CHAPITRE SEPT

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On sort de la maison mariés au yeux d'Allah. Je laisse échapper une larme. Je suis liée à Imrân. On va à la salle de fête où nous attend la daka l'marrakchia et tout les invités.

On danse, on chante, on rigole et je finis par m'assoir sur le canapé Royal. Je garde un sourire faux sur les lèvres.

Je regarde famille et amis heureux. Je regarde toute la décoration et ma robe. Elle magnifique, elle brille, on dirait une robe de princesse. Sah c'est celle dont j'ai toujours rêvé. J'ai toujours voulu avoir un mariage comme ça.

C'est juste que le marié... Physiquement Allah y barak il est magnifique. Dans la vie y'a pas que le physique qui compte, y'a sa fois, son comportement et son caractère aussi.

— Lamisse ! Ça va ?

Je souris en voyant ma shab Ayline. Elle vient me faire la bise.

— T'es magnifique ! Mais je vois que ça va pas... C'est parce que c'est pas Adel hein ?

Je lui souris doucement. Elle a compris... Elle me sert dans ses bras et je me sens un peu mieux.

— Tu verras ça va aller ! Viens danser ! C'est ton mariage et ça n'arrive qu'une fois !

Elle m'a attiré sur la piste de danse à travers les invités. On s'est déchaînés comme des folles. Je rigolais et souriait, franchement cette fois.

— Fais gaffe ton voile il va cramer, me crie Ilyan.

Je lui tire la langue et je vais danser avec lui. Je le sers dans mes bras.

— Tu vas me manquer hbiba(cherie)...

Je lui souris tristement et un larme s'échappe de mon œil. Je soupire doucement et il essuie ma larme.

— Ça va aller hein ? Je viendrai te voir une fois par semaine. Si il te fait quoi que ce soit tu me le dis et je le tue de mes propres mains.

Je lui donne un coup dans le bras et il rigole. On discute encore et je lui demande quand est-ce qu'il compte se marier.

— Ah moi je compte rester encore longtemps avec Mama et Baba, dit-il sur un tond de reproche avant d'exploser de rire.

Je le toise de haut en bas avant de le suivre dans son rire.

Imrân s'approche de moi et me prend par le bras. Son regard noir me toise.

— Tu danse toi maintenant ? T'as pas honte ?

Si je pouvais prendre ma voiture et l'écraser avec. Je le ferai mais ce serait un meurtre, c'est puni par la loi et surtout c'est haram.

— Je...Je voulais juste m'amuser un peu. C'est mon mariage j'ai le droit !

Il m'attrape la mâchoire et mon regard rencontre le sien qui est noir comme un ghrab.(corbeau) Il plaque mon dos contre un mur.

— T'as le droit de rien du tout ! Je te le dis tout de suite. C'est moi qui décide Lamisse. Crois pas que je vais pas lever la sur toi si tu me pousse à bout.

Il me lâche et me dépose un baiser sur la joue. Je la frotte et cours dans les toilettes. Une fois à l'intérieur, je vomis tout ce que j'ai mangé depuis ce matin.








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Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Donde viven las historias. Descúbrelo ahora