CHAPITRE TRENTE-QUATRE

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Je dépose le petit corps de Anwar dans le lit qu'on lui a acheté. Il est tout petit tout mignon. Cet enfant est une bénédiction.

Je continue de le regarder dormir attendri par ses petits ronflements. Je l'aime vraiment ce petit.

En 2 jours j'ai réussi à m'attacher à ce petit être si mignon. Un jour je lui raconterai son histoire. Jusqu'à ce jour je m'engage à m'occuper de cet enfant comme si c'était mon sang.

Je descends dans le salon et retrouve Islem et Imrân. Je porte Islem jusqu'à son lit et descends un plaide pour couvrir Imrân.

Je peux pas le porter donc... J'allais m'en aller mais je me retourne et vais lui embrasser le front. Il est tellement hnin quand il dort...

Je monte dans la chambre et m'allonge dans mon lit. Je récite mes douaa et m'endors en récitant le Coran.

La nuit passe et je me lève pour la prière de Fajr. Je descends dans le salon réveiller Imrân pour qu'il puisse prier mais il n'est plus à sa place.

Je fouille toute la maison mais il n'est nul part. La panique m'envahit mais je vais quand même faire mes ablutions et prier une fois fini je redescends et m'assoie sur le canapé prête à paniquer.

La porte d'entrée s'ouvre sur un Imrân habillée d'un qamis(c'est une robe pour les hommes souvent mise pour aller prier) blanc. Je le regarde et ne peut m'empêcher de sourire. Il n'y a rien de plus beau que de voir son mari en qamis blanc.

Il me sourit et vient s'asseoir à côté de moi. On reste tout les deux silencieux et je finis par m'endormir sur lui. Je sens qu'il me couvre d'un plaide et je sombre à nouveau dans un sommeil profond.

Mes yeux s'ouvrent, le silence règne dans toute la maison. Sah c'est pas normal ça, un enfant, un bébé et un homme vivent ici. C'est tout bonnement impossible que ce soit aussi calme.

Je dévale les escaliers quatre par quatre et vois que personne n'est là. Je prends mon téléphone et appelle Imrân.

— Allo ?

— Emirti faqet ! (ma princesse c'est réveillé) dit il joyeusement. T'as bien dormi ?

— Alhamdoulilah

J'entre dans la cuisine et fais bouillir de l'eau pour ma tisane.

— Si tu te demande où on est Anwar et Islem sont entrain de vivre leur best life dans un parc de jeu intérieur.

Je souris et verse l'eau dans ma tasse.

— M'attendre ça t'aurait tué ? Fait attention à Anwar il est encore petit. Ah oui et ne donne pas de sucre à Islem sinon elle fera pas sa sieste.

— Tranquille hobi je sais !

— M'appelle pas comme ça je te déteste je te rappelle. Bref salam.

Je raccroche sans le laisser en placer une. Il m'énerve c'est abusé. Il fait des trucs mais il assume jamais les conséquences jusqu'au bout.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now