre et a refusé de faire de même pour la mienne, je dois y aller ! Les heures de visite sont d'ailleurs presque finies. S'exclama-t-il joyeusement en jetant un coup d'œil à sa montre.

Il se leva, embrassa le haut de mon crâne et quitta la pièce. Il tomba nez à nez avec une jeune infirmière qui ne pu s'empêcher de le fixer avec une fascination non dissimulée. Lorsqu'il quitta son champ de vision, elle finit par nous regarder en rougissant sous nos œillades moqueuses, elle s'éclaira la gorge:

- Les heures de visite sont terminées. Mademoiselle, si vous voulez bien me suivre, elle a besoin de repos. Dit la soignante en regardant Éva.

Mon amie me tapota gentiment l'épaule et me souhaita bonne nuit.

On éteignit les lumières et je fermais les yeux, plus que jamais consciente du poids de mes paupières.

Lorsque l'inconscience vint me bercer dans ses bras, je sentis le lit bouger et des bras chaleureux m'encercler dans leur étreinte.

Protégée, en sécurité, je sus que Hunter était à mes côtés.

Peut-être m'avait-il pardonnée ?

Probablement pas. Ne faut pas trop rêver non plus !

C'est sur cette douce pensée que je sombrais dans le sommeil.

******************************

HELLOOOO.

* Se cache derrière une porte blindée* Ne me tuez pas.

Ça fait quatre mois que je n'ai rien posté, que j'ai complètement quitté le monde des vivants xD

J'ai des raisons légitimes pour mon absence mais je n'ai pas à me justifier :)

SO ! Voici un nouveau chapitre :') Je crois qu'il reste une dizaine de chapitre encore, et l'histoire sera terminée...dramatique * Hurlement hystérique dans le fond, comme dans les films d'horreur*

Dites-moi ce que vous en pensez, Commentez vos avis, laissez une trace :D

Commentez & VOTEZ & PARTAGEZ !

LOVE YAAAA !

XOXO

Drina (La revenante)

Ps : OUI, j'ai trouvé Léonardo Di caprio génial dans son film *0*

Ps : OUI, j'ai trouvé Léonardo Di caprio génial dans son film *0*

Йой! Нажаль, це зображення не відповідає нашим правилам. Щоб продовжити публікацію, будь ласка, видаліть його або завантажте інше.
Sigma [En Pause]Where stories live. Discover now