CHAPITRE TRENTE-CINQ

986 53 0
                                    

Je chatouille un peu Anwar pendant qu'on se promène. Islem tient la poussette et me pose des questions.

— Tata ? Du coup comment les humains sont arrivés sur Terre ? La maîtresse elle a dit qu'on descendait des singes.

— Ouais elle si elle veut mais pas nous.

— Alors c'est comment ?

Je lui souris et on s'arrête dans un petit café pour prendre le goûter. On s'installe et une serveuse vient prendre notre commande.

- Je vais essayer de t'expliquer d'une façon avec laquelle tu pourras comprendre sans t'embrouiller ok ? (Venez pas attrapé ma veste si je me trompe. Les rappelles ne me dérangent aucunement mais les reproches si...)

— Je t'écoute...

J'ai toujours admiré la curiosité de cette petite. Je me racle la gorge et commence à raconter :

— Allah a décidé de créer un homme à base d'argile. Cet homme était notre prophète Adam paix et bénédiction sur lui. Allah a ensuite demander à ses anges de se prosterné devant le prophète ils ont tous fait sauf un. Iblis...

Je continue de lui raconter l'histoire et elle ne cesse de me poser des questions.

— Un jour Allah interdit à Adam et Hawa de toucher à un fruit présent sur un arbre du paradis. Iblis fit tout ce qu'il pouvait pour les convaincre de le manger. Ce qu'ils on finit par faire. Allah avait été en colère et à envoyer Adam et Hawa sur Terre. Seulement ils avaient envoyé chacun de leur côté.

— Oh ? Mais comment ils ont fait pour se retrouver ?

La serveuse dépose notre commande et s'en va.

— Notre prophète Adam a parcouru la Terre entière pour retrouver son épouse. Une fois qu'il l'avait trouvé, ils ont eu des enfants et au fur à mesure ces enfants ont eu des enfants qui ont eu des enfants etc...

— Merci Tata c'était une trop belle histoire.

Je lui souris doucement et boit un peu de mon café. Anwar est resté très calme pendant le temps de l'histoire et sourit. Il est tout hnin ce bébé...

— Tata ?

— Oui hbiba ?

— Est-ce que ma maman elle va mourrir, me demande t-elle les yeux larmoyants.

Ah si seulement je pouvais lui promettre que sa mère n'allait pas mourir... Ma Islem... Je fais comme je n'avais pas entendu sa question et on se lève pour rentrer à la maison.

Je paye et sors du café avec Islem et Anwar. On marche tranquillement. Islem me parle du dessin animé qu'elle a vu ce matin.

Je tourne la tête vers le trottoir d'en fasse pour que l'on traverse et vois qu'un homme m'observe. Je commence à paniquer et avance rapidement vers la maison.

— Islem on fait la cours jusqu'à la maison ?

Elle hoche la tête et commence à courir. Je cours mais pas assez vite pour qu'elle puisse quand même être à ma hauteur.

On arrive enfin à la maison. Je ferme la porte à clés et effondre sur le canapé.

« Ya rabi protège nous de tout malheur tu es le seul qui en est capable »

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Where stories live. Discover now