Sigma [En Pause]

Chapitre 2 : Arrivée mouvementée

Je reste les yeux grand ouverts à regarder les arbres défiler et les voitures nous dépasser tranquillement.Le bus est plein, de nouvelles figures et de nouveaux gens comme moi entrent et bientôt, le bus est plein à craquer.

Seul le siège à côté de moi est resté vide. Sûrement parce que mes cheveux ont encore grimpé plus hauts dans les airs et que mon visage où, je n'en doute pas, se lit une colère et un mépris intense ont été les pricinpaux facteurs qui ont fait que j'ai fait bonne route. En quelque sorte.

Je ne peux pas dormir de peur de refaire un cauchemar et de faire de gros dégats à tout ceux qui sont autour de moi. Je suis gamine, et irresponsable la plupart du temps, mais je valorise assez la vie pour ne pas tuer ces trente-deux personnes autour de moi sous le coup de l'ennui et de la fatigue.

Je lis un livre qui parle de ma mère. C'est assez troublant de voir comme elle a changé, elle qui était une force de la nature c'est adoucie et est devenue une maman-poule. On se dispute souvent, si ce n'est au moins deux fois par semaine. Pour tout et pour rien, mais principalement parce qu'elle refuse de me dire qui est mon véritable père. Je crois avoir le droit de savoir, mais à chaque fois que je mentionne son existence, elle se met en défensive et cherche à tout prix à eviter le sujet. Evan non-plus ne veut pas me parler, mais comme ils sont mariés, ils sont complice. Je devrais croire que j'ai de la chance d'avoir des parents aussi amoureux l'un de lautre, mais croyez moi, quand vous vous trouverez dans certaines situations bien plus qu'embarrassantes, vous changerez d'avis.

Harry va me manquer bien plus que je ne veux l'avouer. On se ressemble tellement, avec nos cheveux bouclés. Mais lui, il a les yeux verts, de véritables émeraudes qui ne manquent pas de séduire la gent féminine.

Et Jeremiah, et bien, nous ne communiquons pas beaucoup. Il est trés réservé, et je ne suis plus grande que lui que d'un an, mais j'ai  l'impression qu'un gouffre nous sépare. Il est secret, mystérieux et sur ses gardes. C'est ce qui fait de lui l'alpha idéal.

J'entend quelqu'un parler à côté de moi, mais je ne prend même pas la peine de tourner la tête. Je n'ai pas envie de faire de connaissances pour le moment, j'ai juste envie de dormir et peut-être de verser quelques larmes de désespoir qui ajoutrons un effet dramatique à la scène.

Les chuchotement à côté de moi m'agacent prodigieusement, et je tourne lentement la tête pour voir deux filles gloussant en me regardant.Je leur adresse un regard noir, comme il se doit et elle se taisent immédiatement.

- J'ai quelque chose sur le visage ? Je demande en les fixant comme pour leur crever les yeux où les faire sortir de leurs orbites et les donner aux chiens. Les deux options me vont de toutes les façons. Combien de fois ma mère m'a ordonné d'être plus calme, plus disciplinée, moins violente. Cependant, je ne suis pas une fille sage, je démarre au quart de tour et quand on me cherche on finit bien par me trouver où je finis par trouver et massacrer. Je n'ai qu'une seule ambition : Qu'on me laisser tranquille. Oh triste sort, laissez-moi vivre ma vie pathétique et solitaire ! En résumé, je veux qu'on me fiche la paix. Et que la pauvreté disparaisse du monde, mais on a pas toujours ce qu'on veut et ironiquement, c'est toujours la chose que l'on veut le plus qui est la chose que l'on aura probablement jamais.

La bus s'arrête, je crois qu'on est arrivés.

Tous le monde se lève et moi de même.

Ma valise  dans les mains, je sors aprés le groupe de moutons qui se bousculent pour arriver à la sortie. Pourquoi tant de sauvagerie ? Ne peuvent-ils pas attendre quelques secondes de plus pour avancer ? Non, ils ont besoin de se bousculer, de se toucher,de jeter les uns sur les autres. Je ne suis même pas arrivée et je trouve déjà que je vais avoir du mal à m'adapter.

Dehors, un petit sentier s'étend devant moi. Je le suis tout comme le reste du groupe. Je sais que les gens me regardent et murmurent des commentaires sur des choses que je ne savais même pas que j'avais. Je les ignore royalement. Je sais qui je suis et je sais ce que je vaux. Il m'arrive de douter de moi-même, mais seulement quand je me sens faible et pathétique et que j'ai passé une journée particulièrement merdique.

Le sentier s'arrête brusquement devant ce qui semble être un mur. Je ne comprend pas. Tous le monde chercher une issue, mais il n'yen a pas. Il n'ya que ce mur gigantesque qui dérange la vue. Je me dis que l'on pourrait l'escalader cependant, je ne pense pas que ça soit si façile que ça. Ca doit être un endroit que les humains ne peuvent pas voir. Ils ne peuvent pas y accéder s'ils  ne sont pas des êtres magique. Et tout de suite, je comprend tout.

Je pose ma main sur le mur sous le regard curieux des autres. Je les entend murmurer " Qu'est-ce qu'elle fiche celle-là encore ?" . Je n'ai pas envie de lancer une de mes répliques cinglantes, alors je me concentre.

Je fronçe les sourcils parce que je ne la sent pas venir, et les yeux des gens du groupe me mettent la pression, et je commence à angoisser. Et si mes pouvoirs avaient disparu ? Et si je vivais encore un de mes cauchemar. Je prend une grande inspiration et je recommence. Et là, je l'entend, le bourdonnement familier de ma magie. Avant même de former une quantité suffisante, l'endroit où j'ai mit ma mains devient transparent, comme de la gelée. Le trou se transforme lentement en une entrée de gélatine et sans y penser, je fonce dedans.

Je me retrouve dans un couloir désert, tout du moins, il en a l'apparence. Je m'avance lentement mais j'ai du mal dans cette pénombre et je me retrouve à quelque mètre d'un spéctacle que j'aurais préffèré éviter. 

C'était un garçon, grand de taille, cheveux bruns mi-longs et yeux rouge-sang qui avait plongé ses canines dans le cou d'une petite fille blonde qui avait mis trop de maquillage pour une seule personne. Elle gémissait son nom " Blaze". Encore et encore, comme une supplique, et à en croire son ton, elle aimait ça.

Je reste pétrifiée pendant quelques instants, partagée entre l'envie d'en voir plus et de vomir mes tripes, je décide de faire demi-tour et je touche quelque chose. Je ne sais pas quoi exactement, un caillou où autre chose, mais ça fait un bruit immonde et doucement, le garçon relève son visage de la nuque de la fille qui ne semble pas avoir entendu le bruit. 

Il me fixe de son regard sanguinaire et je ne peux m'empêcher de le trouver beau. Extrêment séduisant. Je distingue quelque chose d'écrit sur son poignet mais je n'arrive pas à déchiffrer. C'est un tatouage à coup sûr. Il me regarde de haut en bas, mais ne parle pas. Il ne me dit pas de m'en aller, mais il replonge ses canines dans le corps de la fille qui hurle son contement,  il ne me quitte pas des yeux. Tandis que la fille se fait de plus en plus bruyante, ses yeux ne sont rivés que sur moi. Je ferme les yeux, je n'arrive plus à penser correctement.

Je fais demi-tour et je cours vers la direction opposée. Mes joues sont en feu, et mon corps aussi. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça. Je viens de voir un vampire faire ce qu'il y'a de plus sacré pour eux, quelque chose de trés trés charnel, parce que boire du sang d'une source vivante est presque aussi excitant que l'acte charnel en lui même. Les deux en même temps ? C'est une explosion à coup sûr, et pour le vampire comme pour l'autre.

Je m'avance dans le noir à tâton et enfin, je touche quelque chose. et je bouge ma main pour me rendre compte que c'est une poignée de porte. J'ai enfin trouvé la sortie. 

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Voilà la deuxième chapitre. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? 

Commentez ce que vous avez à en dire, votez  si vous aimez.

J'ai plein d'exams cette semaine et je devrais surement être en train de réviser, mais non. Non, j'écris un deuxièmre chapitre, je crois que je suis folle. Du moins, plus que je ne le suis déjà.

S'il y'a des fautes (Et je suis sûre qu'il y'en a) faites comme si vous n'aviez rien vu, je les corrigerais dés que je peux ;)

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Drina xx