- Vraiment ?

Est-ce qu'il regretterait ce qu'il m'a fait ? Ce qu'il nous a fait, je veux dire. J'ai beau le détester j'ai quand même une petite lueur d'espoir, une infime lueur qui espère que je lui manque.

- Oui. Je pourrais même te présenter ma copine.

Quelle conne je suis. Je sais très bien qu'il dit ça pour me blesser, je sais comment il fonctionne quand il déteste une personne, même si elles sont peu. Il va chercher à me provoquer, à me faire mal, à me blesser.

****

- Refait ça encore une seule fois et tu ne fais plus partie de mon écurie.

Deux mois que je l'évite, mais là ce n'est plus possible. Je balance sur lui le rapport de la course que les ingénieurs viennent à peine de me remettre dans les mains alors que Charles est complètement affalé sur sa banquette rouge, tout transpirant et essoufflé.

Je viens d'entrer dans sa pièce sans même frapper tellement mon sang boue dans mes veines, après tout, ces locaux m'appartiennent d'une certaine façon non ?

Furieuse c'est ce que je suis à ce moment même, Charles a pris tous les risques possibles pendant la course sans respecter la stratégie mise en place avec toutes les équipes depuis des jours.

Il a manqué plus d'une fois de se manger les murs. Je ne sais pas s'il cherche à me provoquer, mais ça marche en tout cas.

- Tu ne peux pas me virer comme ça.

- Et pourquoi ça ?

- J'ai un contrat.

Il se lève de façon nonchalante en jetant le porte document sur la banquette sans évidemment n'y avoir jeté un seul coup d'œil, comme d'habitude.

- Et j'ai de très bon avocat. Je lui tourne le dos prête à partir. Il n'y aura pas de seconde fois.

- C'est ça ouais !

Voilà à quoi se résume nos échanges avec Charles depuis le début de la saison. Je vous jure c'est terrible, j'ai l'impression d'avoir affaire à un enfant qui fait absolument tout pour me mettre hors de moi.

- J'espère que tu te rends compte de ce que tu as fait. Charles lance amèrement au moment où ma main se pose sur la poignée.

- Pardon ?

- Si tu n'avais pas vendu l'information concernant le secret de mon père, on serait encore ensemble.

C'est seulement à ces mots-là que je lâche la poignée pour me tourner afin de le regarder, il est vraiment en train de dire ce qu'il a dit ?

- Tu serais milliardaire, tu vivrais toujours ton rêve en faisant de la musique, je me concentrerai sur ma carrière et on serait heureux.

- Le jour où tu comprendras que je n'y suis pour rien, juste, repense à tes mots et à ce moment, parce que c'est toi qui as tout gâcher.

- Je n'ai rien gâché. Il se laisse retomber sur sa banquette rouge, me regardant avec mépris. Je suis heureux maintenant, plus que quand j'étais avec toi.

- T'es minable. Je lui lance avec dégoût alors que je sens mon cœur me faire mal, je ne pensais pas que c'était possible que cela arrive encore plus. J'espère que tu le sais ?

- Ce n'est pas ce que tu disais avant.

- L'amour rend aveugle. Je rétorque.

- Oh, parce que tu as un jour était vraiment amoureuse de moi ? Je suis persuadé que tout était faux depuis le début. D'ailleurs tu as abandonné l'idée d'écrire sur moi maintenant que tu es riche ?

- Va te faire voir !

****

Je me tiens à l'écart pour regarder le pilote qui m'a apporté tellement de joie auparavant arrivé vers moi avec un grand sourire qui m'était autrefois parfois destiné.

Il a gagné le grand prix de ce week-end et je devrais être plus qu'heureuse pour l'écurie, comme pour lui.. seulement encore une fois Charles a pris des risques inconsciemment et a frôlé l'accident à plusieurs reprises.

J'ai cru faire un arrêt à chaque fois. J'ai cru que mon coeur ne tiendrait pas jusqu'à la fin de la course. J'ai même cessé de la regarder au bout du 45eme tours parce que cela en était trop pour moi.

Une fois qu'il n'est plus si loin de moi, mais assez loin des autres, je lui fonce dessus et le pousse avec mes mains de toutes mes forces.

- Qu'est-ce qui te prend ?

Il perd aussitôt son sourire de vainqueur. Je sais bien qu'on se déteste, mais il n'a pas l'air de comprendre pourquoi je me mets à le frapper soudainement.

- Jules ça te dit quelque chose peut-être ? Tu aurais pu mourir espèce d'abruti !

- Arrête. Il me saisit les poignets avec douceur, m'obligeant à ne pas massacrer son torse une deuxième fois. Arrête.. tu vas te faire mal.

Il réalise qu'elle tient à lui.

- Je te déteste tellement.

Je lui dit en le regardant dans les yeux, son visage dégoulinant de sueur. Mes mains coincées dans les siennes m'obligent à rester contre lui, malgré moi.

- Alors pourquoi tu pleures ? Pourquoi tu t'inquiètes pour moi si tu me détestes ?

- Parce que je n'ai pas d'autres choix.

Je vous laisse découvrir le premier chapitre de ma seconde histoire : Say don't go

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Je vous laisse découvrir le premier chapitre de ma seconde histoire : Say don't go. 🤭
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