CHAPITRE VINGT-DEUX

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Non non non non ! Pourquoi ? Je pourrais plus aller en école de médecine ! Fais chier ! Je jette l'appareil dans la poubelle et sors de la salle de bain.

Je me jette sur le canapé et regarde le plafond. J'ai un truc vivant dans le ventre. Je passe mes mains sur mon visage.

Je vois mes rêves se briser devant moi. Putain... Je fais comment pour être médecin moi maintenant ?

La sonnerie retentit et je me lève pour ouvrir. Les gens viennent toujours quand il faut pas c'est abusé.

— Salam ma belle-sœur préférée !

Je lui souris faiblement et la fait entrer. Elle me regarde de haut en bas et va me dans la cuisine et se sert je sais pas trop quoi.

Je vais m'asseoir dans le salon la tête dans mes mains. Amel vient s'asseoir à côté de moi et me caresse le dos.

— Qu'est-ce qui t'arrive ?

— J'ai appris un truc, dis-je la voix tremblante. Mes études sont gâchées...

— Quoi ? Mais tu racontes n'importe quoi ?

— Amel... Je suis enceinte... J'ai un enfant dans le ventre.

Un grand sourire s'affiche sur son visage. Elle commence à sauter, crier et zaghret telle une demeurée.

— JE VAIS ÊTRE TATAAAAA !!!!

Je la regarde sauter et courir dans toute la maison. Cette femme est folle.

— Amel ?

— Oui ma belle-sœur préférée que j'aime le plus au monde ?

— Tu ne dois rien dire à personne et surtout pas à Imrân !

Elle hoche énergiquement la tête et revient s'asseoir à côté de moi. Elle me raconte plein de choses mais je ne l'écoute qu'à moitié.

Après m'avoir aidé à faire à manger elle est rentrée chez elle. Je me suis versée un verre d'atay et j'ai réfléchi à ma vie.

Ma vie est trop bizarre. En vrai, si je pardonne pas à Imrân ? Ça changera rien parce qu'Adel est mort... En plus je vais avoir un enfant de Imrân et j'ai toujours détesté l'idée de voir mon enfant avoir un foyer instable.

En plus je pourrais pas travailler et m'occuper de cette enfant. Imrân est riche en plus donc mon enfant aura une super maman et une super vie.

— Ahhh mon petit bébé, tu vas avoir une vie de roi ou de reine je te le dis.

Je ferme les yeux et imagine ma vie plus tard. La vie dont j'aime toujours rêver. Une vie telle que je l'ai toujours rêvé.

— Lamisse ? Je suis rentrée !

Je me redresse d'un seul coup. Imrân arrive dans le salon avec un paquet dans la main. Je lui souris et me lève.

— Tu veux ton atay ?

— Oui s'il te plaît !

Je lui ramène un verre et une part de gâteau que Amel avait ramené. Je regarde le sac qu'il a ramené et posé sur la table.

— Tiens c'est pour toi, dit-il en me tendant le sac.

Je lui fais grand sourire et regarde ce qu'il m'a ramené. C'est un bijou, j'ouvre la boîte rectangulaire et vois un collier en argent magnifique avec mon prénom dessus.

— Merci, dis-je en sautant dans ses bras.

Il me sert contre lui et m'embrasse la tempe. Je commence à l'apprécier vraiment beaucoup beaucoup. Il est venu avec un cadeau tout les soirs de la semaine et ça m'a fait super plaisir.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now