CHAPITRE QUARANTE

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Je regarde la petite tombe de ma fille. Elle n'a même pas pu voir le monde... Des larmes coulent le long de mes joues.

— Mama qui ?

— Ta soeur...

Il tend les bras pour que je le porte et m'essuie mes larmes avant de m'embrasser la joue. Je lui souris doucement et on va rejoindre Imrân.

Il est encore assis à côté de la tombe de sa mère. Je l'entends lire le Coran. Comme à chaque fois que je l'entends le faire je me sens heureuse et apaisée.

Il récite encore un peu et fait quelques doua'a avant de lever la tête vers nous. Je lui souris doucement et on va vers la voiture.

— Imrân ?

— Oui hbiba ?

— J'aimerais bien rester vivre au Maroc...

Il se tourne vers moi légèrement sous le choque et affiche un grand sourire.

— Ici à Agadir ?

— Oui évidement ! Je trouve qu'elle a que des avantages. Il fait toujours entre 15 et 30°C. Il y a la plage. C'est une ville bien développé. Je ne sais pas que demander de plus.

Il hoche la tête en souriant sans ajouter un mot.

— Mama ! Mais In Sha Allah !

Imrân soupire et je rigole. J'active le Bluetooth et l'anachid retentit.

« In Sha Allah ! In Sha Allah !
Si Dieu le veut !... »

Anwar chante et je le regarde en explosant de rire dû à sa prononciation des mots.

— Z'aurai de beaux enfants et un tès beau boulot !

— T'es sûr ?

Il hoche la tête énergiquement et je lui pince sa petite joue. Mon bébé...

— J'en ai marre de ces anachid je vais devenir dingue.

Je lui tape sur sa joue tout doucement et il grimace. On finit par arriver à Crocoparc et Imrân se gare sur le parking.

Anwar est tout content. Je lui prends la poussette dans le coffre et l'installe dedans. Imrân paye l'entrée et je fais des chatouilles à Anwar.

— Ma Sha Allah wouldkoum zwin ! (votre fils est beau) Allah y slah !(ça jsp ils disent le tjrs giau bled)

— Choukrane Amin

Je pousse la poussette et Imrân met son bras autour de mon cou.

— Mama gade ! me dit Anwar en pointant un crocodile qui dort. Chut il fait dodo, ajoute t-il en regardant mal son père qui rigolait.

Imrân arrête de rigoler surpris par le regard de Anwar. Moi je souris amusée.

— Bad à l'aise ton fils.

Imrân lui pince la joue et Anwar grimace. On continue notre visite du parc sous les émerveillements de Anwar et les moqueries de Imrân. Celui-là pire qu'un gosse je vous jure...

———

Salam Aleykoum !!!

Je voulais vous remercier pour les plus de 1k sur cette chronique je suis graaaaaave ferhana !!!!!! Ça fait trop plaisir sah !!!! ATAY POUR TOUT LE MONDE !!!!

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✨Des bisous ✨

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now