CHAPITRE VINGT-QUATRE

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Je descends les escaliers pour aller ouvrir. Les gens aiment trop venir soûler le monde dès le bon sbah !

Je mets mon voile au cas où et vais ouvrir à la personne bien chiante.

— Bonjour j'ai une livraison pour Lamisse *******

— Oui c'est moi ?

Il dépose une énorme boîte dans l'entrée et signe sur l'appareil.

— Bonne journée Madame.

— Au revoir

Je ferme la porte et ouvre la boîte. J'y trouve des photos de moi, un ours en peluche, des pétales de roses, un coffret et des bascket.

Je fronce les sourcils en cherchant une carte ou quoique ce soit d'autres mais rien.

Je laisse la boîte dans un coin et vais me préparer à manger.

J'entends la porte claquer au moment où je termine de remuer ma pâte à crêpe.

— Salam Aleykoum emirti !

Il entre dans la cuisine et m'embrasse le front. Il regarde ma pâte à crêpes les yeux brillant. On dirait un enfant w'allah.

Je ris doucement et film le récipient pour laisser poser la pâte. Il range le contenu de ses sacs dans le frigo et se verse son verre de atay habituel.

Une fois que j'ai mis mon saladier dans le frigo. Je monte faire mes ablutions et prier.

—Lamisse ?! crie mon mari depuis le salon.

Je plis mon tapis et descends le rejoindre. Qu'est-ce qu'il a encore lui ? Je soupire et entre dans le salon.

Il se tourne vers moi aillant remarquer mon arrivé. C'est sourcils sont froncés et il tient un bout de papier froissé dans son poing.

—Il vient de qui ce colis ?

—Je sais pas.

J'hausse les épaules et m'assoie sur le canapé. Il soupire d'agacement et je vois ses yeux se noircir de colère.

—Lamisse arrête de me mentir. À chaque foi que l'on vit bien et tranquille tu gâches, s'énerve t-il.

—Imrân je te dis que je sais pas de qui sa vient ! Arrête de vouloir t'énerver pour de la merde, m'énervé-je à mon tour.

Il zehef votre pote ! Moi je suis là tranquille et il vient s'énerver là !

Il rit nerveusement et s'approche de moi. Tout mais pas ça...

Son poignet se lève mais au lieu de me frapper, il recule et se dépêche de sortir.

Je regarde la porte d'entrée qu'il a claqué il y a maintenant 10 minutes. Je suis choquée, il s'est contrôlé.

Je me lève et vais cuire mes crêpes. Une fois terminé, j'en mange une avec de la pâte à tartiner et une autre nature accompagné de mon verre de atay.

Je fais ma vaisselle et filme mes crêpes que je mets au frigo.

Je vais dans le salon et prends le carton que je vais ranger dans le sous-sol. Je vais pas jeter le contenu c'est de l'argent. Je vais juste la poser là en attendant.

Je me demande vraiment si Imrân à des problèmes de gestion colère. Enfin c'est sûr qu'il en a mais je sais pas si ça a été diagnostiqué médicalement ?

Je monte dans ma chambre et me couche dans le lit. Je lis un peu de Coran dans ma tête avant de réfléchir au cas de Imrân. Mes yeux finissent par se fermer tout seul...

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now