CHAPITRE QUATORZE

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— Lamisse !

Ma mère me prend rapidement dans ses bras et je la serre contre moi.

— Imrân weldi(mon fils) ça va ? demande mon père.

Imrân hoche la tête. Quelqu'un frappe à la porte. Un médecin entre et nous salue.

— Vous êtes bien les proches de Ilyan ****** ?

— Oui ? Est-ce qu'il va mieux ? je demande inquiète.

Le médecin nous fait un sourire compatissant. Non s'il vous plaît dites-moi que mon frère va bien. S'il vous plaît pas Ilyan.

— Mes condoléances, on a rien pu faire, son cœur c'est arrêté pendant l'opération.

Je sors de la chambre en courant. Je dévale les escaliers et vais dans le jardin de l'hôpital.

Ya Rabi, pourquoi ? Un torrent de larmes envahit mon visage. J'enfouie mon visage dans mes mains et pleure toute les larmes de mon cœur.

Tout mes souvenirs avec mon frère défile dans mon cerveau. Toute les fois où il est venu me défendre quand on m'embête à l'école. Toute les fois ou on se battait avec Soan. Quand il m'a dit qu'il donnerait sa vie pour moi.

J'ai jamais pensé que ça arriverait de si tôt. Il a laissé sa vie en me défendant. Je continue de sangloter sous les yeux des gens malade.

— Lamisse...

Je sens les bras réconforter de ma meilleure amie me serrer. Je continue de pleurer dans ses bras.

— Il est parti Jihane... Il m'a laissé...

— Ça va aller hbiba... Je suis là d'accord ?

Je vois que ses yeux sont rouges. Elle a pleuré elle aussi. Je la serre dans mes bras.

— Ji' t'as pleuré ?

— Non non...

Je prends son visage dans mes mains et la regarde dans les yeux. Elle a pleuré ça se voit. Je vois une larme s'échapper de ses yeux. Elle finit par fondre en larmes. W'allah je sais pas qui va nous réconforter maintenant.

— Lamisse... Je l'aimais Ilyan...

— Quoi ? Je sais... C'était aussi comme ton frère...

Elle secoue la tête et laisse échapper un sanglot.

— Non je l'aimais pas comme mon frère... Je...je suis amoureuse de Ilyan.

Sah je sais pas quoi lui dire à part la serrer dans mes bras je peux rien faire. On reste là dans les bras l'une de l'autre à essayer de se réconforter l'une et l'autre.

Après un long moment on remonte dans la chambre de Imrân. Ma mère est encore entrain de pleurer.

Je vais la prendre dans mes bras. J'ai beau aimer mon frère et souffrir de sa mort. Pourtant la personne la plus souffrante ça restera ma mère.

La douleur d'une mère qui vient de perdre un de ses enfants c'est la pire. Dans ce monde y'a rien qui surpasse cette douleur.

— Ma' arrête de pleurer w'allah... Ilyan voudrait pas te voir pleurer comme ça... Tu sais très bien qu'il déteste te voir pleurer.

Rien y fait elle continue de pleurer. Je ne sais plus quoi faire. Jihane dépose la main sur son épaule.

— Khelti arrête de pleurer... Ça me déchire le cœur de te voir comme ça...

— Benti, imagine... Imagine weldk(ton fils) par avant toi ? Imagine juste pendant 9 mois tu portes un enfant. Tu l'élève, tu l'aide à devenir un homme et tu le vois partir...

W'allah j'ai pleuré. Personne n'aime voir sa mère. Je la serre fort. Elle continue de trembler et de pleurer. Je me sens impuissante...

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now