Chapitre 6

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Louis POV:

Alors que je suis profondément plonger dans mon sommeil, une sonnerie lointaine me fait émerger de mes songes. Un nouveau jour commence, une nouvelle journée de torture débute, voilà mes premières pensées. Je pourrais très bien me lever en réfléchissant aux habits que je vais porter où bien à ce que je vais manger pour le petit-déjeuner comme une personne nomale, seulement, je ne suis pas une personne normale. Je suis l'ombre de moi même, je vis parce que je dois rendre ma mère heureuse de m'avoir mis au monde et parce que je veux qu'elle garde ce sourire qui ne disparaît jamais, dans n'importe qu'elle circonstance.

J'éteins mon réveil tout en baillant. J'ai réussi à dormir quatre heures cette nuit, ce qui est un exploit pour moi! Il faut dire que les cours m'exténuent vraiment ces derniers jours. Je me sens aussi affaiblit sans réellement en connaître la raison...
Je me lève de mon lit après m'être étiré pour attraper un jean slim noir ainsi qu'un tee-shirt uni noir. Je file ensuite dans la salle de bain me préparer et n'en ressors qu'une fois prêts. J'accompagne ma tenue d'une veste adidas bleu marine que j'enfile avant de regagner la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner.
Aujourd'hui personne ne m'attends impatiemment au rez-de-chaussée. Personne n'est là pour me souhaiter une bonne journée où me préparer des pancakes comme j'aime tant. Ma mère fait des heures supplémentaires dans sa boîte, elle commence donc plus tôt.
Ma mère est devenue en quelques sortes la chef de la maison depuis que mon père est atteint d'un cancer et qu'il est contraint de rester à l'hôpital. Elle s'est retrouver à la tête de notre petite famille du jour au lendemain, sans avoir été préparer au préalable. Je l'admire d'ailleur énormément pour son sang froid et sa capacité à tout gérer en gardant le sourire.

Je sors de ma demeure en vissant mes écouteurs dans mes oreilles et lance mon habituelle playlist. Ces gestes sont devenus une routine pour moi, je les répètes inlassablement tout les matins, sans excéption.
Je m'aventure dans mon rue encore endormis en relevant la tête vers le ciel pour constater que ce dernier est gris. Je ne serai pas étonné si il se mets à pleuvoir avant mon arriver au lycée.
Depuis l'incident de la veille lors de mon retour vers ma maison, je regarde constamment autours de moi, de peur qu'Austin où quelqu'un d'autre ne surgisse de nul part pour m'humilier. Je suis devenu beaucoup plus méfiant ces dernières années, j'ai en permanence peur que quelqu'un me veuille du mal. J'aimerais vivre ne serais-ce qu'un seul jours comme une personne normale, j'aimerais pouvoir déambuler dans les couloirs de mon école comme bon me semble, sans que personne ne me remarque ou encore m'attabler dans la grande caféteria pour déguster un déjeuner avec des amis qui m'apprécieraient et qui me confieraient leurs secrets en me conviant à leur prochaine soirée. Je rêve d'une vie que beaucoup de monde qualifie de banale, je rêve tout simplement de vivre...

J'arrive devant le lycée alors que quelques gouttes de pluie se déverse sur la ville. Je m'empresse donc d'entrée dans l'établissement en enfilant ma capuche. Je pars immédiatement me réfugier dans les toilettes parce que je suis encore arriver en avance et attendre au milieu d'autres étudiants n'est pas vraiment ma tasse de thé.
J'allais m'assoir contre le mur au fond de la pièce pour lire le bouquin que je tiens entre mes mains mais la porte s'ouvre brusquement. Je sursaute en poussant un léger cri que j'étouffe sans attendre en plaquant ma main sur ma bouche. Généralement personne ne fréquente les toilettes aussi tôt le matin, je dois probablement être le seul fou à m'y aventurer.
Je pose mes yeux sur l'individu qui fait son apparition et qui est habiller exclusivement de noir. Mon sang se glace quand mon regard croise ses yeux vert intense. Je jète un rapide coup d'oeil derrière lui pour m'assurer qu'Austin ou un autre gars de la bande ne le suive pas.
J'essai de bouger, de tourner ma tête mais je suis figer, je ne le connais pas, je ne sais pas s'il est violent ou bien même s'il va m'insulter comme le font les autres étudiants.
Il part se laver les mains au lavabo à ma droite sans me prêter attenion, comme si je n'étais pas présent dans cette pièce. D'une certaine manière je me sens comme invisible, j'ai l'impression d'être un fantôme.
Je sursaute une nouvelle fois lorsque sa voix roque retentit alors qu'il se sèche les mains:
- Tu peux te détendre, je ne vais rien te faire.

Lost hope - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant