Chapitre 8

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Louis POV:

Je ne saurais dire quelle partie de mon corps me fait le plus souffrir à cet instant. Je suis toujours allonger dans cette ruelle insalubre, je suis presque inanimé et pourtant je trouve encore la force de me remémorer le visage impassible d'Harry face à mon piteux état. C'est comme si cette vue lui était anodine, comme si frapper une personne sans raison et le laisser pour mort était normal dans sa vie. Je pensais réellement qu'il était différent des autres vu son approche de ce matin mais je me suis bien trompé! En réalité il est exactement le même que sa bande d'amis débile!

Mes larmes dévalent mes joues rougies par les coups de poigs et se mélangent au sang lorsqu'elles passent sur mes lèvres éclater. Je sanglote bruyamment, j'essai de bouger mais mon corps est endolorie. J'aimerais pouvoir appeler un amis pour qu'il vole à mon secours mais je n'ai personne. Je suis contrains de me débrouiller seul, comme toujours...

Je tente de me redresser une première fois mais échoue lamentablement dans un profond gémissement qui exprime toute ma douleur. Je dois pourtant prendre mon courage à deux mains et faire abstraction de mon intense souffrance si je veux partir de cet endroit malpropre et surtout rentrer chez moi pour me mettre en sécurité.
Je tente alors de me relever une seconde fois. J'y parviens après quelques longues minutes, non sans difficultées. Mes jambes trembles excessivement lorsque je tente de tenir debout, je suis contrains de me tenir à une poubelle pour ne pas m'écrouler une nouvelle fois au sol.
Je commence ma marche diffilement, en boitant et en pleurant comme un enfant terrorisé. Certains passants, voyant mon état s'horrifient, ils me dévisage presque avec dégoût. D'autres me considèrent avec pitié. Une jeune femme tente même une approche afin de m'aider mais je l'a repousse sans douceur, je ne veux pas être considérer comme un animal blesser. Je préfère me débrouillé seul plutôt que de devoir affronter son regard emplit de charité.

J'entre dans ma demeure après une heure de calvaire à traverser la ville dans mon pitoyable état. Je suis tombé une bonne dizaine de fois, je crois même avoir perdu connaissance quelques secondes lorsque ma tête a heurter le sol en béton dans l'une de mes chutes.
Je lâche un bruyant sanglot quand je referme la porte d'entrée, pensant être seul. Je jète négligemment mes affaires contre le porte manteaux et lâche un cri mélangeant rage et douleur. Je suis tellement en colère contre moi même de ne pas réussir à me défendre, de ne pas avoir la force nécessaire pour affronter ces brutes...

Des pas précipiter ce font entendre dans la pièce adjacente. Je n'ai pas le temps de réalisé que je ne suis pas seul que ma mère apparaît face à moi. Je ne sais qui de nous deux a été le plus surpris. Elle de me voir dans un piteux état, le visage inondé de larme et en sang ou bien moi en réalisant qu'elle est à la maison alors qu'elle devrait être à l'hôpital près de mon père, comme tous les soirs.

Je n'ose plus bouger, plus respirer, il faut que je trouve très rapidement une excuse à mon état déplorable. Ma maternelle ne réagit pas instantanément, elle me dévisage pendant quelques interminables secondes, la bouche à demi-ouverte. Elle porte ensuite sa main à sa bouche de façon à la couvrir dans une extrème lenteur, comme si la scène se déroulait au ralenti. Une larme finit par perler de son oeil droit alors qu'elle ne bouge toujours pas et c'est à ce moment que je m'effondre. C'est à ce moment précis que mes jambes cèdent et que mon corps tout entier s'écrase au sol. Mes sanglots redoublent parce que je suis conscient que mon état est entièrement de ma faute, que mon manque de confiance en moi fait souffrir indirectement ma mère, cette femme extraordinaire qui se bat seule pour toute sa famille...

Elle se réveille soudainement de sa stupeur en poussant un cri d'horreur et en se précipitant vers moi pour tenter de me relever. Elle attrape mon bras et le tire vers le haut pour que je me redresse mais c'est impossible, je suis trop affaiblit pour tenir sur mes jambes tremblotantes. Je n'arrive même plus à porter ma main à mon visage pour chasser les larmes qui se multiplient et qui me brouillent la vue. Je l'entends crier des phrases incohérentes, elle est complètement paniquée, elle ne comprend pas ce qu'il m'arrive. Elle tente de me soutirer des informations mais je ne parviens plus à former une phrase, je suis comme paralyser, encore une fois...
Elle finit par se relever précipitamment en m'annonçant:
- Je dois t'emmener à l'hôpital!

Lost hope - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant