Sigma [En Pause]

Chapitre 19 : Heat

[ Ce chapitre contient des scènes matures explicites qui peuvent heurter les plus jeunes. âmes sensible s'abstenir. Ce chapitre est facultatif et n'aura pas un impact réel sur l'histoire elle même, donc, si vous voulez zapper, ça ne dérangera personne. Du reste, pour ceux qui liront le chapitre, sachez que c'est la première fois que j'écris des scènes aussi détaillées et que je ne suis pas experte alors s'il manque quelque chose, ou pas, commentez pour que je m'améliore à l'avenir :) ]

 P.D.V D'Arya.

à écouter : WICKED GAMES (the weeknd)

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Je  regardai Hunter quelques secondes. Son regard s'était assombri, et sa posture n'était  pas naturelle, mais rigide. Comme s'il luttait pour se contrôler. J'avais du mal à garder le visage impassible et ma bouche s'assècha lamentablement. Je passai ma langue sur mes lèvres, il suivit le mouvement de ses yeux désormais noirs comme la suie. 

J'esquissai un pas vers le lit. Puis un autre, avant de me retrouver au bord.

Dieu du ciel. 

Je pris  une profonde inspiration avant de m'asseoir doucement sur le lit. Hunter me surveillait, me guettait, et me fixait comme une proie.

Ma respiration était saccadée par le vue d'Hunter, qui s'approcha de moi d'une démarche lente, souple et féline. Mon cœur battait incontrôlablement dans ma poitrine comme un millier d'oiseaux en cage.

Il s'accroupit tout prés de moi et ses mains se posérent doucement sur mes cuisses. Ses yeux ne lâchaient pas les miens. 

Soudain, je la sentis. Une magie ancienne et irrévocable qui se dégageait de nos corps, cherchant à tout prix à nous réunir. Des milliers de picotements traversèrent mon corps, comme parcouru par une force inconnue. Un courant électrique qui déclencha en moi une frénésie hors du commun.

J'avais envie de lui. 

Ses yeux lisaient dans les miens comme dans un livre ouvert. Son regard portait une prudence mêlée à une douceur et une tendresse qui me fit trembler de désir.

Au moment où il pose ses lèvres sur les miennes, je sus que nous allions tous les deux perdre le contrôle. Il m'inspirait les pensées les plus crue, et je l'imaginait dans tous mes fantasmes furtifs.

D'un geste souple, il arracha mon haut, me laissant pantelante. Mes mains, munies d'une conscience propre se fourrèrent sous son T-shirt. Je l'entendis grogner lourdement mais il ne fit aucun geste pour enlever mes mains de leur endroit. Ses muscles se contractèrent sous mon toucher et à ma grande surprise, je gémis. Il en profita pour ravager ma bouche où nos langues bataillèrent avidement.

Rapidement, je me retrouvait plaquée au mur voisinant. Hunter pris mes jambes et les noua autour de sa taille et je grognai en sentant son excitation pointer sous mon ventre. 

Il se débarrassa de son T-shirt et je jetai les lambeaux du miens. Je parcouru son dos de mes mains insatiables, ses muscles jouant sous mes doigts. Il abandonna ma bouche me laissant essoufflée.

Toujours plaquée au mur, mes cuisses soutenues par les bras d'Hunter, il descendit vers mes épaules où il déposa deux où trois baisers avant de s'attaquer à ma poitrine.

Je ne contrôle plus mon propre corp, et sa bouche descendit vers mes seins qui durcirent à son contact. Mes mains crochetèrent son jean desespèrement. Je n'arrivais plus à penser correctement.

Sa voix rauque, profonde envoya un chemin de frissons le long de ma colonne vertèbrale :

- Déshabilles-moi. 

Ce n'était pas un ordre, mais une supplique. Il y'avait dans sa voix lourde d'envie une résignation que je ne pouvais ignorer.

Doucement, je défit le bouton de son jean et je sentis sa respiration accélerer. Puis, je fis glisser la braguette et dans un geste animal qui ne m'appartenait pas, je le déshabillait.

Je pus enfin le sentir. Tout entier.

Il déchira mon short aussi efficacement qu'avec mon haut. Et je me retrouvais prisonnière consentante de son corps.

Son regard s'attarda sur mon corps, une lueur émerveillée brillait dans ses yeux et je ne savais quoi en penser.

- Tellement belle. murmura-t-il en me soulevant et me posant sur le lit froid, mais cela n'avait pas d'importance.

Mes joues décidérent ENFIN de rougir. Embarrassée par son compliment pas tout à fait objectif.

Il m'attira contre lui, le contact brûlant de nos peaux lui arracha un râle d'émoi. Brusquement, il posa sa main en dessous de mes cuisses et les  écarta  en léchant mon ventre. Puis c'est au tour de mes cuisses d'être embrassées et encore une fois, je gémis sans pouvoir m'en empêcher.

Mes mains fourragent dans ses cheveux doux. Quand sa bouche se rapproche de mon intimité, je lâche un petit cris de protestation.

Non.

Son regard croisa le mien et je pouvais y lire la détermination.

Oui ?

Il fit disparaître la pièce de lingerie qui me recouvrait et je sentis mon monde basculer jusqu'à perdre son axe. Sa langue était sans répit, tournant encore et encore sur ce même endroit. Il suçait, mordillait tandis que je devenais une masse de tremblements qui menaient irrémédiablement à un cataclysme de grande envergure.

Je criai quand il enfonça un doigt en moi. Ce n'était pas désagréable, juste inattendu. Sa bouche n'arrêtait pas, mes hanches  en suivaient les mouvements. Le lent  va-et-viens de son doigt devenait insupportable et j'étais prête à supplier pour arriver à ma délivrance, proche

Il se dégagea de moi au moment même où je pensais que j'allais avoir ce que je voulais.

J'allais protester quand je sentis le bout de son sexe à mon entrée.

Je descendis mes mains vers son dos où j'y plantais mes doigts de toutes mes forces. Je le sentis gémir avant de me posséder.

La première chose que je ressentis fut la douleur. Puis, vint doucement, à chaque glissement, une sorte de tension qui montait, encore et encore. 

Je n'arrivai pas à contrôler ce qui sortait de ma bouche, quand je finis par arriver à mon climax.

Il me suivit de prêt en criant mon nom.

Je me laissais tomber sur le lit.

Le sommeil frappa à ma porte, je l'ouvris et l'invitait sans rechigner.

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Drina xx