EPILOGUE

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— Mama ! Ana kharej !

— Tu vas où comme ça ?!

Anwar revient dans le salon et me regarde quelques secondes. Je lui fais signe d'approcher.

Il a un sourire niais il est coiffé et à mis du parfum. Ça sent l'entourloupe son truc.

— Baba m'a dit que je pouvais sortir...

— Tu sors avec qui wouldi ?

— Sahbi

Je hoche la tête en souriant. Il croit que je suis nez de la dernière pluie ? Je lui pince la joue.

— Qui ?

— Maket harfich (tu le connais pas)

—Bghiti t'goul maken harfhech(tu veux dire je la connais pas)

Il me regarde choquée et s'écroule à côté de moi. Il pose sa tête sur mon épaule et prend ma main pour l'embrasser.

— Tu sais mama, bghit n'khtabha...

— C'est vrai wouldi ?

Il hoche la tête et je le serre dans mes bras. Je me souviens encore du jour où j'ai trouvé ce petit garçon dans une boîte en carton.

J'espère que sa mère est fière de ce que j'ai fait de son petit garçon. Anwar n'a pas cherché à aller voir son père biologique qui est en prison en France.

Il m'a dit je cite : « Si il m'aimait, il aurait cherché à me voir »

— MAMA ! EJAZ VEUT PAS ME LAISSER TRANQUILLE !

— SALE KEDABA(menteuse) !

— NON MAMA C'EST VRAI QU'IL L'EMBÊTE !

Mes quatre autres enfants dévalent les escaliers tout en se criant dessus.

— Mama Salsabile a un shab !

— Menteur !

Aya les regarde des espérer et embrasse son petit frère sur la joue.

— Wesh Salsab' ! D'où t'as un gars ?!

Aller Anwar rajoutes en une couche.

— Meuf t'as 18 ans fait pas la go !

— KHLASS !!!

Ils peuvent être tellement chiant ces enfants mais bon je les aime quand même. Anwar a maintenant 21 ans. Ejaz en a 20, Salsabile m'a première fille en a 18, Aya a 15 ans et Malik 5 ans.

— Ejaz tu laisse ta sœur ! À 18 ans j'étais marié et enceinte de toi. Salsabile benti on parlera de ça plus tard.

Chacun retourne à ses occupations et Anwar en profite pour sortir. Hafrite... Je me lève et vais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau.

— Lala Lamisse kounti goultilya njiblik l'ma(Madame Lamisse tu m'aurais dit de te ramener de l'eau)

Ay Imrân je lui avais dit que c'était pas la peine d'engager une femme pour faire le ménage il écoute jamais rien.

La porte s'ouvre en grand et j'entends des voix. Ce qui enclenche la descente d'un troupeau dans les escaliers.

— Tata Lamisse !

Je vais rejoindre tout le monde dans le hall pour accueillir Islem et son mari Fouad.

— Ma Islem hbiba ça va ?

Je la prends dans mes bras et la serre.

— Comme tu as grandi ! Je te vois encore toute petite à me raconter tes histoires à l'école et à me poser des questions...

— Tata j'ai 24 ans maintenant, dit elle en me souriant.

Je serre la main à son mari et embrasse la joue du mien. Imrân a du mal à voir sa sœur et ses enfants grandir meskine. Il a des cheveux blancs et tout.

— Baba Salsabile a un mec ! s'écrit Ejaz.

— Achnou ?! (Quoi ?)

Imrân regarde sa fille avec des yeux assassins. Islem est morte de rire et moi pareil.

— C'est pas vrai baba !

On va tous dans le salon. Tout le mon rigole et s'amuse. Je pensais pas que mon mariage avec Imrân allait me mener à cette joie

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now