CHAPITRE VINGT-CINQ

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Je sens une main qui me caresse délicatement le visage. Je garde les yeux fermés attendant une réaction particulière de Imrân.

—Si tu savais à quel point n'brik (je t'aime)

Il embrasse ma tête et s'allonge à côté de moi.

—Je t'aime tellement que j'ai préféré faire l'égoïste en te gardant pour moi. En éliminant chaque homme qui voudra être avec toi.

Il me rapproche de lui et mon visage se retrouve collé contre son torse. Un sentiment de confort inexplicable m'envahît.

Je sens sa respiration régulière, il s'est. Je tarde pas trop à le rejoindre.

****

Je me réveille dans les bras de Imrân. Je retire délicatement son bras et me lève pour faire mes ablutions et prier. Mon ventre ne se voit pas tant que ça et bizarrement je n'ai pas beaucoup de nausée.

Je ne m'inquiète pas trop ça fait deux mois que je suis enceinte donc bon. Je range mon tapis et ma habaya(c une longue robe) et descends prendre mon petit déjeuner.

C'est tellement bien le samedi. Il y a un truc de plus ce jour là c'est fou.

Je me fais couler une tasse de café et mange les crêpes que j'ai fait hier. Je scroll sur les réseaux sociaux avant de recevoir un appel de Khelti Keltoum.

— Salam Aleykoum Khalti ça va ?

— Aleykoum salam Benti labas alhamdoulilah et toi ?

— Alhamdoulilah

— Lamisse benti, tu pourrais venir à la maison cette après midi ?

J'allais lui dire oui mais me souviens que je ne parle plus à Jihane. Je préfère donc éviter cette traîtresse qui est directement fautive de mon
v!o1€.

— Smeh Khalti mais si Jihane est là c'est non.

— Lamisse hbiba mamzianch t'dirhou adchi ! Ntouma khouatate ! (Lamisse ma fille se n'est pas bien de faire ça ! Vous êtes des sœurs)

Je réfléchis quelques minutes et repense à toute les fois Jihane à été là pour moi. J'imagine qu'elle mérite que je lui pardonne.

— D'accord Khelti... J'attends que Imrân se réveille. Nwoujd lou ftorhou ou nji(je lui prépare son petit déjeuner et je viens)

— Je t'attends ! Salam benti !

Et elle raccroche. Ahhh Khelti heureusement que t'es là.

— Sbah al kheir emirti !

Il vient m'embrasser la joue avant de prendre un verre et de le remplir d'eau du robinet.

Je me lève et lui prépare atay et deux crêpes que je pose sur le plan de travail.

— Je vais aller chez Jihane après.

— Vous vous reparlez ?

— Khelti veut nous réconcilier.

Il hoche la tête et s'assoit pour prendre son petit déjeuner. Je me lève pour aller m'habiller mais Imrân me retient.

— Je t'ai dit que tu pouvais y aller ?

— Mdr je fais ce que je veux hbibi

Il me regarde choquée avant de sourire de toute ses dents.

— Non t'es marié avec moi emirti. Tu ne fais pas ce que tu veux.

— Bah alors toi aussi !

Il me toise d'un air hautain. Je le défie du regard.

— Bah non du coup moi je suis...

— Si tu le sors moi je suis un homme et toi t'es une femme je te fais bouffer l'assiette.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant