51. « Une partie de moi t'aimera toujours »

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Édit : j'ai oublié de préciser que, bien évidemment, je n'accepterais aucun commentaire étant jugé comme irrespectueux ! Vous me connaissez, je suis pas susceptible donc feel free to donner votre avis. Mais dans le respect.
Oh et avant de juger tel ou tel personnage, je vous en conjure, mettez vous à leur place ! Tout n'est pas toujours tout blanc ou tout noir !


Bonsoiiiiiir ! J'ai soigneusement choisi les musiques de ce chapitre et je vous conseille fortement de les écouter (parce qu'elle sont trop bien, déjà) pour pleurer vos morts ! Non sans rire, pour une full immersion c'est mieux :))

Soooo enjoy, comrades ~

Million Years Ago - Adele

Without you - Ashes Remain

Isolation (dark ages) - Aaryan Shah

Lovely - Lauren Babic, Seraphim

Hate you - Seann Bowe (musique du média, à mettre quand précisé)

Call your name (gv) - Hiroyuki Sawano

*

Million years ago - Adele

Le bruit familier des escaliers fait déferler une vague de souvenirs en toi lorsque tu poses les pieds dessus. Le nombre incalculable de fois où tu les as grimpé quatre à quatre en faisant la course avec Jean pour déterminer lequel de vous deux choisirait le programme télévisé de la soirée, la fois où tu les montais, épuisée, et où tu es tombé sur Eren assis devant ta porte, ou encore la première fois où tu as fais visiter ton appartement à Jean qui n'était pas encore ton meilleur ami, mais un très bon de Porco. Tous ces souvenirs se succèdent dans ta tête alors que tu arrives devant ta porte. 

Le ventre noué, le cœur battant la chamade, tu baisse la poignée, sachant très bien que la porte n'est pas verrouillée. Elle s'ouvre et tu hésites un instant avant de regarder à l'intérieur de la pièce. 

L'odeur familière de ton chez toi se faufile jusqu'à tes narines et, malgré le manque de ton autre maison, tu es heureuse et réconfortée de retrouver ton cocon. Ce cocon petit et sommaire qui est le tien. Celui qui a accueilli tes pleurs et tes rires. 

Le moment tant redouté où tu dois l'affronter est enfin arrivé. Ce moment que tu as repoussé aussi longtemps que possible. Il est temps. 

Tu balaye la pièce des yeux et croise son regard. Le regard noisette, chaleureux, convivial, ému et émerveillé de Jean Kirschtein. Ta moitié, ton meilleur ami, ton indispensable, se trouve debout devant toi, une tasse de café dans les mains et un torchon sur l'épaule. 

En un instant, toutes tes résolutions, tout ce que tu pensais pouvoir surmonter, tout s'effondre. Tu n'as plus aucune certitude. Hormis une seule : tu ne pourras jamais lui dire adieu. 

Jean se tient à quelques mètres devant toi, la bouche entrouverte et les yeux brillants. Vous vous observez longuement. Plusieurs secondes passent, seul le bruit de vos respirations rapides casse le silence brut qui règne dans le pièce. 

Il se baisse doucement pour poser la tasse sur la table basse puis se redresse et esquisse un sourire. Sans un mot, il ouvre ses bras.

Ta gorge se noue, ta bouche se tord, et deux larmes perlent au coin de tes yeux. Tu lâches tes sacs qui s'écrasent sur le sol et cours te réfugier dans ses bras familiers, dans ces bras qui sont ton refuge, dont tu connais tous les aspects et qui t'ont toujours apporté réconfort et protection.

Sunset |Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora