CHAPITRE VINGT-TROIS

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Imrân

— Sah ça va de mieux en mieux avec Lamisse ! Je suis content w'allah !

— Ahh mon shab il est entrain tomber amoureux ! ricane Fayssal à l'autre bout du fil.

Un sourire débile s'affiche sur mon visage.

— Arrête de rigoler sale hmar je suis pas amoureux va !

— Oui oui, je te crois t'inquiète !

Je raccroche après l'avoir insulté et rentre chez moi. Je ferme la porte retire mes chaussures. Je sens une odeur de brulé et me précipite vers la cuisine.

Tant pis pour le dîner.

— LAMISSE ?!

Aucune réponse. Je cours voir dans le salon et la vois allonger en bas des escaliers.

Je me précipite vers elle et la secoue légèrement. Elle n'a pas de sang qui a coulé alhamdoulilah.

J'appelle une ambulance et essaie de la réveiller. Elle doit pas me laisser elle a pas le droit...

L'ambulance arrive et je monte avec eux. Je lui serre la main et on finit par arriver.

Ils finissent par la prendre pour faire des analyses. Je passe ma main dans les cheveux en panique. J'appelle le père de Lamisse.

— Allo ?

— Salam wouldi labasse(ça va) ?

— Moi ça va alhamdoulilah mais je suis à l'hôpital parce que j'ai trouvé Lamisse par terre en rentrant à la maison.

J'entends ma belle-mère lui demander ce qu'il se passe et il me dit qu'ils arrivent. Je tourne en rond en me passant les mains sur le visage et dans les cheveux.

Un médecin entre dans la pièce et je lève la tête d'un coup.

— Les proches de Lamisse ******

— Je suis son mari !

Je me précipite vers elle en lui faisant signe de parler.

— Elle va très bien. Elle s'est juste évanouie. Elle doit boire beaucoup d'eau et bien manger pour éviter d'impacter la santé du fœtus.

— Quoi ?

— Votre femme est enceinte de 10 semaine vous n'étiez pas au courant ?

— Non...

Elle me regarde pendant quelques secondes avant de me dire que je peux aller la voir. Je me précipite vers la chambre qu'elle m'a indiqué et frappe à la porte une fois devant.

J'entre et la vois coucher dans le lit. Elle fixe le plafond.

— Ça va emirti ?

Elle tourne la tête vers moi et me sourit faiblement. Je m'approche et m'installe sur le fauteuil à côté de son lit.

— Tu savais que t'étais enceinte ?

Elle hoche doucement.

— Et c'est pour ça que tu m'as dit que tu voulais plus aller en école de médecine en septembre ?

— Oui...

J'embrasse sa main et la prends dans la mienne.

— Pourquoi tu m'en as pas parlé ?

— J'attendais le bon moment.

Quelqu'un frappe à la porte et je me lève pour ouvrir. Je vois mes beaux-parents, Soan, Jihane et sa mère.

— Salam

Je les laisse entrer et ils se précipitent tous vers Lamisse sauf Jihane.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant